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Un visiteur
2,0
Publiée le 5 novembre 2019
Alerte au navet ce film serait d’autant plus appréciable en sourd et muet ! Les dialogue sont digne d’un téléfilm policier français : ex inspecteur Navarro ou diane femme flic.
Je vais être un peu à contre courant mais j'ai très nettement préféré ce Creed II à son prédécesseur que j'avais trouvé gnangnan et sans âme. Dans ce Creed II, j'ai retrouvé la hargne et l'esprit du Rocky IV de 1986, avec justement le même Ivan Drago. Quelle merveilleuse idée d'avoir de nouveau réuni ces deux ennemis devenus tous deux entraineurs. Je ne suis par contre toujours pas convaincu par Michael B. Jordan dans le rôle de Creed, mais je l'ai trouvé un poil plus charismatique que dans le premier volet où il était pour moi totalement transparent. Bref, un très bon divertissement qui remplit sa part de contrat.
Cette revanche, on l'attendait depuis 1985. Je ne sais pas quelle forme elle pouvait prendre mais d'une manière ou d'une autre ça ne pouvait pas en rester là. Comme il s'est passé plus de trente ans, ce sont les rejetons qui ont pris la relève. Mais dans les personnages, la construction du récit, la mise en scène clinquante, rien n'a changé. Ça peut être considéré comme un défaut. Ivan Drago, par exemple, est toujours aussi fourbe. Il considère toujours la boxe comme un moyen de tuer, d'écraser ses adversaires. Ce n'est pas ça le sport. Le noble art. Son fils est un bulldozer quasiment muet. J'aurais aimé voir Ivan regretter ses actes. Un petit "je m'excuse". Mais ça, c'est personnel. Stallone a voulu montrer qu'il était tel qu'il est resté. Pourquoi pas. Ça, c'est sa volonté de scénariste. On le sent quand même frustré d'avoir perdu bien plus qu'un combat à ses yeux : la femme qu'il aime (en même temps, si elle l'a quitté juste pour ça, il ne perd pas grand-chose non ?), son honneur, son pays. Il est plus complexe que ce que Stallone en avait montré dans Rocky 4 et je regrette finalement que la présence de Dolph Lundgren soit aussi limitée dans Creed 2. Ce type a quand même un charisme de dingue, une présence physique et il aurait mérité une autre carrière que de végéter dans des téléfilms d'action depuis le milieu des années 90. Adonis n'étant qu'un flambeur, un peu comme son père d'ailleurs, là aussi les chiens ne font pas des chats, c'est Rocky et son air fatigué qui arrive à apporter un peu d'émotion. Rocky est seul. Rocky est âgé. Rocky pleure sa femme depuis le Rocky Balboa de 2006. Et l'affrontement entre Adonis et le fils d'Ivan lui rappelle de mauvais souvenirs même si quelque part il doit être content de plus avoir à s'entraîner pour un tel combat. Ce sont des fantômes qu'il aura combattus toute sa vie. J'avais dit qu'Ivan ne s'était pas excusé mais je ne suis pas sûr que de toute façon Rocky soit prêt à pardonner. Il y a des blessures qui ne se referment pas. Il y a ce sentiment de culpabilité toujours présent chez lui. Stallone est un grand acteur. On ne le dira jamais assez. Ce sont ces vieilles gloires les plus intéressantes. Adonis est incapable de voir qu'il a tout ce dont il peut rêver (une femme, une fille) sous ses yeux. Que la boxe soit sa passion, c'est une chose. La considérer comme un moyen de se venger avec le risque de finir comme son père en est un autre. Espérons que la paternité lui mette un peu de plomb dans la cervelle. Il n'a rien à prouver à qui que ce soit donc pourquoi tout gâcher ? Les combats en deviennent presque secondaires. C'est dans le drame que Creed 2 s'épanouit. Les vieilles rancœurs. La bêtise de la jeunesse. La vie dans l'ombre du père. On ne peut qu'être touché par ces thématiques même si on n'entend rien à la boxe.
Film simple qui n'apporte aucune originalité ou nouveauté dans un genre déjà surexploité. La trame est connue d'avance. Rien d'exceptionnel non-plus dans la réalisation et la mise en scène. Un film très léger à regarder sans trop d'attente.
Sublime, en VO, le meilleur Rocky jusqu'à ce jour après les premiers. Sous noté par la presse ( trop de films emmerdants sont sur-notés. Si vous êtes un survivor "humain" vous allez adorer : )
bien meilleur que le premier creed on assiste a une suite directe a rocky4 un organisateur de combats de boxe cupide et opportuniste veut organiser le combat du siecle le fills de ivan drago contre celui de apollo creed ce bon vieux ivan qui a tout perdu suite a sa defaite contre rocky dignite honneur et meme sa femme menant a present une vie penible en Ukraine avec son rejeton est partant faut dire que demolir du creed sur un ring c est un peux un tradition dans la famille ca tombe bien car adonis creed reve de venger son père et de reecrire l histoire le combat a bien lieux malgré que rocky refuse de coacher adonis et c est une spoiler: veritable raclee que subit adonis qui ne perd pas son titre que grace a une faute technique de son adversaire humilier et cabosser adonis n a pas d autres choix que de se tourner une nouvelle fois vers tonton rocky qui accepte cet fois pour lui concocter un entrainement made in rocky balboa donc gagnant et reexpedier drago père et fils aux fins fonds de leurs Ukraine glacee
Très typé drame, de la même veine que Creed (1) et une histoire rappelant des Rocky. Plus de 40 ans plus tard, clins d’œils de revoir des anciens protagonistes. Histoire chargée d'émotion, combats classiques, fin attendue, bonnes interprétations. Réussi 3.5/5 !!!
Le premier était une très bonne surprise, celui la fut une réelle déception. Entre longueurs inutiles, musiques décevantes, effets spéciaux (l'incrustation du public dans le match final est minable), surenchère de muscles stéroïdés, formatage hollywoodien, ce "perlinage" dans le désert ridicule et pas crédible pour un sous..... Creed est une vraie tête à claque arrogante, la où les Dragos sont beaucoup plus intéressants et consistants.
Dommage, le premier avait plutôt pris une bonne direction. Dans les derniers films de boxe des dernières années La rage au ventre lui met pour le coup un KO.
Il est évident que Sylvester Stallone doit beaucoup à Rocky Balboa. Il lui doit, bien sûr, une grande partie de sa notoriété et de sa réussite cinématographique... mais il lui doit également le rare privilège d'avoir conquis le cœur du public, ce qui est beaucoup plus rare et aléatoire ! Ce vieux loup le sait bien et il prend grand soin à ne pas dénaturer ou trahir son personnage, au fil des épisodes. Ainsi, même s'il en a confié la réalisation à un illustre inconnu, on se retrouve comme à la maison avec « Creed 2 » (le 7ème opus, si je compte bien). Il faut reconnaître que le scénario nous joue un véritable petit tour de magie en se calquant habilement sur l'histoire du fameux « Rocky 4 » dont il reprend l'histoire et une partie du contexte politique et historique. Le pari était vraiment risqué, mais la mayonnaise prend tout de suite, en partie grâce à la présence d'anciens acteurs de la franchise qui signent une nouvelle apparition, empreinte de nostalgie. Les codes de la saga sont ainsi respectés, savant mélange de combats spectaculaires et de moments plus intimes qui inscrivent indubitablement ce nouvel opus dans la légende. Du coup, les amateurs du champion seront ravis et les autres... terriblement agacés par le manichéisme de l'ensemble, comme d'habitude quoi !
Bien sûr, Stallone is Stallone. Bien sûr, c'est du travail de pro, bien sûr ... Mais quand même, le scénario (s'il existe) fait pitié. Le pauvre Viktor Drago, après avoir subi la rancune de son père doit finir par être humilié par la paire Creed/Rocky. Vraiment pas grand chose à se mettre sous la dent, si ce n'est de revoir Sylvester Stallone et Dolph Lundgren cote à cote une nouvelle fois. Le reste, c'est du pré-maché, alors, pour les fans seulement.
Il aura fallu attendre trois ans pour voir la suite des aventures du fils d'Apollo avec ce Creed 2 qui est dans la lignée du premier pour mon plus grand bonheur tant le premier avait été une bonne surprise. L'histoire est dans la continuité et on retrouve avec plaisir les personnages pour voir leur évolution. Cette fois ci Adonis va combattre contre le fils d'Ivan Drago à savoir Viktor. Alors oui ça fait un peu le fils du père de machin combat le fils du père de truc et après dans Creed 3 le petit fils de truc va combattre la belle sœur du cousin de machin mais il faut dire que ça fonctionne car ça fait plaisir de revoir certains anciens et ça joue sur la nostalgie. La nostalgie justement on la ressent et c'est vraiment plaisant. La structure du film est à peut de chose près la même chose que pour le premier opus à savoir un entrainement, un combat, un entrainement, un combat mais autour de ça il se passe des choses comme une demande en mariage et un bébé ce qui fait que c'est intéressant. Les combats justement sont vraiment prenant et sont extrêmement bien filmés. D'ailleurs niveau réalisation c'est épuré, ça prend son temps et c'est vraiment ça que j'apprécie. C'est un peu l'antithèse des films américains et ça fait du bien. Côté casting Michael B. Jordan est époustouflant et son personnage évolue d'une manière intéressante, Sylvester Stallone lui est touchant dans ce rôle de protecteur et conseiller et leur relation est vraiment belle. Le retour de Dolph Lundgren fait lui très plaisir et Florian Munteanu qui interprète Viktor est une véritable machine mais son personnage manque clairement d'épaisseur. Bon après c'est un film américain donc forcément les russes y sont montré de manière très clichés mais ce n'est pas grave car on s'y attend. Niveau b.o. c'est efficace avec du gros son rap us qui arrive à chaque fois au bon moment et le mythique thème de Rocky est très peu utiliser mais c'est une véritable jouissance au moment de l'entendre. Les dialogues eux sont sincères et plein de justesse. La fin pour sa part clos à merveille le film, elle m'a surpris tant je l'ai trouvé émouvante. Vous l'aurez compris, Creed 2 est une réussite et je ne peut que vous conseillez de le regarder si vous avez aimez le premier.
Très centré sur son personnage principal , le film alterne entre boxe et famille, comme ont su le faire les Rocky, mais cette fois-ci avec un côté lourd. Creed avance dans sa vie mais ce n'est finalement pas très intéressant à regarder. L'idée du scénario n'est pas mauvaise mais elle est très mal exploiter. J'ai eu l'impression de voir un copier coller de ROCKY III et IV mais en moins bien. on se retrouve avec une suite dont l'idée est bonne mais qui se perd en ne proposant rien de nouveau et en sous exploitant l'adversité historiques des deux adversaires qui auraient dû faire naître une tension qui ne trouve jamais sa place. On comprend tout ce qu'il y a en jeu, mais on ne ressent rien. Plutôt regrettable pour un film qui mise tout là-dessus.
Huitième épisode de la saga Rocky, deuxième volet de l'héritier Creed ou Rocky IV revisité trente ans plus tard ? Libre à chacun de placer le curseur où bon lui semble, une certitude demeure, cet opus ne se contente pas de célébrer ses glorieux aînés dans une forme d'hommage appuyé à la mythologie dont il est issu, il possède une identité propre, une faculté à se démarquer de son modèle, et sans doute à lui dire adieu (sans exclure un Creed III). Plusieurs ingrédients contribuent à ce pas de côté : l'habillage musical nouveau, les étapes d'une vie en accélérée pour le protagoniste principal (regroupant en quelque sorte les enjeux dramatiques de Rocky II, III et IV dans le même long-métrage) ou encore les éléments autour de la vie de famille d'Adonis. De simple prétexte il y a 3 ans, improbable fils caché issu d'un adultère, Creed est devenu le rouage essentiel de l'intrigue. Le mérite de ce virage revient très largement à Sylvester Stallone, aussi impliqué au scénario que discret à l'écran. Le héros emblématique de la saga excelle dans un rôle de faire-valoir de manière aussi profonde que Carl Weathers avec lui dans Rocky III. Il semble nous signifier à chaque instant qu'il s'agit de sa partition ultime en tant que jonction des deux univers. On peut bien sûr s'amuser des points communs entre l'effacement du personnage de Rocky et la carrière en dents de scie de Stallone depuis vingt ans, mis en avant de manière inconsciente par une ambiance douce-amère. Reste qu'au-delà de l'interprétation mutique gênante de Dolph Lundgren en revanchard tardif, on croit au récit raconté, on vibre de nouveau aux joutes pugilistiques sur le ring et aux entraînements atypiques dans le désert mexicain. D'autant que le scénario réserve de réelles surprises, à l'image des finishs utilisés lors des deux combats principaux, l'un renversant allègrement l'issue attendue par le public tandis que l'autre offre une porte de sortie honorable à un clan russe jusque là proche de la caricature. Un rééquilibrage des nuances salutaire pour éviter une fin aussi binaire que Rocky IV. Divertissement, émotion, passion et approche humaniste, quel autre blockbuster peut se vanter de réunir autant d'atouts ?
Il faut dire que l'idée de faire monter sur un ring le fils d'Appolo Creed et celui d'Ivan Drago était à la fois logique et bonne. Mais ce "Creed II" manque singulièrement de sel. En réalité, le film n'est qu'un simple replâtrage des troisième et quatrième volets de la saga ; on assiste exactement au même schéma narratif mais sans panache. Les notions de rédemption, persévérance ou vengeance qui faisait l'âme du personnage sont traitées de manière creuse et désincarnée. Le pire est qu'on ne peut même pas se consoler avec Stallone. Ce dernier était en effet le seul qui parvenait à briller dans le premier volet ; ici l'acteur est davantage effacé et se trouve relégué définitivement au second plan. Une suite sans surprise et plan-plan.