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Cinéphiles 44
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3,0
Publiée le 1 mars 2017
Caméra d’Or au Festival de Cannes, César de la meilleure première œuvre, du meilleur second rôle féminin et du meilleur jeune espoir féminin, Divines nous plonge dans la cité parisienne pour un film politico-social et c’est pour sûr, ce qui lui vaut tout cet engouement. Car en soit, Divines ne fait que raconter l’histoire d’une adolescente qui vit dans un camp rom avec sa mère alcoolique. Cette misère qui a de quoi amadouer les plus frêles spectateurs, ce n’est pas avec son BEP d’hôtesse d’accueil qu’elle va en sortir. Le personnage d’Oulaya Amamra va alors montrer qu’elle en a dans le clito en se lançant comme défi de ramener du blé. L’énergie des actrices et de la mise en scène est incontestable et certains moments sont touchants. Nous ne doutons pas non plus de la véracité de certains stéréotypes mais le film d’Houda Benyamina est bien trop démonstratif et en oublie les problèmes initiaux. Alors certes on passe un moment dans le dynamisme et la complaisance à avoir de l’empathie pour la misère qui tente de se relever. Mais au fond, est-ce que le film est autre chose qu’un divertissement ? D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
Un bon navet comme il s'en fait plus de nos jours. Une compilation des scènes ratées et gênantes de tous les films sur la banlieue sortis depuis 20 ans. À éviter...
Séance de rattrapage pour ce film ayant obtenu la Caméra d'Or à Cannes et le César du meilleur premier film vendredi soir en lieu et place du magnifique "Diamant noir". Très certainement grâce à la pétulance des deux interprètes principales (qui ont donc été logiquement récompensées) que de deux ou trois répliques bien senties que l'on prêterait plus facilement à des hommes dans des films de caïds. Originalité qui n'est en fait qu'un artifice, tellement les femmes du film qui essaient vainement de singer l'univers masculin seront ramenées purement et simplement au stéréotype de la fille de banlieue (jupe courte et ligne de coke). Mais le plus gênant dans l'histoire, c'est non seulement le portrait désespérément noir de la banlieue qui est dressé mais surtout une certaine apologie du crime pour exister ou du moins pour gagner sa vie (à ce propos, la scène du bain de l'héroïne au milieu de billets de 500 euros est à vomir). Dans "Le silence des agneaux", Hannibal Lecter, l'ignominie faite homme était très judicieusement contrebalancée par la droiture de Clarence Sterling. Ici, et c'est inquiétant, devenir un criminel semble relever de la pure logique pour un jeune de banlieue. Pas certain que cela soit la stricte vérité.
Présenté à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 2016 et récompensé par la Caméra d'or, Divines est un long-métrage franco-qatari aussi surprenant que terrifiant. Il n'est pas étonnant que des récompenses de Césars sont tombés en février dernier ! Tout se passe dans une banlieue parisienne où une jeune et sa meilleure amie abandonne le lycée et propose leurs services à une dealeuse respectée dont elle gagne l'estime. La rencontre imprévue avec un danseur va ébranler la jeune mais il est difficile de sortir de l'emprise de Rebecca, la dealeuse... Plusieurs thèmes sont abordées dans cette folle histoire, un mélange des genres (chronique adolescente, polar, comédie noire) plutôt culotté et habile. La réalisatrice transmet énormément d'émotion à travers son film. C'est prenant à certains moments et même parfois drôle ! Les actrices y sont pour quelque chose... La jeune Oulaya Amamra dont lequel on l'avait découvert dans la comédie Tamarra, est ici dans Divines, incroyable dans la peau de cette fille pleine d'énergie, d'audace et d'innocence. Son César du meilleur espoir féminin est amplement méritée !! Sa complice Déborah Lukumuena est aussi épatante. Une alchimie fusionnelle entre ces deux personnages qui est porté à l'écran. Jisca Kalvanda possède le même caractère d'une des filles dans la production de Céline Sciamma à savoir Bande de filles. Une bande son merveilleuse et une mise en scène pleine d'ambition. Un rythme qui tient la distance face aux événements tragiques que le spectateur doit affronter spoiler: - une scène finale absolument choquante - qu'on en perd les mots à la fin de la projection. En clair, Divines est un film unique en son genre ! Un beau film dans lequel il faut le voir sans plus tarder. Sacré coup de poing ces divines !
J'avais zappé ce film à sa sortie, et puis la curiosité l'a emporté...3 César quand même! Qui sont mérités! C'est pour moi un film choc, comme a pu l'être La Haine à sa sortie, sans vouloir comparer. Car si la Haine est un film de mecs, Divines est vraiment un film féminin et féministe. Enfin des filles à l'aube de leur vie d'adulte, qui se battent pour survivre, dans des rôles entiers où elles ne sont pas que des faire-valoirs. Même le personnage du danseur est plein de féminité. Tout est maîtrisé dans ce film, l'image, les musiques, les dialogues, l'histoire, et la direction des acteurs, surtout des 3 actrices principales, impressionnantes de justesse. Bref un grand film, un film choc, beau et tragique.
Bon, L'actrice principal joue bien. Ce qui est péniblement encore une fois avec ce genre de film français c'est que le scénario n'est plus plausible. Le senseur sensible et propre sur lui, qui tombe amoureux de la petite beurette dealeuse. On aimerait y croire mais ça fait floppe. La lourdeur du langage familier avec des wesh ma geule à chaque phrase c'est épuisant à force. Raison pour laquelle les films sur les quartiers chauds me gonflent. J'ai quand même eu Du mal à aller au bout du film ...
magnifique une claque je partais plutôt réticente , encore un film-ghetto!!!! et bien non, j'ai aimé les actrices principales m'ont bluffé Un gros coup de coeur pour la jeune Oulaya
Superbe interprétation des acteurs qui nous immergent dans une histoire d'amour tragique faite de sang, de feu, de coups. C'est la vie à l'état brut, l'envie de s'en sortir, de briller, de gagner de la tube qui pousse l'héroïne à en vendre...
Excellent film. Une histoire profonde qui rend compte de la complexité actuelle de la vie dans les banlieues, où l'espoir que l'on donne dans l'avenir de ces enfants n'est que fantaisie et illusion au regard de la possibilité d'avoir de l'argent facile sans forcer. Comment convaincre un jeune adulte d'aller travailler quand il peut se faire de l'argent si facilement? Oulaya est juste parfaite dans ce rôle, si jeune mais pétrie de talent. Une magnifique interprétation. Un film juste et touchant.
J'ai adoré, je pensais pas tombé sur un film comme ça il donne une vrai claque. Ce film est vivant, il est sincère il est touchant bref un film extraordinaire. Le duo Dounia et Maïmouna est au top, elle sont vraiment dans leur personnage et je trouve ça ouf on dirait vraiment qu'on a cotoyé ces filles là et qu'elles se connaissent depuis toujours elle même. C'est sombre et c'est plein de vie à la fois, on espère un happy end malgré toute cette noiceur on pense que oui ça va le faire après toutes les galeres et la le clap de fin... qui te degoute à mort, qui te laisse sur place. Je n'ai même pas pu imaginé que dans une banlieu ce genre de choses pouvaient se passer. Un super film je recommande.
Respect Houda Benyamina. Voilà une œuvre première qui porte bien son nom, divine. Un film littéralement coup de poing et doté d’un écho infini dans les parois de la France actuelle. Pour ce qui me concerne, la seule expression, bien que bancale, qui me vienne à l'esprit est que Divines m'a donné des coups dans les émotions. La distribution est absolument renversante, la musique est grandiose et le parallèle entre le monde de la danse contemporaine et Dounia parait tellement évident et pertinent qu'Il en résulte presque du génie. Merci Houda Benyamina pour ce film tristement inspiré et profusément inspirant.
Puissant, intolérable mais agaçant à mort Divines est le film societal qu'on aime ressortir chaque année où la critique en voit une réalité vraie. Mais en vérité, on est plus agacé que choqué de voir les véritables problèmes de la banlieue et des gens qui y sortent. Et c'est bien ça le problème entre mauvaises rencontres trafic sexualité, on se croirait dans des thèmes de la belle émission d'enquêtes exclusives sauf que c'est un film et que véritablement je vais en contraire des critiques presse et du public
A chaud. Dernière scène générique. La musique déjà depuis le début crée une réelle identité à ce film. La caméra vivante lui apporte une touche de vie. Dounia excellente, Vivante à souhait, souvent dans l'excès.
Même si l'on nous présente encore et toujours les énièmes clichés de banlieue, tant en terme de mise en scène que de développement scénaristique, le film arrive à tirer son épingle du jeu, pourtant c'était pas gagné. Dés les premières minutes, le personnage principal de Dounia m'a mis les nerfs, complètement immature, incapable de se raisonner, j'avais plus envie de la gifler que de suivre son parcours.
Seulement, au fur et à mesure que le film évolue, on apprend à la connaître et ses péripéties, bien qu'assez classiques pour un film de ce genre, arrivent à trouver une dimension assez singulière, en partie grâce à l'immense talent de son actrice, assez exceptionnelle il faut le reconnaître. De fait, si au début on la déteste, on en vient à l'apprécier et même à être complètement de son côté à mesure que le film progresse. De plus, la réalisatrice propose quelques idées de mise en scène assez inspirées conférant au film une certaine identité. Néanmoins, la grande force de celui ci, ce sont ses personnages de filles. Le trio principal composé des deux amis et de leur "mentor" est assez bluffant, chaque actrice étant habitée par son personnage.
Enfin, je dois dire que même si j'avais un avis mitigé sur le film, j'ai trouvé la séquence finale assez géniale, dans le sens où elle cristallise véritablement les problèmes qui rongent la société française de l'intérieure. L'impossibilité de communiquer. De communiquer avec les autres strates de la société, avec son entourage, mais surtout avec soi même.
Même si *Divines* est un film assez inégal qui se repose encore une fois sur un concept très "vis ma vie dans la banlieue", le développement scénaristique et le charisme de ses actrices lui permettent de tirer son épingle du jeu et de se détacher du simple catalogage "film social français".