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Un visiteur
5,0
Publiée le 20 mars 2017
Magistral. On rit, on pleure. On aime, en somme. Magistralement servi par de supers acteurs et superbement dirigé, réalisé avec beaucoup de délicatesse, Divines n'a pas volé ses Césars. la fin vous prend aux tripes, vous donnes les larmes. Magistral, un grand film.
Bravo aux actrices , et acteurs de ce film qui le rendent vraiment très beau , maintenant je ne peux pas me dire convaincu entièrement par ce film que j'ai trouvé un peu long, et certaines parties plutôt prévisible.
J'ai quand même passé un bon moment avec ce film, qui ne tombe jamais dans la vulgarité, et qui est d'une très belle beauté avec les musiques et les danses.
Du mal à accrocher à la première moitié qui ne dépeint d'abord pas plus qu'une ado qui vit en banlieue de manière brute et sans filtre. La deuxième partie arrive doucement mais on comprend ce que la réalisatrice a voulu apporter de plus et dénoncer pour au final même m'arracher quelques larmes.
Un pur navet, trop long, sans surprises, démago, pas drôle, pathétique quoi. L'actrice principale est excellente, les autres sont moyens. Je conseille d'éviter à tout prix.
Ce drame, réalisé par Houda Benyamina, bénéficie d'une belle mise en scène et d'une bande musicale de grande classe. Coté casting, le résultat est assez convaincant avec un premier rôle à juste titre césarisée ; Oulaya Amamra se révèle excellente et porte littéralement le film. Ma déception pour ce film provient du scénario très plat et du manque de rythme de l'histoire ; la première partie manque cruellement d'intérêt jusqu'à ce qu'une amorce de romance apparaisse, spoiler: pour se conclure en violence et en drame absolu . Dounia, une adolescente dégourdie et rebelle, vit avec sa mère dans un camp de ROM de banlieue. Dounia et sa copine Maimouna, vont quitter l'école et vivre de rapine de supermarchés et finalement travailler pour la dealeuse du quartier.
Insupportable. La fin est insupportable. Le scenario est pourri. Les actrices jouent bien. Je l'ai loué après les cesars et la polémique sur les tweets racistes de l'actrice et de la réalisatrice. Ça aide à comprendre la confusion mentale intégrale d'une certaine jeunesse.
Super. Personnages forts, excellemment interprétés (Oulaya Amamra vibrante, Déborah Lukumuena parfaite bonne copine, Jisca Kalvanda, impressionnante en trafiquante impitoyable), histoire prenante, musique envoutante, mise en scène magnifique. Du grand cinéma. Enfin un film sur les banlieues qui évite les clichés (les pauvres banlieusards, les méchants flics ou l'inverse). Enfin un film sur les banlieues qui ose le choc de deux mondes, celui de la brutalité, du béton, de la misère, de l'avidité et celui de la douceur, de la poésie, de l'amour, du rêve éveillé. Enfin un film sur les banlieues qui place l'amitié et la responsabilité de ses actes au-dessus de la course effrénée à l'argent-roi. Une caméra d'or à Cannes largement méritée.
Pour un premier film, Houda Benyamina s'en sort très bien avec son "Divines", un film aussi attachant que poignant. Ce métrage a une originalité et un charme fou qui séduisent le spectateur dès les premières minutes. On est véritablement emporté par l'esprit humain de l'oeuvre qui n'obstrue le coté par moment très sombre du film. L'énergie des actrices est contagieuse en particulier la jeune Oulaya Amamra, qui crève littéralement l'écran. Par un récit sincère et authentique, le film dépeint une sombre réalité avec justesse à laquelle deux adolescentes s'efforcent de faire face avec le sourire. Certaines séquences ont vraiment très réussies notamment celle de la voiture dans le parking mais d'autres le sont un peu moins et montrent l'inexpérience de la réalisatrice. Le film perd d'ailleurs un peu de son charme et de son originalité à mi-parcours mais le regagne en émotion à la fin du métrage. Le final est véritablement bouleversant et tous ses petits défauts nous paraissent au final dérisoire tant le film nous emporte dans un tourbillon d'émotions et de plaisir.
Vu après ses deux prix aux César: film intelligent et émouvant, avec ses maladresses de 1er film, mais qui ne tombe pas dans la caricature, et la performance de ses deux comédienne récompensées à juste titre est éblouissante. Allez y!
Caméra d’Or au Festival de Cannes, César de la meilleure première œuvre, du meilleur second rôle féminin et du meilleur jeune espoir féminin, Divines nous plonge dans la cité parisienne pour un film politico-social et c’est pour sûr, ce qui lui vaut tout cet engouement. Car en soit, Divines ne fait que raconter l’histoire d’une adolescente qui vit dans un camp rom avec sa mère alcoolique. Cette misère qui a de quoi amadouer les plus frêles spectateurs, ce n’est pas avec son BEP d’hôtesse d’accueil qu’elle va en sortir. Le personnage d’Oulaya Amamra va alors montrer qu’elle en a dans le clito en se lançant comme défi de ramener du blé. L’énergie des actrices et de la mise en scène est incontestable et certains moments sont touchants. Nous ne doutons pas non plus de la véracité de certains stéréotypes mais le film d’Houda Benyamina est bien trop démonstratif et en oublie les problèmes initiaux. Alors certes on passe un moment dans le dynamisme et la complaisance à avoir de l’empathie pour la misère qui tente de se relever. Mais au fond, est-ce que le film est autre chose qu’un divertissement ? D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
Un bon navet comme il s'en fait plus de nos jours. Une compilation des scènes ratées et gênantes de tous les films sur la banlieue sortis depuis 20 ans. À éviter...
Séance de rattrapage pour ce film ayant obtenu la Caméra d'Or à Cannes et le César du meilleur premier film vendredi soir en lieu et place du magnifique "Diamant noir". Très certainement grâce à la pétulance des deux interprètes principales (qui ont donc été logiquement récompensées) que de deux ou trois répliques bien senties que l'on prêterait plus facilement à des hommes dans des films de caïds. Originalité qui n'est en fait qu'un artifice, tellement les femmes du film qui essaient vainement de singer l'univers masculin seront ramenées purement et simplement au stéréotype de la fille de banlieue (jupe courte et ligne de coke). Mais le plus gênant dans l'histoire, c'est non seulement le portrait désespérément noir de la banlieue qui est dressé mais surtout une certaine apologie du crime pour exister ou du moins pour gagner sa vie (à ce propos, la scène du bain de l'héroïne au milieu de billets de 500 euros est à vomir). Dans "Le silence des agneaux", Hannibal Lecter, l'ignominie faite homme était très judicieusement contrebalancée par la droiture de Clarence Sterling. Ici, et c'est inquiétant, devenir un criminel semble relever de la pure logique pour un jeune de banlieue. Pas certain que cela soit la stricte vérité.