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Gérard Delteil
208 abonnés
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2,0
Publiée le 23 septembre 2017
Quelques scènes sont réussies, mais il manque un véritable scénario et les jeunes actrices en font un peu trop. C'est souvent ennuyeux, répétitif, confus et surtout prétentieux. Bref, le snobisme a encore frappé le jury de Cannes qui a décerné la Caméra d'or à ce film, sans doute pour ses côtés art et essai et le choix d'un thème à la mode. On attend un vrai film sur la jeunesse de banlieue, qui oubliera ces clichés et nous parlera de celles et ceux qui essaient de s'en sortir par le boulot et la lutte.
Je ne suis pas vraiment un amateur des films de société français, et encore moins quand les médias en font des tonnes sur le sujet. Mais Divines mérite vraiment les louanges qu’il a reçu. Sur le sujet tant abordé des banlieues, Houda Benyamina livre un film franchement original et culotté. Tant sur la forme, avec une mise en scène moderne et nerveuse, que sur le fond. Absence de perspective d’avenir, haine de la société, trafics en tout genre, on a une revue peu réjouissante d’une partie de notre pays. Mais le film arrive à garder un ton optimiste, notamment grâce à ces deux actrices principales. Deborah Lukumuena est saisissante de naturel dans le rôle de la meilleure amie un peu bebête, mais c’est surtout Oulaya Amamra qui crève l’écran. Dans un rôle qui ne se réduit absolument pas à la « racaille » caricaturale, elle peut exprimer toute la palette de son talent. Tout à tour rebelle, femme fatale, femme fragile, elle a amplement mérité son césar. Mention spéciale également à l’actrice jouant la dealer, elle aussi totalement crédible. Les dialogues souvent percutants et le scénario bien ficelé se mettent au niveau de l’interprétation, pour un résultat détonnant. spoiler: A noter la fin coup de poing, qu’on pressentait forcément sombre, mais pas de cette manière.
Bref, Divines est à voir pour prendre conscience d’une réalité sur laquelle on détourne trop souvent les yeux. Un grand film français.
Pas très fan de ce genre de film qui décrit la vie dans les banlieues mais celui est plutôt réussi et assez émouvant. Les deux héroines sont naturelles donc super crédibles. La réalisatrice sans chichi nous montre comment on passe de innocence à l'arrogance, de l'adolescence rebelle à la dealeuse flambeuse tout en ajoutant quelques doses d'humour et pas mal de sensualité le tout saupoudré de la musique qui va bien.
Après « Bande de filles », le cinéma abandonne un peu les hommes pour focaliser sur ces filles, non moins dotées de caractère, qui habitent en banlieue. Ici, le duo Dounia/Maimouna qui rêvent de « money, money, money » et d’en imposer à tout le monde. La rencontre avec Rebecca la dealeuse redoutée du quartier va leur mettre le pied à l’étrier. La principale qualité du film c’est son interprétation avec une Oulaya Amamra (Dounia) qui fait preuve d’une énergie dans son jeu qui est incroyable, elle envahit l’écran à chaque apparition. Son César, comme celui de sa comparse Déborah Lukumuena (Maimouna), est amplement mérité tant il met en exergue une interprétation bluffante. Le film draine les thématiques assez habituelles de la banlieue : misère économique, trafics de drogue… Mais c’est plus un décor qui sert à mettre en scène deux jeunes filles qui sous leurs airs de dures à cuire, cherchent en fait à se réaliser et pourquoi pas, s’il se présente, à trouver l’amour (ici incarné par Kévin Mischel magnétique). Jamais misérabiliste, ni bêtement optimiste, ce film traite les quartiers sans masquer leurs défauts, mais sans non plus en faire des puits de désespoir, juste le théâtre de vies plus ou moins faciles, mais finalement assez communes à l’humanité. Un long-métrage intense, à l’image de la prestation de ses interprètes, qui mérite absolument le coup d’œil (après tout il a été récompensé à Cannes comme aux Césars, c’est quand même une bonne indication de qualité).
j'ai vraiment détesté ce film. L'amour providentiel est porté par un bellâtre danseur blanc comme neige et le quartier par des hordes innommables de délinquants hommes et arabes de surcroit.La suite n'est que amoncellement de clichés sur les populations de banlieue.
Très beau film, superbement joué.L'actrice principale dégage vraiment quelque chose. On retrouve l'acteur principal de Cannabis,dommage toujours dans le même registre peut être qu'un moment il jouera autre chose qu'une racaille de banlieue...enfin c'est déjà bien me direz vous. Film poignant, saisissant et plein de justesse. A voir !
Divines c'est un très bon film! C'est émouvant, il n'y a pas de fiction, le scénario est original et de quelque manière il montre la situation réelle des adolescents sans opportunités. L'histoire est bien construite et complète, il y a du suspense, amour, amitié, et le plus important un message de persévérance et les effets de nos décisions. Le rythme est attirant, vous ne vous ennuyez pas un instant. Il manque d'un happy end, mais cela fait partie de l'intention du film. Des acteurs font un grand travail ces rôles sont frappants. Bien réussi ce film!
Un film extrêmement bien pensé et travaillé. Esthétiquement très réussi, il présente avec brio et toute la palette des nuances une dure réalité. Il renvoie chacun à ses responsabilités individuelles et à notre responsabilité collective. L'interprétation mérite tous les éloges qu'on lui a adressée.
“Divines“ marque les esprits par la force et l’énergie de ses interprètes, ainsi que par le réalisme sans angélisme de sa réalisation. Entre chroniques dramatiques d’une sordide histoire de banlieues, polar urbain sous-jacent et sous pression, et histoires « d’amours »passionnés et filiaux contariés, H.Benyamina met en scène son récit de manière à la fois viscérale et réaliste, il en ressort une certaine pureté brutale de sentiments qui nous touche de manière frontale et bluffante de vérité. Ponctué de nombreuses touches d’humour, “Divines“, malgré son sujet parfois lourd, s’éclaircit aussi de moments de grâce et sait aèrer son récit. Techniquement, ce premier film ne néglige absolument rien (bons cadrages, lumières, décors), et malgré son économie de moyens, joue adroitement d’une ambition assurée. Mais “Divines“ reste inoubliable par la qualité et l’énergie débordante et si criante d’authenticité de son casting, mené par ses 2 héroïnes incroyables dont l’imparable O.Amamra. On pourra être moins convaincu par sa partie polar, moins originale et moins réaliste, malgré tout efficace et accablante. “Divines“ est un diamant brut qui brille par sa pureté qui lui confie une inestimable valeur.
Enfin nous pouvons être fiers du cinéma français! les actrices sont géniales, mention spéciale pour Oulaya Amamra qui mérite sa récompense de meilleur espoir féminin pour ce film.
Le message est clairement passé, les jeunes actrices brillent par leur talent, les images choquent et fascinent, un énième film sur la banlieue, qui donne à réfléchir. Dommage que la fin, gâche l'ensemble par son absurdité, mais qui n'empêche pas d'apprécier le bon sens moral de l'intrigue. Un bon film, qui traite son sujet avec justesse.
Une présence forte pour les actrices qui ont la force de la jeunesse et la sincérité des Le discours du film n'est ni misérabiliste ni revanchard, il est comme sont les habitants des cités qui se battent pour exister. Le regard porté sur le côté magouille/débrouille n'est ni moralisateur ni ne dédouane les personnages. Seul chose qui ne m'a vraiment pas plu, c'est le personnage du danseur dont je n'apprécie pas la psychologie ni l'intérêt de certaines scènes. A part ça, un film qui mérite pleinement ses récompenses, tant pour lui-même que pour ses actrices ! A voir absolument.
La banlieue revisitée par les officines feministes accrochées aux mamelles généreuse du politiquement le plus correcte. Les mecs sont tous méchants ( sauf un ! Un danseur qui joue aussi mal qu'il ne danse), les filles sont courageuses et le reste... Bah le monde est méchant