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le clunisois
9 abonnés
214 critiques
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2,0
Publiée le 21 septembre 2016
Voilà un bon exemple de film "pudding", mélange improbable de plusieurs genres et de tous les rebondissements imaginables. Du coup, c'est peu crédible (et limite grotesque sur la fin). Nos "divines" héroines parlent "cité" dans une scène, de façon très écrite dans la suivante avant de sortir des mots d'auteur dans une troisième... Côté réalisation, on est dans le clip vidéo de presque 2 heures, ce qui finit par fatiguer, avec en plus une musique omniprésente (même si c'est du classique, histoire de bien montrer qu'on ne veut pas être dans le cliché du film de banlieue). Pour sûr, l'interprète de Dounia est un talent en train d'éclore, on ne peut que lui souhaiter de vite rencontrer un bon metteur en scène et un scénariste subtil.
Le film fait plus penser à une tragédie grecque des temps modernes qu' à un film de banlieue. La forme classique transpire notamment dans les scènes de danse qui sont toutes sublimes . On a envie de pleurer tellement c'est beau à de nombreux moments . Rebecca a une allure du diable et toutes les actrices crèvent l'écran .
Un très beau film coup de poing avec des acteurs merveilleux. Tout, de la mise en scène à la musique en passant par un scénario bien ficelé, nous embarque dans la vie, les rêves et les tourments des personnages. Dommage que le film tombe parfois dans la facilité avec des considérations politiques qui teintent le film. Il n'en avait vraiment pas besoin pour crier l'injustice, le désespoir et la colère des personnages.
Dounia vit en banlieue dans un bidonville. Elle rêve d'argent facile et de reconnaissance. Soutenue par son amie Maimounia, elle intègre la bande de dealers menée par Rebecca. Houda Benyamina conte la montée dans la violence et la descente aux enfers de cette jeune fille avec un énergie débordante. Le film affiche immédiatement la couleur de la brutalité, d'une certaine haine et du désespoir. Quelques scènes et bons mots très drôles glissés au milieu de cet engrenage infernale participent rapidement à nous attacher à ces héroïnes naïves et paumées. Elles sont interprétées par deux comédiennes bluffantes : Oulayah Amamra qui porte le film et Deborah Lukumuena dont le potentiel comique et émotionnel impressionne. Ce sont elles qui nous permettent de plonger pleinement dans cette histoire, jusqu'à ce qu'une scène de violence et de danse légèrement gênante et celle finale à la morale très premier degré, un peu petit bourgeois, nous interpellent. Remontent alors à l'esprit toutes les ficelles, morales et symboles un peu trop évidents qui jalonnent le film. Ils font de Divines une oeuvre imparfaite, un peu naïve dans son récit et pas très clair dans son message. DIvines n'en demeure pas moins un film intrigant qui a le mérite de mettre en lumière ces deux jeunes et belles comédiennes (auxquelles s'ajoute Jisca Kalvanda terrifiante dans le rôle de Rebecca) et une réalisatrice au regard singulier qu'il sera intéressant de suivre.
Une ultime histoire de banlieue, un mélodrame un peu surfait, mais surtout surchargé de tout et un peu de n’importe quoi, pour beaucoup de cinéma et relativement peu d’intérêt.
Quelques tirades en mode punchline pour créer l'événement, mais surtout cette manière de tout mener dans le sens de ce qui plaît, de ce qui fait mouche, sans jamais vraiment traiter de ce qui fâche.
La belle part faite à l'amitié “à la vie à la mort” pour faire face à la misère, et la magie des situations improbables qui sauvent ou qui tuent in extremis, créent une ambiance un peu racolage, mais elle ne manque pas de charme malgré tout. La pincée hype 2.0 s’active régulièrement en mode SnapChat, rajeunit ce descendant de La Haine pour un résultat qui n'est pas désagréable, plutôt étonnant visuellement, mais à la limite du too-much.
De la (trop) grande musique accompagne les plans or et noir du danseur directement surgi de Free Dance, les chorégraphies trop travaillées tranchent avec le réalisme qui reste encore très inspiré du mode Kechiche. Et puis le cinéma reprend le dessus dans une baignoire remplie de billets qui tombent du ciel en pluie, ou dans un travelling directement produit par l'imagination des deux héroïnes Black&White. La scène finale où le feu s’empare de l’écran, dans un hurlement de désespoir crié en sourdine, alors que la police s’oppose aux jeunes de la banlieue, couronne le tout d’un gigantesque cliché qui affiche saturation complète de sentiments bon marchés.
Et pourtant, l'ensemble se laisse bien voir, malgré l’impression diffuse d'avoir été un peu abusé, d'avoir marché à des stratagèmes cinématographiques dont les ficelles ne sont franchement pas subtiles, mais plaisantes, spectaculaires, pas très originales mais toujours aussi efficaces.
Il y a longtemps que je n'avais pas vu un film qui vous reste dans la tête plusieurs jours. J'ai adoré, les acteurs et plus particulièrement Dounia est saisissante, un film d'une extrême force, la musique en total accord avec les différentes scènes. Honnêtement un film à voir. On ressort de la salle complètement abasourdi. Bravo à toutes les filles qui ont joué dans ce film.
J'ai souhaité voir ce film mais je l'ai trouvé trop réaliste et de ce fait vraiment trop déprimant. Il a des qualités certes mais l'ensemble est vraiment stressant et cela m'a gâché le film (trop de violences, de malheurs, d'agressivité en tout genre...).
on ne ressort pas indemne d 'un film comme ça ! magnifiquement interprété par une jeune actrice , Oulaya Amamra ! tout est juste , criant de vérité ,hélas car le sujet est grave et malheureusement d actualité!
J'ai mis une étoile pour l'actrice qui joue le rôle de Maimouna car elle est vraiment formidable. Toujours sympa, gentille, marrante, attachante, intelligente. En revanche, l'histoire est particulièrement stressante et pénible à suivre. J'ai trouvé ce film beaucoup trop triste et beaucoup trop dur.
« Percutant et sans détour » voilà ce qui me vient en repensant à Divines. Dounia rêve de réussite et d’argent mais malheureusement celle-ci vit dans un bidonville non loin d’une cité où elle finira par se rapprocher dangereusement d’une dealeuse respectée. La descente aux enfers est totale jusqu’à la dernière minute du film et on en ressort complètement retourné. La jeune actrice principale (sœur de la réalisatrice) nous livre une excellente prestation tantôt garçon manqué au langage de quartier tantôt féminine et charmeuse à l’extrême. Avec des films comme celui-ci, on peut encore avoir de l’espoir pour le cinéma français qui, il faut le dire, ne vole pas haut…