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    Les Habitants
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    54 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    859 abonnés 2 353 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2016
    J'ai adoré, le film sort presque du style documentaire, tant les personnages ont de choses intéressantes à raconter sur leurs vies, à la fois simples et compliquées et qui ressemblent à des fictions dialoguées.....
    Ce sont tous des couples,(males/ males, males/ femelles, femelles/ femelles) dont aucun vraiment ne ressort...
    Et pourtant ces visages sont beaux par leur banalité.....J'en retiens deux , les bacheliers qui veulent être psy, un beau pied de nez à tous les psychologues en herbe, qui trainent, nous les premiers, et les deux jeunes noirs tombeurs (accrochez vous aux dialogues proches du porno)......Pour le reste c'est la vie de tous les jours, de nos voisins, des banlieusards comme des provinciaux, ce ne sont que dialogues que le vent emporte et qu'il est important de saisir, autant pour le réalisateur , que pour les spectateurs....
    J'ai aimé aussi l'intelligence du montage, notamment les respirations sur la caravane roulant dans la campagne, respirations subtilement accompagnées de musique......Je conseille, on se sent moins seul....
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 avril 2016
    Consternant ! Depardon fait encore joujou avec son camescope avec la prétention d'offrir du cinéma-vérité cher à nos derniers soixante-huitards parisiens. Hélas, ce pseudo cinéma fait de bouts de ficelle pour tenter de rapporter un max est d'un ennui mortel .... comme ses précédentes oeuvres. Quel est l'intérêt de payer une place de cinéma pour voir des péronnelles déblatérer des futilités dans un décor unique ?
    En somme, de la barbe-à-papa: plein la bouche mais rien sous la dent.
    On est bien loin des excellents reportages et autres documentaires, eux réalisés avec finesse et technique par de jeunes professionnels avertis sur nos chaînes nationales.
    Les rares spectateurs présents dans la salle l'ont bien compris et ont fini par s'éclipser au bout d'une demi-heure quand ils ont compris le subterfuge.
    A éviter.
    Clovis22
    Clovis22

    9 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 mai 2016
    Plans fixes
    Jeux fixe
    Documentaire de la banalité
    On n adhère on se perd on readhère on se reperd zz
    flatroncine
    flatroncine

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2016
    Aller chercher la parole des habitants, dans leur ville. Les laissé parler, raconter ce qu'ils ont envie de raconter, sans question. Et cette parole parfois amusante, inquiétante, surprenante, dérangeante. Une autre façon d'entendre.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2016
    Qui n'a pas connu cette expérience quasi infantile, que de traverser des villages en voiture et de se dire que dans chacune des maisons qui bordent la route, se vivent des milliers de vies, toutes aussi différentes les unes des autres ? C'est bien ce que nous propose Depardon dans son nouveau long-métrage. Il n'y a pas de compassion, de jugement, d'ironie ou de douleur dans son regard. Le photographe pose sa caméra dans une caravane et filme avec douceur et respect, une conversation entre deux êtres, trouvés dans un endroit épars de la France. Le plus intéressant du film se situe dans les déambulations de la caravane sur les routes et son arrivée sur une place française. La caméra fixe le véhicule stationné pendant de longues minutes et le spectateur ne pet pas s'empêcher d'attraper un bout de rue, un morceau de magasin, pour identifier la ville où il se trouve. Le talent du cinéaste permet de rendre vivante une expérience qui aurait pu être ennuyeuse, ou statique, et de projeter le spectateur dans le même voyage qu'il a lui-même engagé. On écoute alors ces gens, ces vraies gens, parler de leurs vies, d'amour beaucoup, de projets d'avenir, de souffrance, de travail, d'étude, d'éducation ,bref de tout ce qui constitue le substrat de la vie des habitants. "Les habitants" est une aventure unique, un récit certes parfois trop découpé, manquant de cohérence ou de ligne directrice, de personnes qui se battent pour rendre leurs existences plus justes et plus belles. On peut rêve que cette œuvre aura été regardée par nos hommes d'état, dont ils auront essayé de percevoir un peu de chair à leurs statistiques nationales.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 059 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2016
    Lorsque j'ai pour la première fois entendu parler du projet de faire parler des gens devant une caméra pour continuer leurs discussion, j'ai eu adorer ce que peut faire Depardon, je le sentais moyennement comme procédé, car forcément ce que l'on observe on le modifie. Seulement voilà je sais aussi que Depardon est le meilleur documentariste et qu'il a conscience de ça.

    Parce que ce n'est pas le même dispositif que lorsque l'on filme les Urgences psychiatriques, un tribunal ou autre, où forcément l'attention ne va pas être focalisé sur la caméra étant donné la gravité de l'échange, ici c'est du banal et donc forcément la caméra aura un impact beaucoup plus puissant, surtout qu'ils font ça pour la caméra.

    Ce matin, juste avant de voir le film, j'ai entendu Depardon sur France Culture parler de son film, dire qu'il ne filmait pas des ploucs (j'étais un peu surpris de l'utilisation de ce mot) et il justifiait ça par une différence entre Paris et la province (et il l'aime sa France des sous-préfectures, ça se voit), une différence de mentalité, une différence dans les discussions et surtout les gens seraient moins réservés, se livreraient plus facilement. Honnêtement je n'y crois pas forcément même s'il faut admettre que les gens simples sont plus spontanés en général.

    Et finalement après quelques instants les doutes sur le procédé se sont dissipés, on voit que Depardon dans son montage a compris et sait très bien qu'il n'aura jamais la vraie discussion puisqu'on commence avec des vieux qui n'ont juste rien à dire, ils parlent de la ville, des bâtiments qui sont beaux. Les cahiers disaient que le film était gênant et c'est vrai, il y a des moments de gêne, comme lorsque l'on est gêné de voir quelqu'un de "nature", ou quelqu'un qui est lui-même gêné... Parce que ce n'est en rien grave, c'est dans le procédé, on ne filme pas une vraie conversation dans la rue, on filme des gens à qui on demande de converser... et c'est le moment où il faut regarder leurs mains, leurs manies, leurs tics, on peut évaluer leur stress et je trouve ça assez touchant de voir des gens qui n'osent pas commencer à parler, de voir des gens se couper la parole... De voir une conversation et de voir l'un prendre l'ascendant sur l'autre...

    Parce que finalement lorsque la conversation reprend et qu'elle est intéressante certains, la majorité même finissent par se désinhiber et par avoir envie que la conversation continue, d'apprendre ce que l'autre a à leur dire ou de dire ce qu'ils ont à dire et si on voit par moment qu'ils se souviennent de la caméra, on voit aussi qu'ils arrivent à passer outre dans une certaine mesure (ne soyons pas dupe).

    Et voir ce Kevin des plages dire que sa copine doit avorter et montrer la caméra tout se retrouvant gêner de parler de ça "à tout le monde", c'est finalement assez puissant.

    D'ailleurs on peut établir plusieurs grands thèmes, mais chez les hommes ça parle beaucoup de sexe, chez les femmes de leurs copains, ex-maris, enfants (tout ensemble) et lorsqu'on a un adulte et son enfant de l'avenir, de mariage, de travail... Et finalement c'est vraiment touchant de voir ces thèmes universels abordés par des personnes différentes, qui ont les mêmes problèmes, avec des solutions différentes, avec des points de vue différents, mais où finalement tout se rejoint...

    Alors la question qui se pose est : Depardon a-t-il fait exprès de ne mettre que ces thèmes la dans son montage ? Il semblerait que non d'après son entretien à la radio, il aurait voulu mettre de la politique, mais les gens n'en parlaient quasiment pas. Ici on a juste une petite vieille qui se plaint du manque d'intégration à Villeneuve (si je ne me trompe pas) des immigrés et que fut un temps les anciens immigrés faisaient l'effort de parler français, de vivre à la française.

    La religion est abordée également une fois, avec deux filles totalement à la ramasse qui disent que le Pape peut changer la Bible comme ça, pour la faire coller à l'air du temps. Je trouve ça assez intéressant de voir, de voir l'incompréhension et finalement les préjugés, l'ignorance vis-à-vis de notre propre civilisation.

    Si je n'ai pas été touché comme j'ai pu l'être par la trilogie profils paysans, les Habitants reste néanmoins un film qui montre la France, qui s'intéresse à ses habitants, qui leur offre la parole, qui écoute leur vie de tous les jours, qui la recueille et où le dispositif finit par disparaître un peu pour laisser place à la France. Parce que là les gens ne font pas semblant, avec la sobriété du plan fixe on ne peut pas tricher, on voit s'ils sont gênés, s'ils en rajoutent pour la caméra, s'ils ont peur... On voit tout. D'ailleurs il n'y a que très peu de coupes.

    Et pour conclure je tiens à dire que la photographie est à nouveau sublime et que ces plans fixes sur la caravane où les habitants viennent parler est filmée dans la ville rappellent toute la beauté des photos de Depardon lors de son tour de France (et les longs plans qui suivent la caravane ne sont pas en reste).

    La vie existe.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2016
    Le dernier film du génial Raymond Depardon repose sur un dispositif à la fois modeste et génial.

    Depardon se promène en France avec une vieille caravane, et invite les quidams rencontrés dans la rue à poursuivre leur conversation dans la caravane.

    Le résultat est émouvant et glaçant.

    On est d'abord extrêmement surpris de la profondeur des conversations. Bien sûr, Depardon a probablement éliminé toutes les conversations insignifiantes au montage, mais ce qui reste dresse un tableau à la fois complet et impitoyable de la condition humaine : appréhension de s'engager dans la vie d'adulte, incommunicabilité entre les êtres, espoirs et déceptions...

    Si les relations d'amitiés ou parents/enfants sont assez touchantes dans le film, on ne peut être qu'attérés par ce que les différentes conversations donnent à voir des relations hommes/femmes dans la France d'aujourd'hui : divorce, violences conjugales, femmes abaissées au rang d'objet sexuel (la terrible conversation des deux potes de banlieue), incompréhension mutuelle (le couple dans lequel la femme ne supporte pas de dormir avec un homme), légèreté coupable du garçon qui ne veut plus de sa copine si elle veut garder son bébé ("elle n'a même pas le permis").

    Edifiant, le film de Depardon ne nous encourage pas à être optimiste quant à l'humanité. Au final, si on excepte le premier couple et dans une moindre mesure le dernier, le tableau présenté est surtout empreint de solitude, d'espoirs incertains et de craintes réelles.
    Maxence!
    Maxence!

    15 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2016
    On se dit que les acteurs jouent trop bien, si juste malgré la caméra. Belle invitation à une exploration de la France populaire pour partager les galères et les joies, les divorces, les points de vue parfois saugrenus, les regrets, les espoirs, les petites bassesses comme les grands projets.
    Sylvain P
    Sylvain P

    335 abonnés 1 355 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2016
    Les Habitants de France discutent, de tout, en duo. Ils sont parfois profonds, parfois idiots, parfois beaux, parfois méchants, parfois amoureux, parfois dans l'illégalité, parfois nostalgiques... Bref, ils sont la France. Si on ne peut rien en tirer statistiquement, Les Habitants dresse un portrait des préoccupations de 2015. Un beau document pour la postérité.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2016
    Un Depardon de bon cru. Documentaire humaniste avec des plans fixes magiques d'un réel intérêt sociologique et artistique. Captivant.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2016
    Par sa simplicité et des femmes et hommes attachants et hauts en couleur, Les Habitants est un documentaire passionnant, extrêmement touchant et inépuisable, tant ces discussions sont envoûtantes et belles et que beaucoup de thèmes y sont abordés. Le nouveau film de Raymond Depardon donne du baume au cœur en laissant la population s'exprimer, et ça fait beaucoup de bien.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2016
    Le film de Depardon ne prétend pas donner une image exhaustive de la France mais il en livre un beau portrait, plus nuancé qu’il n’y paraît.

    LA SUITE :
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2016
    Dans quelle France vivons-nous ? Et qui sont les gens qui peuplent ce territoire complexe et protéiforme ? A ces questions essentielles et restant pourtant lettre morte dans le cinéma français, le journaliste, scénariste, photographe et réalisateur Raymond Depardon a tenté d’y répondre. De la plus simple et belle des manières.

    On ne peut faire plus dépouillé. Une caméra posée dans une caravane, fixant une table où deux personnes peuvent converser. Charleville-Mézières, Nice, Sète, Cherbourg, le cinéaste est allé aux quatre coins de la France pour donner la parole, dans une liberté totale, aux habitants. Les interpellant dans la rue ou à une terrasse de café, Depardon les invite à poursuivre leur conversation dans sa caravane. Le résultat est tout simplement édifiant.

    Ce n’est pas un mais deux cadres qui composent les images des Habitants. Celui au premier plan, où l’on voit un père et son fils, un mari et sa femme ou deux potes en train d’échanger. Puis le paysage qui transparait par la fenêtre, en arrière-plan du tête à tête improvisé. Le privé et le public se mélangent alors pour former un tableau composite, aux significations multiples.

    La solitude (des parents se sentant inutiles après le départ de leurs enfants / d’un veuf encore en plein deuil) est ce qui transparait peut-être le plus de l’analyse sociologique du photographe. Mais au-delà de leurs propos, aussi fondamentaux qu’anodins, le génie de l’œuvre vient du fait que ces gens sont conscients d’être filmés. Par ce procédé, cela ne les empêche pas d’être dans le lâcher prise le plus total.

    Malgré cela, le spectateur ne se sentira pas voyeur comme il pourrait éprouver un malin plaisir à regarder une émission de télé réalité. Il sentira au contraire que la plupart des Français s’interrogent sur les mêmes débats et subissent les mêmes inquiétudes. Hétérogènes, et pourtant unis.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    153 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2020
    Les habitants, Raymond Depardon, poursuit sa démarche de recherche de portraits des français du quotidien.
    En 2016, il attelle une caravane à son studio ambulant et va la poser dans les petites villes de France. Véritable Photomaton itinérant, Depardon, à son habitude, pose la caméra et laisse faire, sans commentaires, sans voix-off, sans analyses et sans jugements. Les gens ont des conversations banales, des silences, des regards, des gestes anodins, des attitudes quotidiennes. De Bar-le-Duc à Nice, de Calais à Sète, de Cherbourg à Charleville-Mézières, portraits de provinciaux, comme il le ferait partout ailleurs et comme il l'a fait partout dans le monde.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 avril 2016
    Raymond Depardon dévoile un instantané de la société française et de ses "habitants". Et bouleverse à nouveau.
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