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PaulGe G
112 abonnés
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4,0
Publiée le 8 janvier 2017
c'est l'histoire d'une maitresse d'école, de ces élèves, des parents. c'est d'une simplicité et d'une vérité étourdissante mené par Sara Forestier fabuleuse, les autres comédiens sont d'une justesse qui mérite l'éloge., une très belle mise en scène qui ne force pas la dose, qui montre, la vie comme elle est, et nous fait passer un excellent moment.
Ce film relate la chronique de la vie d'une école parisienne. Rien de fulgurant, si ce n'est l'hymne à ce corps enseignant si souvent critiqué, condamné, malmené. La plupart des acteurs de l'école sont présents et/ou nommés. Les "bidules" de l'éducation nationale sont aussi mentionnés : PPRE, AVS, RASED... Les rôles sont distribués : il y a le fils de l'enseignante, dans la classe de sa mère, il y a Sacha (étymologiquement, c'est celui qui repousse, c'est une déclinaison d'Alexandre). Ici, Sacha repousse par son odeur : il ne se lave pas, n'a pas de vêtements propres. Problème d'hygiène ? Maltraitance ? Négligence ? Carence de soins ? Il ne sais pas prendre soin de lui. Il y a les salaires des professeurs des écoles, leur dévouement, leur implication, leur rôle essentiel dans l'émergence de l'estime de soi. C'est une fonction fondamentale de l'école avant même ou conjointement à sa mission de transmission de connaissances. Il y a madame Duru, l'AVS, qui permet à une enfant différente (probablement autiste) de trouver et de prendre sa place. Cette AVS, qu'on oublie d'aller chercher lors des réunions d'équipe de suivi de scolarisation. Il y a cette question aussi fondamentale qui est posée : est-il sain qu'un adulte passe toute sa journée avec des enfants ? Il y a l'inspecteur, dans sa position la plus infantilisante qui soit, ridicule à dire aux élèves : "vous ne me voyez pas, je suis transparent". Et puis, j'adore Sara Forestier, je la trouve touchante de vérité. "Primaire" nous emmène dans une succession d'anecdotes, qui font chronique d'une vie d'école. C'est bien de donner à voir cela au grand public, mais le public sera-t-il au rendez-vous ?
Sporadiquement des films prenant le cadre scolaire nous parviennent sur les écrans, surtout des productions françaises, mais aussi quelques productions étrangères (« Esprits rebelles » pour les Etats-Unis, « Le Disciple » pour la Russie ou « L’Ennemi de la classe » pour la Slovénie par exemple). Le plus souvent l’école n’est que le contexte ou le décor d’une histoire toute autre alors qu’ici, avec « Primaire », Hélène Angel entend autopsier l’état de notre école par le prisme d’une institutrice chevronnée en pleine remise question. L’école est donc ici au cœur de l’histoire.
On est dans le cadre de la fiction et non du documentaire comme ont pu l’être les succès d’estime, critique et public français que sont « Etre et avoir » qui se déroulait dans une classe de maternelle (près de deux millions d’entrées) et « Entre les murs » (Palme d’Or au Festival de Cannes). Le film se rapproche peut-être plus de « Ca commence aujourd’hui » de Bertrand Tavernier avec Philippe Torreton en instituteur tout terrain ou de « La Classe de neige » de Claude Miller. Bref, le cinéma français aime son éducation nationale et en faire un sujet de cinéma.
Ce qui est intéressant ici c’est, qu’en dépit de bonnes tranches de fiction, l’aspect documentaire n’est jamais très loin. Essentiellement dans les scènes de classe. C’est ce qui donne tout son sel au film et lui confère un aspect réaliste très réussi. Le naturel des jeunes enfants (le jeune Albert Cousi qui incarne le fils de l’institutrice en tête) joue pour beaucoup dans cette impression. On est véritablement immergés dans une classe de CM2 lorsque les cours commencent. Mais la clé de voûte de la réussite de « Primaire » est à mettre au crédit de Sara Forestier qui livre avec le rôle de cette professeur des écoles très investie une prestation époustouflante, vibrante et pleine de force et de sensibilité mêlées.
Les petits détails qui font d’une école primaire un univers plein d’énergie et de moments de colère, d’émotion ou de rires sont tellement nombreux qu’il n’était peut-être pas nécessaire de rajouter une histoire d’amour là-dedans. Les scène avec Vincent Elbaz semblent donc un peu fades et rallongent inutilement le film pour rien. Dans une moindre mesure, celles avec le personnage de Sasha qui tient plus de l’aspect social que scolaire n’étaient pas non plus indispensables. Hélène Angel signe un beau film gorgé d’émotions et de touchants instants qui était cependant à la limite de trop s’éparpiller. L’honneur est sauf.
Un scénario formaté pour plaire à un grand et large public. Plusieurs angles, peut-être finalement trop nombreux : l'enseignement (ici primaire, avec les fondamentaux comme la lecture et l'écriture), les élèves en difficulté, la critique de la pédagogie officielle et imposée avec son verbiage et son système, la tenue de la classe, la violence physique et/ou verbale des enfants entre-eux, parfois sans limite. Des enseignants qui ont la foi ou sont désabusés. Ceux qui entendent rester dans le rôle qui est le leur. Etre professeure des écoles (puisque le propos est ici tenu au féminin) ce n'est pas être la mère de l'enfant, ni assistante sociale. Mais être professeure des écoles c'est aussi parfois avoir un gamin du même âge à la maison, à éduquer dans et hors du système. Pas facile quand le gamin en question est dans la classe de sa mère, qu'il habite avec elle (elle est séparée du père) dans un appartement de fonction au sein même de l'école et qu'ainsi toutes les frontières entres les différentes sphères ont tendance à s'effacer (spoiler: ce que l'enfant en question finira par mal vivre poussant l'héroïne à devoir se remettre en question) . A la différence d'autres films à succès sur l'enseignement, proches du reportage documentaire ou s'en revendiquant, les aspects militants ne sont ici qu'effleurés. Une immersion avec son lot de bons sentiments.
L'année commence bien pour moi cinématographiquement parlant ce film est excellent de bout en bout et moi qui n'aime pas du tout Sara Forestier je l'ai trouvé plutôt très bien , agréable et vrai bonne surprise j'espère qu'il aura le succès qu'il mérite
Le film oscille entre comédie dramatique et réalité. Au montage, la réalisatrice a mélangé les scènes écrites et les scènes d'improvisation avec les enfants lors des répétitions. Cela donne une vraie spontaniété au film. La réalisatrice nous parle des obstacles de l'apprentissage, de l'intégration des élèves handicapés, et de la maltraitance à travers le jeune Sacha. Tout ceci est abordé avec beaucoup de rigueur. Le film est plutot bien rythmé meme si il y a parfois quelques faiblesses Florence est une femme passionnée et passionnelle. Le portrait est beau. La jeune professeure des écoles se dévoue pour son métier. L'expérience qu'elle va traverser avec Sacha va la faire changer. Elle sait désormais qu'elle ne peut pas sauver le monde. Le rôle est fait pour Sara Forestier, jeune femme exaltée et très naturel. Vincent Elbaz est Mathieu. Les scènes entre les deux personnages amènent un peu de douceur à l'ensemble
Primaire est un beau portrait de femme et un joli hommage au corps enseignant et à l'humain. L'histoire, comme le film, est simple et généreuse.
Un joli petit film qui aurait pu faire un excellent téléfilm. Mais la fable est trop mignonne et ne ressemble pas à la réalité du monde de l'école d'aujourd'hui.
Voici un très beau film dramatique sur une institutrice en classe de CM2. Elle a un logement dans l'école et son fils est scolarisé dans sa classe. Elle prend son métier très à coeur et c'est vraiment une institutrice formidable. Elle va être amenée à s'inquiéter énormément pour un élève garçon en difficulté familiale et sociale, ce qui va causer des problèmes. Cette histoire est vraiment poignante, bouleversante, touchante.
Un film assez émouvant, avec lequel on traverse plusieurs émotions .. le rire, la joie, la nostalgie de l'école, on assiste à la passion de l'institutrice qu'incarne sara forestier avec un jeu d'actrice très convaincant, juste et touchant. Grand bravo aux enfants qui sont formidables, naturels et qui nous rappellent nos bêtises d'autrefois ! En somme, un film tres agréable à regarder.
Au cœur du film, une profession. Professeur des écoles. Authentique et passionné, Primaire offre une plongée fascinante dans le monde de l’enseignement. Sara Forestier, qui navigue entre force et fragilité, incarne avec justesse les certitudes et les doutes d’un métier qui dépasse les frontières d’un simple travail. Entre altruisme, idéalisme et distance nécessaire, le portrait brossé est celui d’une vocation qui apporte son lot d’émotions. Louée d’un côté, malmenée de l’autre, mais toujours exposée avec bienveillance.
Un film qui se veut réaliste mais qui est parfois un peu caricatural. Ne pensez pas voir un documentaire, Primaire est un film dramatique sur la passion d'un métier.
Après "être et avoir" voici un nouveau film sur le thème "scolaire. Contrairement à "être et avoir" ; on se retrouve au sein d'une classe de primaire ou chacun des élèves jouent un rôle bien précis. Et ou le sujet ne se limite pas aux problèmes de classe... Le fils de l'instit est au sein de sa classe, il y a des bons éléments, des moins bons... Mais chacun ont une bonne harmonie et Sara Forestier interprète son rôle avec brio. Mettant en avant les avantages, mais aussi les inconvénients du métier (même s'il s'agit d'une fonctionnaire comme certains le souligneront^^). On est vite pris au centre du film et on s'attache aux personnages assez rapidement. Sara Forestier, jongle entre son rôle d'instit, et celui d'être une femme (et donc avec ses aléas...). Et elle le fait parfaitement bien (tout comme les autres acteurs, enfants compris). On sent une réelle cohésion de la part de tout le monde et l'histoire ne nous laisse pas le temps de nous reposer sur nos lauriers. Certaines scènes tireront peut être une larme auprès du spectateur... Mais le tout, sans que cela en fasse des tonnes. Les émotions sont là, et on retrouverait un peu de nostalgie à voir le déroulement de la classe et ses à cotés. Evidemment pas de twist final ou autre. On est pas là, pour voir un blockbuster US ; mais bien un film que l'on pourrait presque classifier de documentaire tellement on se sent proche de tout se petit monde (avec un petit plus, pour le fils de l'instit). Bref, la BA en montre peut être un peu trop mais le film vaut le coup d'œil et qui pourrait se voir à contrario avec "être ou avoir" ou le prof s'implique seulement au sein d'une classe de 4ème. Ce qui ajoute un peu d'empathie et de bon sentiment. Une véritable bouffée d'air frais, ou bon nombre de spectateur se reconnaitront peut être dans un des élèves. Un film qui mérite d'être vu, même dans le cadre scolaire (là ou "être et avoir" jonglé souvent avec la vulgarité dont font souvent preuve les élèves du collège). Ici, tout cela reste sobre et offre un point de vue différent avec ce que l'on peut voir habituellement dans ce type de film / docu qui cic mèle émotion et humour avec brio. Dernier petit bémol, on ne peut nier que l'histoire du personnage ; vu la société actuelle ; fait vaguement cliché... Tout comme la vie à l'école qui est montré à grands traits un tout petit peu réducteurs... Ouvrant de la part de la réalisatrice, plusieurs pistes... Mais n'étant jamais exploré jusqu'au bout et ou chacune de fins s'avèrent quand même plus décevante que convaincante. Mis à part cela, le film est plutôt bien réussi et les enfants jouent avec brio!
Vu en avant-première surprise, déception. Un film qui se confine dans les clichés de la gnangantise que peut être le cinéma français grand public d'aujourd'hui : un mélo-drame faussement émouvant, des acteurs pour la plupart pénibles dans leurs faux problèmes relationnels et une histoire qui tourne en rond sans vraiment décoller, pour finalement laisser un désagréable goût d'ennui. Finalement, ça raconte quoi ? Sinon, pour le côté positif, on voit le film comme un divertissement (dont il ne faut rien attendre) mais qui arrive, sans aller à nous captiver, à nous distraire.
C’est l’émotion qu’elle a ressentie lorsque son propre fils est arrivé à la fin de son parcours à l’école primaire qui a déclenché chez Hélène Angel l’idée et l’envie de réaliser un film se déroulant dans une classe de CM2. Désirant que son film soit le plus juste possible, elle a passé beaucoup de temps dans des classes, durant deux années, afin de comprendre de l’intérieur le métier de professeur des écoles. Dans un premier temps, elle n’arrivait pas à trouver l’actrice ou l’acteur le plus à même d’interpréter ce héros particulier et puis la chance lui a souri : elle a fini par trouver la guerrière qu’il lui fallait, la comédienne parfaite pour ce rôle difficile, Sara Forestier. Très bien documenté, passionnant de bout en bout, porté par une magnifique comédienne, "Primaire" est un hymne réussi et très sincère au difficile métier de professeur des écoles.