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Xavi_de_Paris
300 abonnés
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3,5
Publiée le 1 avril 2019
Un film de zombies pour le moins original, à la française, subtil mélange entre horreur pure et film d'auteur. Cela s'apparente parfois à du remplissage, mais mine de rien quelques petits rebondissements viennent émailler le récit par touches. Cela manque un peu d'intensité et de "mordant" par rapport à ce qui se fait d'habitude dans le genre, mais pourquoi pas ? On ne peut retirer la sincérité du geste en tout cas.
Film de zombies et huit clos dans un hosmanien parisien, en ces temps de confinement, c'est le film à voir. Parce que, sous ses airs de premier film fragile, se cache une vraie idée du questionnement de la solitude face à l'apocalypse. Anders Danielsen Lie y campe un personnage qui, à force de ruminer du chaos qui l'entour, en référence à cette scène ou il amorce un jogging dans l'immeuble, tombe peu à peu dans une folie liée à son emprisonnement et son extrême isolement. Novateur dans le genre de l'horreur, le film est une réussite d'ambition dans le scénario. Il manque du budget pour valoriser le tout, mais l'idée de base est très pertinente.
Une réalisation plate avec des acteurs transparents et des zombies pas crédibles du tout. L'histoire quant à elle est mal ficelée et n'a aucun intérêt. Pendant la grande majorité du film on voit le personnage principal tourner en rond sans but et cela est soporifique. Une oeuvre inutile.
Film de zombies à la française, c'est-à-dire avec un minimum d’effets et un minimum d’action. C’est tout de même efficace et pas inintéressant de suivre les affres de la quasi solitude du personnage central. Il y a de très bonnes idées (le personnage du zombie coincé dans l’ascenseur, le personnage qui ne fait plus la pat entre réalité et fantasme) et des moments malheureusement plus longs, limite ennuyants. Le peu de charisme de l’acteur principal n’arrange pas les choses et les scènes dialoguées sont les moins réussies (ce qui tombe bien, c’est que la plupart des scènes sont silencieuses). Dominique Rocher reste quand même un cinéaste à suivre.
Pas mal dans l'ensemble si on se réfère à 28 jours plus tard, zombie et seul au monde. Un film four tous mais interresant pour un film français apocalyptique assez minimaliste mais efficace. On entre aussi dans l'aire de Shining par moment. Un huit clos avec de l'humour et du drame, du suspens.
Partant d'un scénario bien connu mais diablement efficace, les premières minutes du film sont envoûtantes. Malheureusement le rythme s'essouffle très vite et l'ennui s'installe peu à peu... Il n'y a que très peu de scènes réellement captivante et au final on tient ici un faux clone de "28 jours plus tard" dont le film s'inspire clairement. Dommage.
Et bin j'ai bien aimé! Les décors (en mode huit clos dans un immeuble bourgeois), l'atmosphère, l'idée générale, le jeu des acteurs, des scènes et des idées sympas (le zombie dans l'ascenseur, le suicide qui perfore le plafond, le chat, la batterie), ...Le seul défaut est qu'on a aucune notion du temps qui passe, ce qui est un peu dommage, n'arrivant pas trop à se projeter pour s'identifier au protagoniste, et ainsi saisir la lente dégradation de santé mentale, l'ennui et la faim. Une bonne surprise malgré tout, qui m'a fait penser à "Dans la Brume" avec Romain Duris et qui prouve qu'on peut faire des très bon films du genre fantastiques/horreur en France!
Un pitch classique : un Robinson Crusoé face à une invasion de zombies. Des questions classiques aussi : est-il le seul survivant ? Très vite le ton est donné avec des premiers indices hors-champ (spoiler: les cris lointains ), mais le parti pris du film n'est pas de faire sursauter à tout prix : les zombies n'apparaissent pas à un coin de mur, ils sont visibles, courent et ont de la force, mais le héros les attire, joue avec eux, leur parle... Bref, pas une opposition frontale entre eux et pas de tuerie de masse. Même si le film finit par user des ficelles un peu plus épaisses pour tenir son heure et demi et reprend quelques fois les mêmes chemins, il réussit à instiller régulièrement des ingrédients nouveaux nous maintenant pleinement investis. Le film a également le mérite de traiter de la folie du personnage de manière subtile plutôt que de lui faire pousser des cris incessants et de lui faire avoir des hallucinations morbides. "La nuit a dévoré le monde", parvient à renouveler le genre par son style plus que par son contenu, c'est certain, mais laisse l'agréable impression d'avoir assiste à un vrai morceau de cinéma, loin des simples joujoux spectaculaires et bankables.
Avec un titre pareil qui sent le court métrage d'arts et d'essais pour bobo parisien on pouvait craindre le pire. Au final, malgré le jeu d'acteurs mauvais, les longueurs pénibles , les invraisemblances, la musique horripilante et le ridicule des décors et des "zombies" il y a dans ce film de bons moments, de bonnes idées malgré tout. 2 étoiles pour le courage d'avoir essayé.
un film de zombie qui aurait pu être bien mais qui est juste passable. Déjà l'acteur principal n'est pas formidable et d'autre part on n'est pas très sûr de l'intention finale du réalisateur. Néanmoins ca se regarde assez bien et dans tire pas en longueur.
Après une première demi-heure parfaitement exécutée et tenue, La Nuit a dévoré le monde s’essouffle et répète un dispositif de mise en scène insuffisant pour tenir sur la durée : le quotidien confiné de Sam oscille entre la tragédie et le burlesque, en témoignent ses sursauts créatifs et sportifs, entre la réalité et les mirages, interroge en cela la solitude subie comme mode de vie après une rupture douloureuse – l’introduction contraint notre protagoniste principal à spoiler: revoir son ex pour récupérer des affaires – étendue à tout isolement dans un cadre pandémique. En cela, le film anticipe de façon saisissante la Covid-19 tout en refusant la grandiloquence et en limitant l’effet gore : la survie parmi les zombies prend des aspects de visite immobilière puisqu’intégrée à un immeuble dans lequel les lots de copropriété offrent autant de visites d’intérieurs révélant le caractère des personnes qui y habitent. Le trou réalisé dans le sol d’un étage par un coup de fusil dessine un œil symbolique, métaphore filée d’une œuvre axée sur l’observation d’autrui comme condition nécessaire à la définition de l’individu. Voilà donc une proposition intelligente et singulière dans le paysage audiovisuel français, même si elle demeure inaboutie et redondante.
Un film de zombie à la française, c'est déjà curieux. Quand celui-ci opte pour une approche très minimaliste afin d'évoquer les problèmes de communication, c'est encore plus curieux. Alors que dire sinon que le résultat, en dépit d'un petit manque d'originalité dans les péripéties, s'avère à la hauteur des attentes? Quasiment sans dialogues, sans exagérer sur l'action et en plongeant peu à peu dans la psychologie de son personnage central quasi unique, le film se montre presque hypnotique et d'un cachet franchement singulier dans cet exercice. Il n'est pas exempt de maladresses mais est quand même efficace.
Après le script de "dans la brume" qui fut un échec commercial, Dominique Rocher enchaine sur La nuit a dévoré le monde, avec un budget ré-ajusté xD Du coup ça se sent, c'est très cheap, la ou le film pourrait se rattraper grâce a un script qui ne coute pas des millions, il le fait mal, c'est peu immersif et l'acteur principal ne casse pas des briques.. D'ailleurs, pourquoi allez chercher des acteurs a l'autre bout du monde sans talent, alors que c'est facilement trouvable en France.. Et il y en a même quelques un avec du talent. Le real se justifie en expliquant qu'il se sent européen, et qu'il veut des acteurs de toute nationalité. Ok pourquoi pas.. Mais du coup pourquoi ne produit il pas ses films à l’étranger aussi ? Peut être pour profiter du CNC ? Européen mais pas pour tout apparemment. Bref pour en revenir au film, c'est médiocre. 1.5/5
Au ressenti, j'aurai mis un demi-point en moins, car je me suis ennuyé à certains moments. Mais le niveau d'ennui était fort correct pour un film où il n'y a qu'un seul personnage (du moins doué de conscience) pendant les 9/10 du film ! Par cette note je félicite l'acteur principal pour son rôle pas du tout évident mais maîtrisé. En mon sens, ce film représente bien ce qui pourrait arriver à une personne se retrouvant seule au milieu d'une apocalypse zombie.