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Yves G.
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3,0
Publiée le 9 mars 2018
En se réveillant, Sam a une bien mauvaise surprise. La nuit a dévoré le monde le laissant seul, en plein cœur de Paris, dans un appartement assiégé par des zombies peu amènes.
Le film de zombies est un genre cinématographique qui connut son âge d'or dans les années 70 et 80 avant de s'essouffler. Il est revenu en vogue dans les années 2000 avec de vraies réussites telles que "28 jours plus tard", "World War Z" ou "The Last Girl" sans oublier la BD/série "The Walking Dead". Mais dans ce genre, la France est bizarrement absente au point que je serais bien en mal de citer un seul film de zombie français - sauf à rattacher à ce genre l'excellente série "Les Revenants" du désormais célèbre Robin Campillo.
"La Nuit a dévoré le monde" est un film de zombie terriblement français, à sa façon de revisiter ce sous-genre, loin de l'horreur et du fantastique. Je fais d'ailleurs le pari que cela lui vaudra un certaine curiosité chez les cinéphiles étrangers. Même si l'ambiance en est pesante, pas de jump scare, d'éviscération, de course poursuite. Rien sinon la réclusion d'un homme qui tente de survivre en se défendant contre la menace extérieure des zombies qui l'encerclent et à la menace intérieure de la folie qui guette.
Rien de plus difficile que de filmer un homme seul. Faute d'utiliser les mots - ou une voix off qui pèserait des tonnes - le réalisateur est condamné à rendre chacun de ses gestes parfaitement lisibles. Pour faire comprendre l'écoulement du temps, il doit recourir à des artifices : les saisons qui passent, un calendrier au mur. Dominique Rocher et ses coscénaristes peinent à donner du rythme à une histoire qui en aurait eu bien besoin. L'excellent Anders Danielsen Lie ("Oslo, 31 août", "Ce sentiment de l'été") a beau payer de sa personne, on s'ennuie ferme. Et ce n'est pas l'apparition bien tardive de Golfshiteh Faharani qui réveillera le spectateur de l'endormissement dans lequel il avait glissé.
J’avoue que je suis assez partagé sur ce film car, après un début remarquable, on tombe vite dans l’aspect conventionnel d’un énième film de zombies, certes bien réalisé mais qui tourne un peu en rond ... je me suis un peu ennuyé ... �
Très belle variation sur le film de survivant. On a très peur au début, lors d'une brève phase où la question des zombies s'installe. On frôle le ridicule, comme c'est souvent le cas avec les films d'horreur français. Mais rapidement le récit trouve sa ligne : un ridicule assumé dès qu'il est question des zombies (comme dans Shawn of the dead) et un belle réflexion sur la solitude et le sens de la survie en pleine apocalypse. Le second versant est évidemment de loin le plus développé. Le choix de l'acteur d'Oslo 31 août fait vraiment sens ici puisque les deux films se répondent l'un l'autre. Le scénario est bien construit, avec des rebondissements qui évitent que l'histoire ne tourne en rond. Ajoutons enfin qu'il y a un petit côté Hype/Arty/Bobo dans ce film de zombies qui se passe dans les beaux quartiers de Paris, chez des CSP magnifiquement meublés, avec un héros qui est en mode "je m'habille chez Emmaüs et j'assume" et est un percussionniste expérimental. Mais c'est précisément le fait d'avoir importé les zombies dans cet univers là qui rend le film intéressant.
La nuit a dévoré le monde est un zombie domestiqué sans dents, mais moi j'ai voulu une bête affamée qui entre dans ma peau et y rester.
Pas vraiment un film d'horreur, La nuit a dévoré le monde ressemble plus au Seul au monde tourné dans un immeuble. Oui, l'histoire est assez originale et l'acteur principal (Anders Danielsen Lie) fait un bon travail ici mais je préfère mes zombies avec plus de faire, plus de suspense et violence.
Après "GRAVE", le cinéma d'horreur français continue sa petite percée dans la distribution d'envergure. Le choix du livre de Martin Page permet de se positionner sur un point de vue différent de ce que l'on connait classiquement dans le genre. Les maquillages et les décors sont totalement maîtrisés et prouvent le talent des techniciens français. Je ne suis pas fan du personnage principal qui ne se parle jamais, ne s'exclame jamais, ne jure jamais. Comment croire pour un film réaliste qu'une personne ne laisse jamais échapper un "m*rde" de temps en temps ?! Il y a une nécessaire lenteur, afin d'imprégner le spectateur et le laisser s'identifier aux personnages. Car enfin c'est bien le but : le spectateur ne manquera pas de se dire : "ah oui j'avais pas pensé à ça", ou "j'aurais fait fait autrement". Par contre le côté film d'auteur ressort justement dans cette forme de lenteur où, une fois que le spectateur a bien compris l'enjeu de la scène et s'est identifié, ces scènes durent parfois quelques secondes de trop. Répété tout du long, cela devient un peu handicapant pour la première partie du film, celle de la découverte et de l'organisation.
Le film de genre a le vent en poupe en ce moment en France et c'est tant mieux. Ici nous croisons des zombies étonnement silencieux, de joli fantôme, un infesté (joué par un Denis Lavant fantastique) amical, nous entendons de la musique jouée avec les objets du quotidien. Empruntant à plusieurs styles ce film offre une vision différente du "Survival Horror", une oeuvre réussie et prometteuse.
Ben non, plutôt l'ennui a dévoré le film. Peu de dialogues, encore moins de monologues, aucunes explications sur rien, scénario sans aucun suspens, originalité assez proche du néant, film subventionné et pourtant sans moyens.... et enfin un acteur qui mériterais de se faire dévorer pour abréger nos souffrances. Si vous voulez un bon film français de zombies, regardez Goal of the dead, c'est puissant.
Ennuyeux et surtout plein d'invraisemblances, notamment celle de prendre Denis Lavant en figurant de luxe... La DA est belle, mais je me demande s'il en aurait pas fallu une plus cheap, collant aux canons de séries B.
Excellent film malheureusement présenté dans trop peu de salles : avec peu de moyens, sur un sujet rapidement glissant (les morts-vivants ce n'est pas franchement novateur) il s'articule autour de cette introspection forcée avec un excellent acteur principal, le tout étant fort bien filmé et des décors parfaits... bref très belle découverte !
Un bon film (d’auteur) de zombie qui travail très bien la psychologie du personnage, sa solitude etc. J’ai mis du temps à rentrer dedans et à prendre au sérieux l’histoire (milieu parisien, zombies pas super crédibles...) mais on finit vraiment par être pris. Les acteurs ne sont pas géniaux quand ils échangent ensemble mais une fois qu’on est seuls avec l’acteur principale c’est impec je trouve. Outres quelques défauts, j’aime ce film! Et il faut vraiment aller le voir en salle pour encourager le cinéma français à produire ce genre de films (films de genres): c’est assez rare pour être signalé.
La nuit a dévoré George et l'a recraché sans l'avoir digéré. Les quelques idées intéressantes du film (tentative de domestiquer le zombie, choix de la réclusion, danger d'aller vers l'autre...) sont reprises des différents films de zombies du mythique réalisateur. Bref, rien de neuf dans le cinéma français.
Film de zombies qui se passent a Paris dans un immeuble hausmanien .Face au chaos généralisé dans les rues notre homme interprété par un très bon Danielsen Lie résiste face a lui même et a sa solitude .Les deux seules rencontres qu'il fait sont un zombie coincé dans un ascenseur et une fille qu'il a blessé lui même par méprise. Dans un sursaut d'espoir notre héros finira par trouver une issue . Ce film n'a rien a voir avec ceux du même genre qui sont en général beaucoup plus remuant mais reste a voir. 3.3 sur 5.
Comme "Grave", le premier film de Dominique Rocher est une belle découverte. Nombreux sont les films de zombies, et beaucoup sont décevants, ou n'apportent rien au genre. Celui-ci sort du lot. Le scénario est efficace, la tension va crescendo, sans pour autant tomber dans le cliché du gore. Pas de décors lugubres, pas de crépuscules effrayants ni de clairs de lune démoniaque; les zombies apparaissent en plein jour, dans les rues de Paris. Et c'est justement ce qui les rend épouvantables. Le son est particulièrement bien exploité, la musique, les bruits, sont vibrants, presque vivants dans un monde éteint.
un film de zombies français qui n'est pas comme les autres . plus stressant que violent ! assez original ya peut etre pas d'action toute les 2 minutes c'est vraiment sympa . qui ilustre assez bien ce que ferait la pluârt des gens dans la vraie vie . un bon petit film de zombies Français des familles vraiment sympa