La Nuit a dévoré le monde
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152 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 14 mars 2018
Bien plus qu’un film de zombie, il ne faudrait pas se fier au pitch très réducteur.
Un huit-clos, un personnage d’abord mort dans un monde de vivant, puis vivant dans un monde de mort. Les scènes d’introduction et de conclusion du film laissant envisager la parenthèse psychologique de ce personnage tourmenté sur son île déserte.
Une fable quelque part, sortir d’un monde pour en découvrir un nouveau.
ElDjedj
ElDjedj

20 abonnés 123 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 11 mars 2018
L'indigence de moyens doit être compensé par un scénario riche et travaillé.
Mas ce n'est malheureusement pas le cas ici.
Je ne citerai pas l'intégralité des emprunts dont ce film fait preuve mais à titre d'exemple: (28 jours après, REC, La nuit des morts vivants, ...).
Le style zombis est surexploité. On ne peut se permettre d'en réitérer une épreuve sans innover.
Ce dont ici, le scénariste ne s'est pas donné la peine.
Ennui assuré et a contrario de ce que fait le protagoniste principal, à fuir.
Freakin  Geek
Freakin Geek

258 abonnés 884 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 13 mars 2018
Comme on pouvait le craindre, La Nuit A Dévoré Le Monde n’est clairement pas un film pour les amateurs d’horreur. L’épidémie zombie n’est ici qu’un prétexte pour une histoire d’isolement que trop rarement effrayante. C’est à se demander pourquoi piéger ainsi un public qui ne trouvera clairement pas la dose de frisson qu’il était venu chercher et prendre le risque au final de faire fuir les spectateurs amateurs de ce genre d’histoire qui pourront être rebutés à l’idée de voir des morts vivants. Parce qu’il ne soutient même pas la comparaison avec le pire film du genre sorti directement en DVD, le film de Dominique Rocher est une véritable honte qui risque de nuire encore plus aux films de genre français. [lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
axelle J.
axelle J.

123 abonnés 501 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 14 mars 2018
Ce film parle avant tout de la survie en terrain apocalyptique, de la solitude et du possible basculement dans la folie.
Le sujet est très bien traité et analysé.
Les zombies sont un peu too much mais comme je le disais le traitement de la survie, de la solitude et de la possible folie du protagoniste est bien rendu.
poet75
poet75

282 abonnés 703 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 9 mars 2018
Difficile de faire quelque chose de très original quand on réalise un film de zombies. Difficile de renouveler complètement le regard. Je ne suis pas un amateur de ce genre-là, mais chaque fois que j’ai l’occasion d’en voir un spécimen, j’ai toujours un peu une impression de déjà-vu. D’une certaine façon, quand on a vu un film de zombies, on les a tous vus !
Cela étant dit, il faut être juste et accorder à Dominique Rocher à la fois du savoir-faire et une petite touche de singularité. Qui plus est, c’est Paris qui est ici infesté de morts-vivants qui, comme dans tous les films de ce genre, cherchent à communiquer leur mal à ceux qui sont encore indemnes en se précipitant sur eux pour les mordre. Rien de nouveau de ce point de vue.
La petite particularité du film émane de son personnage central, Sam (Anders Danielsen Lie), qui, enfermé dans un immeuble où il s’était introduit à l’occasion d’une fête, s’y retrouve piégé. Le bâtiment est cerné par les zombies et le voilà contraint de survivre dans cet espace réduit en tâchant d’échapper aux attaques. Or, ce qui rend attachant ce personnage, c’est de le voir s’efforcer de préserver son humanité. Il ne cherche pas seulement à subsister en trouvant de la nourriture et en recueillant de l’eau de pluie, il veut aussi et surtout rester un homme à part entière. spoiler: Plusieurs scènes, les plus belles du film, soulignent cet aspect. Ainsi lorsque Sam, ayant découvert des cadavres, s’efforce de procéder à un rituel funèbre plutôt que de simplement se débarrasser d’eux. De même, chaque fois qu’il prend le temps de bavarder avec un des zombies enfermé dans un ascenseur (et joué par Denis Lavant) comme s’il avait affaire à un être humain normal. Cette recherche d’humanité va même jusqu’à un geste de compassion qui est, sans doute, le grand moment du film. La survenue de Sarah (Golshifteh Farahani), vers la fin de l’œuvre, rajoute encore quelque chose de spécifiquement humain. Elle aussi a réussi à se sauver des zombies, mais en adoptant une toute autre tactique que celle de Sam. Qu’est-ce qui est préférable ? Se barricader dans un immeuble ou courir de toit en toit sans jamais rester longtemps dans le même lieu ?

Hormis ces petites touches d’originalité, le film ne propose que la banalité propre à ce genre. Il y a du sang partout et des zombies à souhait ! Ceux qui veulent frissonner de peur ne seront pas déçus.
Ufuk K
Ufuk K

543 abonnés 1 522 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 12 mars 2018
" la nuit a dévore le monde " a suscité ma curiosité d'une part par son synopsis et d'autre part par ses critiques assez bonnes. En effet ce film de " mort vivant " n'a rien avoir avec les grosses machines américaine celui-ci est plus intimiste et minimaliste peut être un peu trop pour réellement adhérer à ce film qui parle de solitude également.
Mathias M.
Mathias M.

23 abonnés 13 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 13 mars 2018
Pour ceux qui aiment le genre. Les zombies dans les rues de Paris, ça change de L.A. ! Bien fait bien réalisé
Dkc
Dkc

24 abonnés 133 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 11 février 2018
voilà le vrai bon film de gerardmer 18, et de ce début d'année cinématographique ; dommage qu'il n'était pas en compétition. Et un film français fantastique avec quelque chose d'intelligent à dire, et un vrai suspense prenant. Un survival en milieu urbain ( immeuble bourgeois parisien : donc : exotique ) face à un monde extérieur hostile ( mais les zombies ne sont ils pas dans nos petites têtes troublées ? ), où la conscience esseulée sombre tout doucement dans la folie...
ffred
ffred

1 776 abonnés 4 060 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 13 mars 2018
Les films de genre français ne courent pas les rues. Les films de zombies encore moins. Deux bonnes raisons pour se laisser tenter par La nuit a dévoré le monde. Et puis le casting est plus qu’alléchant. Le norvégien Anders Danielson Lie (Oslo, 31 août) est parfait dans le rôle-titre. D’entrée, on s'attache à son personnage, on suit son parcours et son évolution avec beaucoup d’intérêt. La belle et talentueuse iranienne Golshifteh Farahani et le génial Denis Lavant l’accompagnent avantageusement. Plus qu’un film d’horreur avec zombies (peu de scènes gores), on est là devant une certaine métaphore de la société actuelle et la vie dans les grandes villes (solitude, méfiance des autres…). Pour un premier long métrage, la mise en scène (minimaliste) et le scénario (plus profond qu’il n’y parait) sont totalement maitrisés. Malgré le peu de moyens évident, le réalisateur arrive à imposer une ambiance particulière, aussi visuelle que sensorielle, associée à une tension de tous les instants. Un certain suspens nous tient en haleine tout au long d’un récit (étalé sur plusieurs mois) parsemé de quelques rebondissements bien amenés. L’ensemble s’avère être au final aussi réussi sur la forme que sur le fond. Voilà donc un premier film qui sort des sentiers battus, et qui, s’en pourtnat renouveler le genre, donne des lettres de noblesse (française) à un genre cinématographique jusqu’ici dévolu presque entièrement au cinéma américain. Et une belle révélation que celle du metteur en scène Dominique Rocher. On attend la suite avec impatience. Prenant et limite fascinant.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 14 mars 2018
j'ai était voir ce film en me disant que c'était pas terrible pour un film de genre français surtout zombie!es très franchement j'ai était très surpris même touché de voir cette réussite française assez minimalistes pour le genre, l'acteur es magnifique dans ca solitude touchantes es son organisation de survie dans un paris apocalyptique bande son genial a voir d'urgences bravos 👌
Jorik V
Jorik V

1 299 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 11 mars 2018
Quel magnifique titre que celui-ci. Un titre qui fait rêver de somptueux cauchemars, à la fois poétiques et monstrueux. Le film est-t-il de l’acabit de son appellation? Oui et non. La direction artistique est irréprochable et offre profusion de plans travaillés, plastiquement ahurissants de beauté (le plan aérien du toit de l’immeuble en est l’exemple parfait). Dominique Rocher montre un talent de mise en scène indubitable dès sa première réalisation. Sa maîtrise du cadrage et de l’espace sert parfaitement le scénario qu’il a choisi de porter à l’écran. En outre, il sait instaurer une atmosphère pesante en totale adéquation avec le sujet et la manière dont il utilise le décor de son immeuble haussmanien est en tous points optimale. C’est donc une entière réussite sur le plan formel bien qu’il manque tout de même d’une bonne dose d’angoisse et de tension.

Les tentatives de cinéma de genre à la française sont plutôt rares et c’est donc également un plaisir de voir un cinéaste s’atteler à la réalisation d’un tel projet. « La nuit a dévoré le monde » peut se voir comme le pendant auteuriste de « Seuls » sorti l’an passé, davantage à destination des adolescents. Mais il faut remonter à presque dix ans avec « La Horde » pour trouver un film de zombie hexagonal. Une série B plutôt pêchue et sympathique. Ici, la tonalité est beaucoup plus minimaliste voire épurée, froide. Ce sous-genre de l’horreur est souvent le reflet d’un penchant de nos sociétés ou d’un sous-texte politique et on dénote ici vaguement la peur de l’autre dans le comportement du personnage principal incarné par le norvégien Anders Danielsen Lie, quasiment seul à l’écran durant tout le long-métrage. Quant à l’absence d’explications sur l’épidémie, elle est conforme aux codes du genre qui en comporte beaucoup et que Rocher s’abstient de trop contourner malgré un abord à priori novateur.

Le choix de faire de son film un huis-clos avec un protagoniste devant apprendre à survivre seul est certainement un moyen de contourner l’absence de budget. Cependant, comme souvent dans ce type de procédé, il faut parvenir à garder l’attention du spectateur sur toute la durée d’un film. Et ici, si la première demi-heure accroche, il y a ensuite beaucoup de moments en creux. Au point d’en venir à se demander si un court ou un moyen-métrage n’aurait pas été un format plus adapté bien que la durée de l’œuvre soit assez brève pour éviter l’ennui. Il n’empêche, le scénario fourmille de petites idées même si on compte pas mal d’incohérences notamment comportementales (pourquoi Sam ne consulte pas les informations de son téléphone ou la télé pour comprendre ce qui est arrivé ?). On peut en revanche sans peine affirmer que la reconstitution d’un Paris dévasté par les morts-vivants est très réussie, de l’intérieur de l’immeuble aux quelques coins de rue utilisés. Au final, si on apprécie cet essai de cinéma d’horreur réflexif qui réserve son lot de scènes gores, il reste tout de même trop conceptuel et peu novateur.

Plus de critiques sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 2 février 2018
Excellente surprise ! Imaginer les zombies dans Paris pouvait faire craindre le pire pour un film français. Mais Anders Danielsen joue impeccablement son rôle et malgré quelques longueurs, la réalisation nous maintient toujours dans ce film surprenant.
T'es sérieux ?
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3 abonnés 65 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 9 mars 2018
Nul, consternant, inutile autant que navrant cette oeuvre française en partie subventionné par nos impôts est le symbole indéniable que l'argent public est parfois nocif.

Il est seul dans un immeuble parisien, la capitale est morte remplie de zombies.

Que raconte le film sinon la fuite et l'immigration, car oui si demain la France était envahie par une épidémie... Que ferions nous d'autre... Fuir ou nous battre ? Fuir la mort, le terrorisme, la guerre... Comme tous ces réfugiés qui dorment aux pieds des grands immeubles parisiens que la bien-pensance n'accueille pas chez elle !

L'argent public vous dis-je !
In Ciné Veritas
In Ciné Veritas

98 abonnés 922 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 20 mars 2018
Pour son premier long-métrage, Dominique Rocher aborde un genre peu visité par le cinéma français : le film de zombies. Un genre cinématographique qu’Yeon Sang-ho avait su efficacement dépoussiérer en 2016 avec Dernier train pour Busan. La nuit a dévoré le monde s’avère malheureusement plus classique et souvent plus maladroit que son aîné sud-coréen. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 8 mars 2018
En préférant aller se coucher, plutôt que de participer à la méga-teuf organisée par sa coloc, Sam a échappé au pire. Quand il se réveille, il est un quasi-survivant. Dans l’appartement vandalisé, le sol est jonché de cadavres. Idem dans les autres apparts dévastés de l'immeuble où seul grogne une sorte de Quasimodo coincé dans l’ascenseur. Plus inquiétant encore, quand il regarde par la fenêtre, les rues du quartier sont peuplées de zombies déchiquetés et agressifs, errant dans un paysage apocalyptique.
Après cette douce intro, bien trash, Il reste encore une heure de film, pour essayer de comprendre ce qui se passe et comment Sam va pouvoir se sortir de ce piège. Victime d’un vilain rêve ou d’un mauvais trip ? Revanche d’humanoïdes à son attitude individuelle de la veille ? Exercice de survie en milieu hostile ? La conclusion n’est guère convaincante. Avec d’autres amputés sanguinolents et d’autres flots de raisinet, les morts-vivants délivrent un indicible message. L'heure restante paraît longue...
Pour son premier film, Dominique Rocher réussit à faire trash et gore à la fois ! Plongeant le spectateur dans des abimes d’horreur et d’improbables métaphores autour de la culpabilité. « Ce qui se produit est cohérent avec la vision du monde du héros », se défend le réalisateur qui assure avoir voulu faire « un film mental et un film de genre ». Soit, mais en dépit des indéniables qualités plastiques du film et un acteur au sommet de l’ambiguïté, La nuit a dévoré le monde est un joli titre pour un contenu littéralement monstrueux.
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