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Hors Jeu
24 abonnés
20 critiques
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1,0
Publiée le 14 mai 2023
Tout long métrage implique un travail que le spectateur doit respecter mais je dois avouer que ce film a été un supplice. Vu en avant première à l'IMA ce samedi 13 mai, il m'a semblé interminable, techniquement c'est un échec tant les plans, la lumière et la couleur sont défaiillants. Le scénario est incompréhensible et truffé de répétitions durant presque 2heures...
12 ans après Sur la planche, à l'absolue radicalité, voici enfin le second long-métrage de fiction de Leïla Kilani, native de Casablanca. Cet objet hybride est aussi déconcertant que son prédécesseur mais sans doute un peu plus accessible au commun des cinéphiles, quoique. Sur les hauteurs de Tanger, une famille se dispute autour de la vente future d'une propriété, aussi luxuriante dans sa nature environnante que décadente et qui abrite, par ailleurs, dans un contraste saisissant, un bidonville. De lutte des classes il en est question dans Indivision et par conséquent de ... division, comme son titre peut le laisser entendre. Tout est raconté à travers les reportages live de Lina, 13 ans, destinés à ses nombreux followers. La fillette, muette volontairement dans la vie réelle, après la mort de sa mère, tient un journal filmé, sous le pseudonyme de Cicogna nera. Elle y documente sa passion d'ornithologue déjà réputée mais aussi toutes les turpitudes humaines qui ont lieu dans sa maison. Indivision ne choisit pas entre chronique sociale, documentaire sur les oiseaux, thriller, saga familiale et drame, ce qui, sur une durée de plus de 2 heures, crée beaucoup d'agitation à l'écran, à moins que ce ne soit une certaine confusion. C'est toujours excitant de suivre un film qui sort largement des sentiers battus mais il faut malgré tout faire montre de beaucoup de maîtrise dans le chaos, ce qui n'est pas toujours le cas ici, notamment du point de l'interprétation, très inégale.
Un pur chef d'oeuvre ! C'est un film rare et dense qui évoque Faulkner, Tchekhov et Vallès. Tout y est. La fin des mondes, la folle adolescence, la rébellion, la stupeur... S'il y a un film à voir, c'est celui là.
C est étrange, bordélique et joyeux . C est neuf et avec les défauts de ceux qui osent. La narration est bouillonnante, la mise en scène survoltée, et les plans surréalistes : C est un film ni poli ni bien élevé comme son héroïne, la jeune ado mutique . Elle filme trop et publie trop. Elle peut nous perdre, nous énerver .On l'aime et on la déteste. Elle nous échappe et s’impose pour ce qu’elle est. Une ado d’aujourd’hui. Elle est « trop. » On ne l oubliera pas, ni elle ni ce film beau et déstabilisant : Un film puissant.
Vu au festival du film arabe, un film impressionnant, qui traite de sujets actuels importants, comme l'écologie, l'injustice sociale et la famille. Un tourbillon enivrant d'images, musiques, sensations qui ne vous laissera pas indifférent. Bravo à la réalisatrice et aux acteurs/actrices!
Vu à Marseille en AP Mi polar mi drama: un vrai film qui te lache pas une seconde . Tu voudrais te mettre pepouze dans le fauteuil et t abreuver de bon easy watching : c est pas la came! J avais adoré le film de la réal marocaine- une histoire d ouvrières un peu putes un peu voleuses qui mettaient le feu à Tanger . Y a encore des feux ici . Des tas de feux, c est même le cœur du film. La, le film t embringue dans une trip sous acide avec une ado autiste, sa famille de dégénérés décadents, une révolution comme il y en a jamais eu . C est comme si Ulysse se barrait dans apocalypse now! C est fifou, sans limite et tu en sors stone. Essoré, heureux que des films comme celui ci puissent être fait et exister pour nous pauvres bingewatchers. La réal a dit qu elle voulait de Netflixer le regard . Pari réussi .
Leila Kilani est décidément une réalisatrice étonnante. Après SUR LA PLANCHE, elle signe un film libre, une fresque embrasée, une révolution. Il y a encore une petite place pour un cinéma poétique, filmé et monté sans concession. Une chronique d'un vieux monde qui s'écroule. Cours camarade !
La nouvelle fiction de Leïla Kilani est particulièrement décapante : tant dans la forme que dans le fond, la réalisatrice poursuit sa démarche radicale et inventive pour interroger le temps présent et appeler à renouveler les paradigmes. (...) On n’en sort pas indemne tant il est magnifique et puissamment dérangeant : son foisonnement est manifestement issu d’une profonde réflexion sur notre monde et son évolution (cf. notre entretien avec Leïla Kilani, qui dédie le film à sa fille). Lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures : http://africultures.com/indivision-de-leila-kilani-15872/