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    Rodin
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    2,0
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    177 critiques spectateurs

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    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2017
    Décidément, le biopic est un genre à la mode. Après « Neruda », « Jackie » et « Emily Dickinson », et avant « Churchill » et « Lou Andréas-Salomé », voici Rodin. Il faut dire qu'en ce centenaire de sa mort, il était difficile d'y échapper. Je me demande, à cette occasion, pourquoi les biopics sucitent autant d'engouement, tant ce genre me semble semé d'embûches. Pour l'instant, seul le film consacré à la poétesse Emily Dickinson m'a paru satisfaisant, et je remarque que, de toutes les personnalités que j'ai citées, elle est sans doute la moins connue.
    Mais venons-en à Rodin. A priori, sachant que la réalisation du film était confiée à Jacques Doillon, il y avait de quoi être confiant (même si le dernier film de ce cinéaste, « Mes Séances de Lutte », m'avait extrêmement déçu). On pouvait, en tout cas, être à peu près certain que le réalisateur de films aussi superbes que « La Drôlesse » (1979) ou « Ponette » (1996) saurait éviter les multiples pièges inhérents à un film qui a pour ambition de commémorer une des grandes personnalités du monde artistique. De fait, si l'on est en droit d'être moyennement mécontent du film, on ne peut certes pas lui reprocher ses excès de classicisme.
    Jacques Doillon a réalisé un film qui n'a rien d'académique donc, mais qui n'en est pas moins assez médiocre. Sa grande qualité, car il en a quand même au moins une, il la doit à l'acteur qui incarne le rôle-titre, Vincent Lindon. On sent, tout au long du film, que ce dernier est vraiment possédé par son illustre personnage. Il lui donne un corps et il lui donne une âme. Les scènes les plus belles et les plus fascinantes du film sont celles où on le voit à l'oeuvre, travaillant à « La Porte de l'Enfer » ou à sa statue controversée, incomprise, et néanmoins géniale de Balzac, ou bien encore cherchant son inspiration auprès des arbres dont il caresse amoureusement les troncs.
    Quand Jacques Doillon se concentre sur ce travail de création, son film est passionnant. Mais, malheureusement, beaucoup d'autres scènes viennent gâcher le plaisir du spectateur. Le film s'englue dans des bavardages ou dans des commentaires, assez souvent consternants de banalité, sur les œuvres réalisées soit par Rodin soit par son élève, égérie et amante Camille Claudel. De plus, l'actrice qui joue le rôle de cette dernière (Izia Higelin) ne m'a pas du tout paru convaincante. Ses démêlés avec Rodin et ses disputes avec Rose, la femme légitime de celui-ci, n'apportent rien d'intéressant au film et sont platement joués.
    Quitte à le faire beaucoup plus court, si le film s'était focalisé sur le travail de création du célèbre sculpteur, il mériterait sans doute bien des éloges. Mais tel qu'il est, bavard, remplis de scènes insignifiantes, on risque de se lasser bien avant qu'il soit fini. 5/10
    francky2203
    francky2203

    4 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2017
    De bons acteurs, de beaux décors...mais un film décevant. L'histoire de Rodin aurait pu se prêter à un film plus rythmé avec des personnages secondaires haut en couleur...Mais le film est lent, de nombreuses scènes sans musique, des plans qui se succèdent dans la mise en scène comme des scènes de théâtre à huit clos.. dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 mai 2017
    Nouvel étendard du cinéma français après sa formidable interprétation d'un homme luttant contre un système économique inhumain, Vincent Lindon revient sous les traits du grand sculpteur Auguste Rodin. "Rodin", de Jacques Doillon, c'est le mariage réussi entre l'image et le verbe, l'amour et l'art, l'immobilisme et le mouvement. L'âme de l'artiste semble habiter ce film qui se passe, pour près de la moitié du temps, dans les ateliers du maître où l'explosion des sentiments se fait au milieu de statues autant spectatrices qu'actrices de ces scènes, parfois un peu trop verbeuses, mais retranscrivant à merveille ce rapport de partage et de domination entre Rodin et Claudel. On pourra émettre une objection au fait que le film s'attarde peut être un peu trop sur la relation destructrice entre le maître et l'élève géniale mais Doillon parvient à rendre cette liaison d'une subtilité incroyable, n'affichant jamais de front les troubles psychiques de Claudel et la toxicité de son amant. Et pourtant, dans leur créativité sans borne, les personnages se livrent et racontent leurs angoisses et leurs amours. "Rodin" bénéficie par ailleurs d'un gros travail sur les décors et d'une mise en scène quelque peu théâtrale qui peut parfois alourdir l'ensemble mais qui permet cependant aux deux excellents acteurs que sont Vincent Lindon et Izïa Higelin, d'exprimer pleinement leur virtuosité au moment de joutes verbales assez mémorables. Un biopic tout sauf linéaire qui s'apprécie comme une sorte de visite au musée des passions mais qui aurait sans doute gagné à s'envoler vers des cimes plus dérangées.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 mai 2017
    Film très décevant. Comment faire de la vie de Rodin un spectacle aussi soporifique: le jeu des acteurs, les dialogues d'une platitude rare, la bande sonore ... inexistante.
    Le directeur a-t-il entendu parlé du film de 1988 "Camille Claudel" ?
    Laurentfromnice
    Laurentfromnice

    10 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 mai 2017
    Quelle déception devant une histoire tant intéressante à exploiter ! Un véritable raté dans la relation entre Rodin/Claudel. Les dialogues sont inaudibles et totalement incompréhensible, le scénario est d'un ennui mortel. Bon nombre de spectateurs se sont décrochés la mâchoire à force de bâillements, et ceux qui ont résisté à un roupillon (ce qui n'est pas mon cas), on eu la force de s'extirper de leur fauteuil pour s'en aller en pleine séance. C'est simple : on ne comprend rien aux échanges verbaux de tous les protagonistes. Lindon marmonne je ne sais quoi du début à la fin. Le film en devient forcément pénible.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 mai 2017
    Ce film est magnifique ! Beau, la lumière et les décors sont travaillés pour magnifier les oeuvres du maître Rodin. Vincent Lindon impeccable comme toujours et les acteurs secondaires donnent le change.
    Certes le film est assez classique dans sa construction mais j'ai beaucoup aimé le rapport au travail de l'artiste.
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2017
    Malgré d'indéniables qualités (mise en scène, photo, interprètes féminines remarquables, reconstitution d'époque sobre), ce "Rodin" est pour moi une déception, liée en grande partie au jeu de Lindon. Ce dernier n'a jamais été un grand comédien mais on pouvait espérer que, dans un tel rôle, il saurait trouver le ton juste, sortir de ses sempiternelles mimiques bourrues, en finir avec son débit trop souvent incompréhensible ; il n'en est rien, hélas, et le demi-échec de ce beau projet lui incombe très largement...
    Heureusement, de nombreuses scènes, souvent muettes, consacrées à la création en cours, sont d'une réelle beauté et emportent l'adhésion.
    FABLUDO
    FABLUDO

    18 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 mai 2017
    Avant de lire les commentaires des spectateurs du film de Jacques Doillon, je pensais sincèrement que ma déficience auditive s'était aggravé car je suis un peu sourd. Mais vous me rassurez tous, c'est bien la bande son des deux principaux acteurs qui étaient qui étaient inaudibles et le mot est faible, heureusement que Rodin ne parlait pas beaucoup, il nous restait qu'à regarder la création d'un artiste maudit qui aimait trop les femmes , où j'ai appris des tas de choses sur la création d'une statue, comme celle de Balzac. On va revoir le Camille Claudel de Bruno Nuytten que Vincent Lindon a démoli hier lors de la Conférence de Presse, oui mais au moins on comprenait les artistes du film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 25 mai 2017
    Est-ce que le spectateur de la vraie vie ne voit pas le film dans les mêmes conditions que les critiques de cinéma?
    La bande son était mauvaise, les dialogues souvent inaudibles; lors de la séance à laquelle j'ai assisté une dizaine de personne est partie avant la fin et en quittant la salle à la fin de film le son était le seul sujet de discussion.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 25 mai 2017
    Quelle déception ! Pourtant on aime bien Vincent Lindon, sa gueule, son allure, sa voix. Mais cela ne suffit pas quand le film n'a ni scénario ni élan.
    Le réalisateur aurait pu choisir un nouvel angle d'approche de Rodin et de son histoire : ses réussites et ses échecs, sa démarche créatrice, ses tensions artistiques avec Camille Claudel. Mais rien de tout cela. Le film n'a aucun scénario construit et est une suite de petites scènettes répétitives. Rien n'est vraiment abordé. Vincent Lindon fait toujours les mêmes gestes, I. Higelin, mauvais choix pour le rôle, ne réussit pas du tout faire passer les interrogations et les souffrances de Camille Claudel. Et les quelques scènes avec des femmes nues n'en raviront que quelques uns et ne suffisent de toutes façons pas à donner de l'intérêt au film.
    Il est sans doute difficile de faire un film original et subtil sur un homme comme Rodin. Là c'est vraiment un échec.
    grey_egg
    grey_egg

    15 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 mai 2017
    On ne cromprend rien à ce que maronne Vincent Lindon dans sa barbe ; il ne se passe strictement rien ; on est très loin du portrait d'un artiste créateur, malgré une belle photo. Et ce n'est pas en mettant deux ou trois nanas à poil qu'on fait un film d'art...
    PaulGe G
    PaulGe G

    108 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 mai 2017
    des scènettes filmées sans mise en scène dans un huis clos sombre. une prestation hônete mais sans plus de Vincent Lindon qui a besoin de cours de diction quand au "jeu" épouvantable de igelin n'en parlons pas, ellei ne sait absolument pas se mouvoir devant la caméra , quand a sa "diction" ou a telle appris a parler ?
    c'est très prétentieux , J Doillon a du s'endormir devant la caméra tant c'est ennuyeux , c'est un ratage complet .
    non vraiment Rodin méritait mieux , beaucoup mieux a fuir vite.
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2017
    Et voici sur les écrans français un premier film en compétition à Cannes ! Doillon derrière la caméra et devant Lindon... de quoi faire monter le palmomètre de trois crans ! Alors une palme d'or pour ce film ? ...J'espère que non mais en cherchant bien, s'il faut lui donner un prix, il va bien lui trouver quelque chose...
    On pourrait, et ce serait mérité, lui attribué la palme de la plus belle photographie car, chaque scène baigne dans une atmosphère grisâtre qu'une lumière rasante vient magnifier, donnant aux personnages et aux sculptures une densité et un relief du plus bel effet.
    Le tombé magnifique des blouses de travail de Rodin et de Camille Claudel, ce froncé dans le dos et aux épaules pour Vincent Lindon et cette coupe froncée près du corps pour Izia Higelin, façonné sans doute dans un vieux métis usé donnent à leurs mouvements une allure lourde et douce de grands animaux mélancoliques mérite la palme du plus beau vêtement de travail.
    En cherchant bien, on peut lui trouver d'autres récompenses à ce film, car plus on y réfléchit, plus s'en présentent à l'esprit :
    Palme du borborygme, du dialogue marmonné et rendu incompréhensible par une barbe fournie à Vincent Lindon pour son interprétation très intérieure de Rodin !
    Palme de la comédienne dont on ne croit pas une seconde au personnage à Izia Higelin, peu crédible en Camille Claudel.
    Palme de la comédienne portant le plus mal le costume d'époque à Séverine Caneele pour son rôle de Rose Beuret, qui a tout le temps l'air de se rendre à bal costumé.
    Palme du rendu passionnel raté à Jacques Doillon, où en accolant des bouts de vie de Rodin dans des cadres, certes hyper bien éclairés, mais dont la froideur annihile complètement toute la passion qui devrait s'y trouver, il n'arrive jamais à faire ressentir quoique ce soit, ni l'amour ou la détestation entre les êtres, ni la passion de Camille Claudel pour son art. Seul peut être Lindon, massif et modelant la terre, arrive à donner une sensation rentrée de grand sculpteur.
    Palme de l'ennui Cannes 2017 ( bon, là, c'est peut être injuste, il y a peut être pire mais comme je n'y suis pas...) à Rodin de Jacques Doillon dont on ne voit plus le bout, tellement tout cela suinte le biopic chichiteux, intello et bavard dont on se demande quel est le but.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2017
    Les passionnés diront que Camille Claudel n'est pas l'héroïne martyre et géniale que le film de Bruno Nuytten avait voulu montré dans le peau formidable d'Adjani. Ici, en l'occurrence, l'œuvre de Doillon porte le nom "Rodin" de celui dont le réalisateur cherche à comprendre et à démontrer le processus artistique. Car ce film parle d'abord de création artistique, certes celle de Rodin. En ce sens, on comprend ô combien le sculpteur était en avance sur son temps et ô combien le fameux Balzac qui a obsédé l'artiste 7 ans, constitue les prémisses d'un art dit contemporain ou moderne. Il faut dire que le film de Doillon est tout à fait bien documenté et précis. En ce sens, il fait penser à l'œuvre majeure de Pialat "Van Gogh" qui ne cessait de montrer l'artiste au travail et dans son rapport à son univers immédiat. Doillon ne cherche pas une mise en scène extravagante. Il puise chez ses acteurs, et particulièrement Vincent Lindon tout bonnement incroyable de justesse, l'essence même de la création. On dirait presque que Vincent Lindon aurait sculpté toute son existence, tant son lien à la matière et son regard sur le plâtre rendent compte à eux tout seuls du processus de création. On découvre un Rodin à l'inverse total du personnage qu'incarnait Depardieu, c'est un homme qui doute, qui se perd dans son addiction sexuelle, et qui cherche à manière de Mallarmé à trouver l'Œuvre en tant que telle. Bref, "Rodin" est un grand film, complètement habité où la figure du père côtoie celle de l'amour.
    Jrk N
    Jrk N

    38 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mai 2017
    Rodin de Doillon pourrait être un bon film et même peut-être grand film si on comprenait quelque chose à ce qu'y disent Izia Higelin et Vincent Lindon.
    Hélas ces deux acteurs ne prononcent correctement aucune phrase.
    Or, on sait très bien que, dans les années 1890-1900, l'on prononçait alors beaucoup plus distinctement en raison de l'apprentissage en primaire, même si l'on avait des accents prononcés qu'aujourd'hui.
    Ce film est à cause de ce marmottage organisé totalement abîmé. Lindon explique dans Télérama que Doillon lui a demandé de marmonner pour montrer la personnalité "double" de Rodin : explicite et autoritaire pour son art, pusillanime et bourgeois pour la vie de tous les jours. D'accord, mais alors pourquoi nous infliger tant de dialogues entre Camille Claudel et Rodin dont on ne comprend pas un mot. Et pourquoi Camille marmonne-t-elle aussi, pourquoi ne prononce-t-elle pas une seule phrase distinctement ? Pour faire plus "naturel" ? Alors là c'est vraiment une erreur car rien n'est plus artificiel que cette façon de parler en mangeant les mots sans finir les phrases. Dommage, très dommage.
    Dommage car l'interprétation de Lindon est extraordinaire : on a l'impression de rencontrer Rodin, même si soudain, il ne parle plus un français compréhensible.
    Ce "tic" de langage imposer par Doillon fait sombrer le film dans la bouillie. De nombreux spectateur sortent énervés de ne rien comprendre aux dialogues, les jeunes s'ennuient. Raté.
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