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PaulGe G
111 abonnés
607 critiques
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4,5
Publiée le 26 janvier 2017
avec une image un peu sépia, accompagnée d'un léger voile, Fanny Ardant nous offre un film d'un grand classicisme et d'une grand maitrise de mise en scène. G D nous présente sous sa bonhomie, l'horreur du personnage. le manipulateur qui se veut gentil, l'ogre inculte . E S est d'une sensualité diabolique et nous présente une surprenante histoire d'amour inavouée avec un jeune artiste. un film historique vu de l'autre coté du miroir.
Un film de Fanny Ardant aux allures de téléfilm. Il faut noter une excellente facture, une mise en scène propre, un beau travail de la photo, couleur, décors intérieurs, tout est soigné. Mais nous nous rendons vite à l'évidence d'un film terriblement ennuyeux,avec des jeux d'acteurs parfois fragiles et un contenu assez faible.
Pour saisir la folie dictatoriale d'un Staline, capable de se saisir de la théorie psychanalytique et de la dévoyer au profit d'un apport narcissique supplémentaire. Depardieu est grandiosement monstrueux dans ce rôle. En même temps, c'est comme s'il faisait une niche à Poutine, à la Russie, aux français... Comme s'il n'avait plus rien à perdre... Comme s'il s'agissait de toujours pousser plus loin le dépassement de soi et faire fi des conventions. Il s'avère très crédible dans l'horreur terrifiante de ce personnage tout puissant et imprévisible.
Fanny Ardant s'attaque pour sa troisième réalisation à un mythe : Staline. Qui mieux que notre "Gégé" national pour interpréter le dictateur russe. Le film est plaisant malgré la profusion de dialogues et l'on retrouve Staline dans toute son ambivalence : capable d'être tendre comme un gros ours apprivoisé puis d'être terrifiant avec son entourage comme sa muse Lidia (Emmanuelle Seigner). On sent la réalisatrice très imprégnée par la culture russe et c'est aussi à travers le personnage de Paul Hamy ou du projectionniste envoyé en Sibérie qu'elle défend celle-ci pendant cette période sombre. Intéressant...
Adaptation du roman éponyme de Jean-Daniel Baltassat, Le divan de Staline assoit une nouvelle collaboration entre Fanny Ardant et Gérard Depardieu. Dans son troisième long métrage, l’actrice-réalisatrice place son partenaire de La femme d’à côté face aux démons intérieurs d’un Staline au crépuscule de sa vie. La chronique, plus intime que politique, livrée a les allures d’un brumeux théâtre en demi-teinte. Plus de détails sur notre blog ciné :
C’est loin, très loin même d’être convaincant, à l’image de Depardieu en Staline qui n’est jamais vraiment crédible. La seule chose que j’ai trouvé intéressante dans ce film c’est l’envie de montrer le climat de peur ambiante qui régnait en union soviétique ou un rien pouvait vous envoyer au goulag ou vers la mort. On voit chez quasiment tous les personnages une volonté de ne rien laisser transparaître, de ne pas avoir d’opinions propres de peur que ces dernières soient mal vues. En dehors de cet aspect j’ai eu du mal à voir où le film voulait vraiment aller, le portrait du chef soviétique étant loupé celui de la population étant très incomplet, cela donne un film raté de mon point de vue.
Fanny Ardent est une passionnée de la Russie et porte un intérêt pour l’époque de l’Union Soviétique. C’est donc avec cohérence qu’elle adaptera le roman de Jean-Daniel Baltassat. Gérard Depardieu incarne la venue de Staline pendant trois jours dans un château isolé. Sa maîtresse de longue date va jouer la psychanalyse la nuit et un jeune peintre attend d’être reçu par Staline le jour. Malheureusement le livre était trop littéraire pour être d’une intensité cinématographique. Les dialogues des bons acteurs, peinent à sortir de la case récitation. C’est alors qu’on s’allongerait bien pour dormir sur ce Divan de Statline, lui qui devait offrir une réflexion sur la peur et la quête du pouvoir. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
Fanny Ardant me donne toujours l'impression de vouloir se faire une place dans le cinéma du monde de force, sans forcément en connaître ni en respecter les tenants et aboutissants. Ce qui m'agace encore plus, c'est qu'elle a de bons instincts.
Le casting est mal fichu, trop contrasté entre le duo Depardieu-Seigner et le reste des acteurs : sinon des figurants, au moins des semi-potiches ne sachant pas quoi faire de leurs textes, lesquels sont ramassés comme des feuilles mortes dans la cour de la Comédie Française et dotés d'une diction située dans un flou entre Molière et le parler informel à Paname (deux choix tout aussi éloignés l'un que l'autre de l'idée de transcrire l'ambiance de la demeure d'apparat de Staline).
Bref, Le Divan de Staline est très parisien et ne se prend pas pour rien, ce qui le fait passer à côté d'énormément de point essentiels. À part ses tics encombrants et cette douce arrogance très ardantesque, c'est pourtant un film bien mis en scène et filmé avec un goût étrange, mais qui est bien là. C'est une sorte de La Chute à la française sur Staline, un peu vide mais suffisamment réfléchi pour ne pas frustrer. Mais l'artiste, comme souvent, donne l'impression cuisante de ne pas respecter son propre travail, comme s'il obéissait à une mode connue d'elle seule. Il y perd tout son charme.
Ce film est une analyse de la tyrannie particulièrement réussie. Depardieu arrive à ressembler à Staline. Il a cette réplique qui m'a marquée "tout le monde ment à Staline, même Staline ment à Staline" qui me semble résumer la solitude du tyran. Emmanuelle Seigner dans le rôle de la maîtresse de Staline est elle aussi remarquable. Fanny Ardant signe là un excellent film, à voir absolument sauf si on est un stalinien convaincu.
Au cœur d'un château un peu lugubre, Staline (Gérard Depardieu) est venu pour se reposer quelques jour il est accompagné de sa maîtresse (Emmanuelle Seigner) et d'un jeune peintre (Paul Hamy) qui doit faire une oeuvre à sa gloire. Des relations étranges vont lier ses trois personnages. Staline est entier dans son personnage d'autocrate et va sortir vainqueur de cet étrange échange. Les acteurs sont remarquables, et il manque peu de choses pour en faire une oeuvre remarquable.
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1,0
Publiée le 3 septembre 2021
Non rédiger une critique sur ce film c'est le clou de ce spectacle navrant car il ne mérite même pas qu'on y prête plus d'attention. C'est le genre de film où nous avons le sentiment en tant que spectateur de perdre notre temps et où chaque seconde de cette histoire ressemble a une heure. Je suis terriblement déçu par les jeux d'acteurs c'est une torture sans fin. L'histoire est longue et en plus elle est ennuyeuse et c'est lassant. On ne retrouve pas le personnage de Staline mais pas du tous. Tout est surjoué Emmanuelle Seigner est catastrophique. On est très loin de la performance que Gérard Depardieu offrait dans tous Tous les matins du monde ou dans Cyrano de Bergerac mais on est plus proche de sa performance dans Les Valseuses. L'atmosphère du film n'a rien de russe il n'y a pas de musique de fond russe et il n'y a pas de séquences à Moscou et les autres acteurs ne se comportent pas comme de vrai Russes. Ils auraient au moins pu montrer des monuments communistes ou au moins essayer de recréer l'atmosphère de Moscou...
1950. Staline est mis eu repos par ses médecins et se retrouve dans une grande propriété isolée avec toute une ribambelle de serviteurs, généraux et soldats. Sa maîtresse Lidia est avec lui et il la force, le soir, à interpréter ses rêves à la manière de Freud...
Je vais être honnête avec vous : j'ai tellement détesté le livre quand je l'ai lu en 2013 que mon cerveau a fait en sorte d'en oublier les détails. Il ne m'en reste que le souvenir principal : une intrigue qui ne mène nulle part sur fond de brouillard intense et, surtout, une écriture imbuvable. Fanny Ardent nous offre ici une interprétation sobre, souvent mystérieuse, un peu trop blindée de brouillards et d'écrans de fumée métaphoriques même pas subtils, avec des acteurs pas tous égaux. L'"intrigue" devient plus claire et épurée avec cette version cinématographique, mais ne nous apporte pas du tout plus que me le livre. Si ce n'est, peut-être, y voyons-nous plus d'intérêt, grâce à la fin de Lidia et de Danilov. Grâce aussi à la dimension que donne Depardieu au rôle de Staline. Même si les années et les polémiques lui ont fait perdre de sa superbe, il garde toujours un phrasé et un regard percutants. Emmanuelle Seigner, elle, est dans la retenue et le souffle, mais pour une fois ça colle bien à l'ambiance. En somme, ces deux-là proposent des scènes tendues plutôt bien faites. Notons aussi la performance de François Chattot dans le rôle de Vlassik, hyper convaincant. Quant à Paul Hamy qui campe le rôle de Danilov, on l'oublie facilement... Comme dans le livre, la venue de l'artiste au domaine n'est qu'un prétexte, le plus "intéressant" reste la relation entre Lidia et Staline. Mais bon, ça reste un film lent, au but pas tout à fait atteint de mettre vraiment le spectateur mal à l'aise, qui reste un peu trop timide et n'insiste pas assez ou de manière choquante sur le pouvoir du dictateur (sauf bien sûr la scène où il condamne à mort 15 hommes sur une liste, simple mais frappante). On sent le potentiel, mais surtout ça reste moins ch---- et moins usant que le livre.
Je me suis ennuyé du début à la fin malgré des acteurs excellents, mais le rythme du film est pesant et sans intérêt historique. On n'apprend rien , on s'ennuie !!!!
Je viens d’assister au film le “divan de Staline” de Fanny Ardant et à son partage avec les spectateurs après le film. Waouh ! Quel bonheur d’avoir pu vivre à un tel moment de grâce. Il n y a pas une seconde où je me suis ennuyé de toute la soirée. Le film, avec Gérard Depardieu, Emmanuelle Segnier et Paul Hamy tous les trois extraordinaires, m’a emporté dans un univers fascinant, captivant et effrayant à la fois. Gérard Depardieu a magistralement interprété ce rôle sombre et inquiétant. Mathilde Ségnier a parfaitement exprimé la peur absolue pendant tout le film ensachant très bien comment cela finirait. Après le film, Fanny m'est apparue sublimissime, rayonnante, cultivée, touchante, sincère, humaine. Elle m’a captivé et émerveillé. Elle a expliqué pourquoi et comment elle a conduit cette réalisation, avec ses yeux, sa sensibilité, son histoire en particulier ses origines russes, à partir du roman. Elle nous a fait aussi partager ses rapports avec les acteurs, en particulier avec l’immense Gérard et la divine Emmanuelle. Soirée inoubliable ! Je conseille vraiment ce film mais ne vous attendez pas à voir un film gai avec de l'action. C'est une ambiance pesante, intimiste, renfermée. Mais c'est tellement bon. Je crois que c'est exactement ce que Fanny a voulu montrer.
A mon avis, évitez de perdre du temps à aller voir ce film...imbuvable que même G. Depardieu ne rachète pas (il est très, très loin de la remarquable incarnation de Staline par A. Dussolier dans "Une exécution ordinaire"). Ce film sans épaisseur historique essaie de raconter (avec lourdeur et longueur) l'histoire invraisemblable d'un trio improbable comprenant Staline, sa petite amie et un peintre dont on ne comprend pas bien ce qu'il fait là, si ce n'est qu'il prépare une oeuvre à la gloire du tyran. Vient se mêler à cela une psychanalyse de bazar , des sous entendus surréalistes et le jeu placide et transparent d'Emmanuelle Seignier. On parle de l'art, du mensonge, de la solitude du pouvoir(?) en vase clos et avec une grandiloquence risible. Bref, on cherche à faire "intello", du genre à plaire à Télérama... C'est superbement ennuyeux et vide.