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    Le Divan de Staline
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    Jmartine
    Jmartine

    168 abonnés 676 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2017
    Le film de Fanny Ardant est inspiré du roman éponyme de Jean-Daniel Baltassat, sorti à l’été 2013. Nous sommes en 1950, Staline vieillissant (il mourra en 1953) , se repose à Borjomi, ville d’eau géorgienne, dans le palais décadent de feu le grand duc Mikhailovicht…Fanny Ardant, sans citer ce lieu , recrée cette atmosphère de mystère, ce château rococo à souhait, mais aux couloirs dignes d’une prison, ces forêts profondes, rousses de jour, fantomatiques la nuit, nimbées de brouillard, ponctuées de cris d’animaux à moins que cela ne soient des cris d’humains…un ballet de domestiques empesés suit Staline, attendant les désirs du chef, des soldats patrouillent avec des chiens agressifs. L’ambiance est pesante, l’angoisse sourd de cette atmosphère de conte noir, château, brume et ogre tout y est !!! Sa maitresse Lydia ( interprétée par Emmanuelle Seignier) a fait venir un jeune peintre prodige, Danilov, voué à la conception d’un monument d’éternité à la gloire du Petit Père des Peuples…trop jeune, trop beau, il symbolise le dilemme auquel tout artiste était confronté, se compromettre ou résister… Un rapport trouble, dangereux et pervers se lie entre les trois, entre vérité, vulnérabilité et pouvoir…Dans le bureau de Staline, trône un divan, en tout point identique à celui de Freud à Londres… Staline demande alors à sa maitresse de prendre la place du « charlatan de Freud » et d’interpréter ses rêves…Emmanuelle Seignier, superbe, comme elle l’était dans la Vénus à la fourrure, le visage résigné, déchiffre les cauchemars du Petit Père des Peuples et doit plus compter sur son intelligence que sur sa beauté pour échapper aux coups de griffes de l’ogre…. Quant à Gérard Depardieu qui a donné vie à de multiples personnages surhumains, pour se glisser dans la peau de Staline, il joue de son corps et de la terreur de ses ordres, mais est renvoyé à son effroyable solitude…Je sais que beaucoup de critiques sont réservés sur ce film, mais moi je l’ai trouvé prenant…
    ffred
    ffred

    1 720 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2017
    Après deux premiers films (Cendres et sang, Cadences obstinées) pas franchement réussis mais qui, avec le recul sortent de l’ordinaire et sont assez fascinants, voici le nouvel opus de Fanny Ardant réalisatrice. Une fois de plus, elle ne fait pas dans la facilité et nous offre quelque chose d’assez bizarre qui s’avère malgré tout être assez attachant. A l’inverse de ses deux premières réalisations, la mise en scène est moins lourde, les dialogues moins pesants. Elle arrive à installer une certaine ambiance, aussi intrigante que sombre, où pouvoir, art, peur et séduction se mêlent comme dans un mauvais rêve. Pour une fois, la distribution est à la hauteur. Gérard Depardieu égal à lui-même, énorme dans tous les sens du terme, Emmanuel Seigner toujours impeccable et Paul Hamy toujours aussi sexy (et convaincant). Une fois de plus Fanny Ardant ne nous offre pas là un chef d’oeuvre mais un film singulier, assez surréaliste, sans doute le plus abouti et le plus intéressant de sa courte filmographie de metteur en scène. Une curiosité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Il faut savoir passer outre les bêtises que Depardieu a pu commettre. Ce film est excellent, une histoire prenante, une ambiance stressante et une multitude de détails très intéressant. Vu en avant première avec Fanny Ardant et très heureux qu'elle est pu nous éclairer sur son film après séance.
    Thierry M
    Thierry M

    165 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 janvier 2017
    Staline racontant ses reves a sa maitresse , regarde des films. Non vraiment gege campe
    toujours avec brio les grands personnages . mais ce film est chiant.
    madame Ardant rester devant la camera
    Laurent C.
    Laurent C.

    259 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    La grille perdue dans le brouillard s'ouvre et une voiture s'avance le long d'une colonne d'hommes armés. C'est Staline lui-même qui vient reprendre des forces dans cette demeure magnifique, perdue au milieu d'un bois épais, où les renards crient la nuit comme des femmes apeurées, et les arbres recèlent de terribles secrets. Cet homme terrifiant rejoint sa femme qui s'est entiché d'un jeune peintre, choisi par le Camarade lui-même pour le représenter en statue de bronze à Moscou. Si le propos est tout à fait intéressant, hélas, n'est pas cinéaste qui le veut. Fanny Ardant a conçu un film, dont on ne peut pas contester que le sujet est passionnant, mais qui se perd dans une somme de poncifs esthétiques et hors propos. Depardieu habite avec gravité ce Staline, et c'est l'une des indéniables réussites du film, la réalisatrice parvient en effet à mettre en scène l'austérité et l'épouvante glaciale qui se dégage du dictateur communiste. Il est presque indécent d'ailleurs pour Depardieu d'aller jouer le rôle d'un célèbre despote russe, quand on sait ses indécences fiscales dont il s'est protégé au sein de l'empire de Poutine. A cela s'ajoute l'étrange idée que ce film n'ait pas été tourné en langue russe. Le film perd de sa vraisemblance historique et s'égare dans une sorte de drame amoureux et poétique, que la réalisatrice elle-même commente parfois de sa voix belle et langoureuse. "Le divan de Staline" restera pour quelques années sur l'étagère des films oubliés.
    PLR
    PLR

    470 abonnés 1 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2017
    Film peu présent en salle, très peu de critiques, donc sans doute peu de spectateurs aussi. Note moyenne (par facilité afin de ne pas me prendre la tête je vais faire de même). Un public qui semble assez majoritairement troisième âge. Est-ce Gérard Depardieu qui attire ? Si on oublie ses frasques, il montre-là que c'est un grand acteur capable de se glisser dans les habits d'un rôle et de tenir un texte. Est-ce Staline qui intrigue ? Sans doute aussi, avec cette approche originale du portrait du personnage, ses pulsions, sa violence, sa folie (?). C'est un film pour public averti, quelque peu cinéphile (mais, même dans cette catégorie, on n'est pas obligé d'aimer non plus).
    cylon86
    cylon86

    2 539 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Discrète, la carrière de réalisatrice de Fanny Ardant a néanmoins de l'allure, à l'image de l'actrice. Passionnée par tout ce qui touche à la Russie, Ardant adapte donc un roman de Jean-Daniel Baltassat pour donner vie à son troisième long-métrage : "Le Divan de Staline". Le film, enveloppé dans une atmosphère de conte avec son château, sa brume et son ogre, décide volontairement de ne pas s'ancrer dans un contexte précis. Difficile de toute façon d'être dans la réalité des faits quand on met en scène un film sur Staline qui parle français et qui est joué par Gérard Depardieu ! Mais Fanny Ardant se moque bien de la réalité, elle s'intéresse à la vérité.

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    pierrre s.
    pierrre s.

    439 abonnés 3 310 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 janvier 2018
    Gérard Depardieu a fait des chefs-d’œuvre, il a également "fait des merdes" il le dit lui-même. Seulement, même dans ses films les plus mauvais je l'ai toujours trouvé convaincant, faisant de son mieux. Pas cette fois. De sa fausse moustache à ses colères, rien ne semble crédible chez lui. A l'image du film, qui ne parvient pas à nous entrainer, et qui au contraire nous ennui, faute d'intrigue et à cause de dialogue bavards et souvent vide de sens.
    Benjamin A
    Benjamin A

    716 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2017
    L'Histoire, notamment celle du XXème siècle, m'a toujours passionné alors forcément qu'un film relatant non pas l'histoire, mais un fragment de vie, ainsi qu'une partie psychologique, de Staline, m'intéressait énormément.

    Ici, le cadre est assez vite posé et se révèle en plus fort intriguant, avec un château sombre voire effrayant, rappelant ceux des méchants des contes de fées que l'on raconte aux enfants, au cœur d'une forêt géorgienne, terre natale du successeur de Lénine. Pour sa troisième réalisation, Fanny Ardant, passionnée par la Russie, va adapter le livre de Jean-Daniel Baltassat et s'intéresser à la relation entre Staline et sa maîtresse, alors qu'il lui demande de jouer sa psychothérapeute comme ce charlatan de Freud.

    Fanny Ardant va notamment s'intéresser à cette femme, qui va être confronté aux pensées et cauchemars du petit père du peuple, ainsi que la venue d'un jeune peintre qui va chambouler ces deux âmes. C'est la peur qu'elle évoque, face à une certaine fragilité qui se cache derrière une solide et lourde carapace, ainsi que des peurs et tragédies passées, ressortant plusieurs années après les faits, notamment via sa femme décédée. Fanny Ardant propose surtout trois tableaux psychologiques assez forts, où des relations troubles vont peu à peu être mises en avant, avec une atmosphère adéquate que l'on ressent tout le long de l'oeuvre.

    Le contexte de l'oeuvre est aussi passionnant, renvoyant aux coulisses du régime soviétique à base d'écoute ou de torture psychologique. Fanny Ardent montre aussi la façon dont cela créer une angoisse sourde sur les personnes qui ne sont pas ancrés dans ce système, avec comme point d'orgue les étranges bruits faisant pensés à des tortures que l'on entend à divers moments du film. C'est ce contexte qui permet aussi à l'oeuvre de rester intéressante, cette façon de retranscrire ce régime et la peur provoquée par l'ogre qu'était Staline.

    Alors, Le Divan de Staline se montre parfois un peu trop démonstratif, avec un peu trop de thématiques abordées sans être approfondis, mais Fanny Ardent a le mérite de fasciner, et ce tout le long de l'oeuvre. Elle arrive à créer une ambiance prenante et parfois intense, et de sonner juste malgré le poids et la difficulté de s'attaquer à la vie d'un être comme celui-ci. La force du film se trouve aussi dans la direction d'acteurs, avec un Gérard Depardieu remarquable, dont le regard fera toute la différence et livrant une composition d'une justesse rare, alors que face à lui, la belle Emmanuelle Seigner et Paul Hamy offrent une richesse aux personnages interprétés.

    Fanny Ardant propose là une oeuvre particulièrement juste et fascinante, évoquant les coulisses d'un régime et surtout un dictateur complexe lors de sa fin de vie, avec des liaisons troubles entretenues avec sa maîtresse jusqu'à l'arrivée d'un jeune peintre, ainsi que l'angoisse, parfois sourde, qu'il provoque...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 janvier 2017
    Un film qui aurait pu combiner une analyse intéressante des rêves de Staline à une description historique de ses actions... Mais l'on reste en fin de compte englué dans un triangle ennuyeux (Staline, sa maîtresse et le peintre), avec des dialogues poétiques mais qui ne mènent pas à grand'chose. Pas de réelle intrigue ni de réelle fin. Je suis aussi très déçue de la performance d'Emmanuelle Seigner. Un Gérard Depardieu toujours à la hauteur et une atmosphère intéressante cependant.
    peter W.
    peter W.

    44 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mai 2017
    Le film ne fonctionne pas vraiment dommage car quand Depardieu joue des personnages historiques il donne toujours de la crédibilité au film. Mais la réalisation reste franchement molle et l'histoire entre Lidia et danilov est inconsistante.
    Léo L
    Léo L

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 février 2017
    Je n'ai pas été séduit par ce film. Aussi parce que j'avais des attentes concernant le sujet qui me semblait passionnant. Je trouve que le tout manque de réalité historique, le thème de la psychanalyse et du rêve qui aurait pu être bien utilisé parait presque secondaire face à une intrigue amoureuse qui franchement n'a que très peu d'intérêt. Le casting de Depardieu pour Staline ne m'a pas convaincu même si le jeu est très bon, l'incarnation n'est pas là. Le thème de l'art est présent en filigrane mais finalement pas si important. Bref, trop simpliste pour le sujet traité. Par contre, bel engagement et courageux d'avoir voulu traiter un sujet si "dense" à travers un film français et somme toute assez simple en terme de mise en scène! Cela m'a fait pensé à ces "films séries" diffusés sur les chaines nationales.
    conrad7893
    conrad7893

    304 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Un film ennuyeux malgré l'interprétation impeccable de DEPARDIEU . Je n'ai pas réussi à entrer dans ce film qui est en fait un conte.
    Acidus
    Acidus

    732 abonnés 3 717 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 juillet 2019
    Un Staline au crépuscule de sa vie, un jeune peintre chargé de la conception d'un monument à son honneur et entre les deux, la maîtresse du dictateur, Lidia. De ce triangle "amoureux", il ne se dégage pas gand chose. Pas de véritable réflexion sur le pouvoir et sur le totalitarisme, une intrigue creuse et des dialogues d'une vacuité qui confine à l'ennuie. Même le casting ne suffit plus à ce niveau là. Il faut dire que Depardieu fait du Depardieu et l'uniforme de Staline lui va plutôt mal. Bref, en dehors d'un effet soporifique, "Le divan de Staline" n'a guère provoqué d'émotion et d'intérêt chez moi. Il lui manque l'intelligence dans l'écriture et la mise en scène.
    Yves G.
    Yves G.

    1 488 abonnés 3 503 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 février 2017
    En 1950, un Staline vieillissant passe quelques jours dans une datcha isolée au milieu de la forêt, protégée du reste du monde par un impressionnant déploiement de force. Il règne en maître sur quelques militaires et sur une domesticité terrorisés. Il demande à sa maîtresse, Lidia Semionova, de pratiquer des séances de psychothérapie sur un divan qu’il a voulu identique à celui qu’utilisait Freud. Pendant ce temps, au fond du parc, un jeune artiste travaille au monument que Staline entend se faire construire sur la place Rouge.

    Le Divan de Staline est un film faussement historique. L’action se déroule en 1950. Le héros est le célèbre Joseph Staline au faîte de son pouvoir. Mais le manque de moyens prive cette reconstitution de toute authenticité. Écrasée par une musique sursignifiante, l’action ne quitte jamais le château portugais où le tournage a été réalisé. Les uniformes des soldats du corps de garde sentent la naphtaline et les traits de leurs visages sont plus ibères que slaves.

    Emmanuelle Seigner n’a rien perdu de la sensualité empoisonnée qu’elle distille à chacune de ses apparitions, depuis Frantic jusqu’à La Vénus à la fourrure. Mais le choix de Gérard Depardieu pour interpréter un Staline vieillissant et obèse est trop caricatural pour laisser apprécier le talent – immense – de notre Gégé national.

    Quant au triangle amoureux qui se noue entre le tyran, sa maîtresse et le jeune artiste, il manque à la fois de crédibilité et de lyrisme. Filmé sans imagination en plan fixe à coups d’interminables dialogues prétentieux, Le Divan de Staline avait plus sa place sur une scène de théâtre que sur un plateau de cinéma.
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