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poet75
270 abonnés
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4,0
Publiée le 12 avril 2017
Dans les montagnes de l'Altaï, en Mongolie, se transmet la tradition séculaire de la chasse à l'aigle. De génération en génération, les pères apprennent à leur fils à capturer un aiglon encore au nid pour le dresser afin d'en faire un chasseur. C'est un art qui, comme je viens de l'indiquer, est strictement réservé aux hommes, les femmes étant occupées aux travaux du ménage et à la confection des repas. Or voici qu'une adolescente de 13 ans du nom d'Aisholpan vient bousculer cet ancestral ordonnancement ! Elle aussi veut apprendre à chasser à l'aigle ! Et comme elle a la chance d'avoir pour père un homme compréhensif et ouvert d'esprit, elle ose, encouragée par lui, braver les interdits de sa communauté. Elle a l'audace des femmes qui s'émancipent. Guidée par un père qui fait également office de mentor, elle capture, elle aussi, au risque de s'y rompre le coup, un aiglon dans son aire, elle le dresse et se prépare à concourir à un festival. Mais, si Aisholpan a la chance d'avoir un père qui la soutient et qui l'encourage, il n'en est pas de même du côté des anciens de la communauté. La bienveillance n'est pas leur fort. Pour eux, la chasse à l'aigle est, depuis toujours, une affaire d'hommes et ils ne voient pas d'un bon œil l'irruption d'une adolescente venant bouleverser la tradition. On aime dire et répéter comme un lieu commun qu'il faut toujours se mettre à l'écoute des anciens, que ce sont eux qui détiennent la sagesse et que leur point de vue, par conséquent, est déterminant. Ce film prouve, s'il est besoin, que cela ne se vérifie pas à chaque fois : la prétendue sagesse des aînés équivaut, dans bien des cas, à l'immobilisme ou au conservatisme et l'on serait bien inspiré, dans beaucoup de circonstances, de se laisser chahuter par l'audace des jeunes gens plutôt que de ronronner avec les têtes chenues. En rédigeant ces lignes, il me vient à l'esprit le superbe film d'Eugène Green, « La Sapienza » (2014), qui, se déroulant dans un cadre très différent de celui de « La jeune fille et son aigle », tient néanmoins un propos similaire. On a autant, sinon plus, d'intérêt à écouter les jeunes gens que les anciens ! Quoi qu'il en soit, ce splendide documentaire non seulement nous fait découvrir des contrées belles et rudes peu montrées au cinéma mais nous propose un inoubliable portrait de jeune fille. On a donc affaire en outre, on peut le dire, à un film féministe au meilleur sens du terme : les hommes et leurs préjugés ne font pas le poids face à la détermination d'une telle adolescente et c'est tant mieux ! 8/10
En Mongolie, dresser des aigles est un métier d’hommes. Pourtant, Aisholpan assiste son père depuis toute petite dans l’entraînement de ces volatiles. A treize ans, elle en adoptera un et brisera tous les clichés en participant à des concours. Il est certain que nous ne nous attendions pas à un grand documentaire d’aventure. Mais il nous paraissait presque logique de découvrir des paysages grandioses. Pourtant La jeune fille et son aigle respire trop l’amateurisme et les choix des décors sont loin d’être somptueux. L’histoire de la protagoniste ne nous passionne pas non plus. Dans le même genre, L’aigle et l’enfant avec Jean Reno avait au moins eu le mérite de nous apprendre des choses tout en nous en mettant plein la vue. Ici, l’ennui prime sur tout le reste. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
Ce film tourné par un britannique a de forts accents documentaires : la préparation de l'aigle, les protagonistes, les lieux. Cette émancipation féminine sous l'œil attendri du père est certes sympathique, mais nuit à la cinématographie du film : ce n'est pas très bien mise en scène, ce n'est pas très bien monté, heureusement ce film est rattrapé par la qualité des prises de vue. Il est fort dommage que l'histoire soit si simple, voire trop simple pour que cela suffise au cinéphile d'apprécier ce film.
Ce documentaire/film qui se passe en Mongolie est très beau et très émouvant. Une jeune fille de 13 ans vit avec sa famille et souhaite faire comme son père, son grand-père et les ancêtres hommes de sa famille, à savoir élever son propre aigle et l'apprendre à chasser, malgré les difficultés et les réticences des gens (car cette activité est normalement réservée aux hommes là-bas). La jeune fille est sympathique, sa famille aussi et l'aigle est magnifique. On suit avec un grand intérêt et beaucoup d'émotions cette histoire.
Otto Bell nous propose un documentaire poignant avec « La jeune fille et son aigle ». Récompensé par le Prix du documentaire au Festival de Valenciennes le mois dernier et présenté dans les festivals de Sundance et de Toronto, le documentaire du réalisateur anglais nous fait littéralement voyager des plaines aux les montagnes enneigées de la Mongolie profonde et nous fait vivre une belle rencontre, celle de la jeune Aisholpan
Réalisé sans artifices de style ni de moyens, avec le souci de véracité et la simplicité d’un documentaire (au prix, parfois, de quelque naïveté). S'enchaîne ainsi , sans qu’on puisse en douter, des découvertes époustouflantes ainsi que des messages sur la culture mongole contemporaine avec, entre autres, la misogynie basique de nombreuses sociétés conservatrices . J’ai choisi le film en VF ; j’ai eu tort car la musicalité de la langue mongole a manqué cruellement à l’harmonie globale du film ( grands espaces, modes de vie, costumes, situations, coutumes, valeurs exprimées), ceci à cause d'une postsynchronisation affligeante en français, le producteur ayant fait l'économie d’un vrai comédien pour dire le texte. Choix de ma part d'autant plus regrettable que les dialogues, simples et peu denses, ne m'auraient pas privé de la jouissance de l’image, inconvénient fréquent des sous-titrages chargés. Je conseille ce film à tous les âges, notamment aux adolescents citadins. Donc : 3,5/5 pour le film mais 1,5/5 pour la bande son en VF.
Une relation forte entre un père, une fille et un aigle, exprimée avec des mots simples dans les paysages de Mongolie. La démonstration que les traditions ancestrales peuvent évoluer...
Drôle de film que ce documentaire qui nous montre comment une jeune fille, aidée par son père, se bat pour avoir le droit de dresser un aigle pour la chasse, alors que la tradition n'autorise que les jeunes garçons à le faire.
Le propos est bien féministe, mais la forme du film à un petit côté rétrograde qui le fait plus ressembler à un reportage du National Geographic (en moins bien) qu'à un brûlot engagé.
On est donc partagé devant les mésaventures de la jeune Aisholpan, extrêmement scénarisées, et dont on a du mal à penser qu'elles puissent être entièrement "naturelles". D'un côté, on se dit qu'on ne fait plus de documentaires de ce type (voix off qui surligne les images, évitement de tout élément de contexte, images de drone à tout va), de l'autre on est ébaubi par la pugnacité de la petite Mongole et de son papa, de telle façon qu'on ne peut s'empêcher de dévorer cette aventure, comme on regarde une série à suspense, d'autant plus que les paysages de l'Altaï sont de toute beauté.
Très bon docu fiction, j'adore être immergé comme ça. On découvre un peuple, des traditions, des us et coutumes, des mentalités. Ce que j'ai trouvé intéressant, ce sont les divers thèmes abordés. D'une part on découvre cette chasse avec un aigle ainsi que le sport qui s'y associe, par le dressage. Ensuite on découvre les réticences masculines à voir une jeune fille dans ce concours avec tous les discours machistes, qui prêteront à rire. J'ai trouvé très beau leurs costumes traditionnels, et entendre cette langue peu commune ouvre encore d'autres horizons. Ce que je peux trouver magique aussi dans ce type de films, c'est de voir cette transition, ou plutôt cette capacité à vivre avec les codes occidentaux, tout en conservant son héritage. C'est un richesse que le monde actuel tend à faire disparaître, et de tels films inscrivent ces traditions dans le temps ! Il y a sûrement une partie romancée pour les besoins du films, mais les différents angles caméra, avec les variations de son, montrent que les scènes n'ont pas subi beaucoup de coupes ni de montage, ça reste du brut et c'est ce qui fait la force de ce docu-fiction. C'est un autre cinéma que je vous conseille vivement !
Ayant une passion pour les rapaces et surtout les aigles, j'avoue tout de suite avoir été déçue par le fait que l'on ne voit pas assez l'aigle et ses séances d'entrainement. Il s'agit tout de même d'un très beau documentaire avec de magnifiques panoramas et participation à la vie quotidienne de ces nomades.
Bon, passons sur la version française qui est à pleurer de rage. Mais quelle connerie ces VF. On nous prive de la moitié du film! Si vous voyez une belle Bimbo mais qu'elle a une voix de mec, ça vous refroidit, non?... Revenons au film. Très beau, très juste. A partir du moment où l'on se laisse emporter, où l'on oublie que l'on a besoin de béquilles pour rêver, ce magnifique film narratif documenté est à placer parmi les meilleures surprises de l'année. J'ai apprécié la lenteur des gestes et la rareté des dialogues , loin du bla-bla et du vide qui nous entoure.
Le sujet premier est la jeune fille de 13 ans. L aigle n est "que" sa passion, sa particularité.
On a souvent l impression d être plus dans un film scénarisé que dans un documentaire. Le film joue souvent sur le registre de l'émotion, l avantage est que le public participe beaucoup au film, en particulier sur la perception occidentale qu on en a part rapport à l idée de la misogynie. Je comprend que ces séquences ont un fond de misogynie, personnellement je suis resté très conscient de la question de la perpétuation des traditions. (Elle a un aigle mais va t elle vraiment chasser avec?). Il leur est déjà tellement difficile de transmettre les traditions aux jeunes génération qui ne pratiquent plus, comment supporter ceux qui déforment les traditions ? .-.-.-. Je regrette que le film ne touche pas plus au sociologique ou à l ethnographie. C est bien un bon film grand spectacle qui passe dans des salles grand spectacle.
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1,5
Publiée le 29 décembre 2020
J'ai été déçu car l'intrigue était très mince et il n'y avait presque pas de développement des personnages. Je suis sûr que c'était une enfant géniale et tout mais je n'avais pas l'impression de la connaître le moins du monde quand l'histoire s'est soudainement terminé. Je ne me suis pas vraiment soucié de ses difficultés. Et tout a été mis en scène comme une récréation ou une fabrication ?. Je n'en suis pas sûr. Sérieusement je voulais voir un film édifiant où une petite fille déterminée met le feu à des gars lors d'une compétition et leur apprend que les filles leurs bottent le derrière mais la compétition était un peu nulle. Puis ils vont chasser un renard maigre et puis c'est fini. Le paysage était majestueux et la Mongolie est un endroit doux avec un avenir brillant. La Jeune Fille et son aigle ne lui rend pas justice. Mais il semble que je sois le seul à ressentir cela alors peut-être que je ne sais pas de quoi je parle. Mais soyez votre propre juge en le regardant...
Un beau documentaire émouvant entre un père qui aurait sûrement aimé avoir un fils mais qui a une fille et sui lui transmet les secrets de la chasse à l aigle
Géant, magique, & authentique. Pour les amoureux des grands espaces & . une belle histoire vraie d une grande humanité à aller voir avec des enfants ou même seul pour ne pas râter...