Avis : Si tu voyais son coeur - Page 2

Un premier film très prometteur pour cette jeune réalisatrice. Joan Chemla affirme déjà son style dans ce premier long métrage. Dès la première scène, on est pris dans l'ambiance, lors d'un mariage gitan. Gael García Bernal est époustouflant dans ce rôle et nous plonge dans cette vie misérable. J'ai adoré!

Si tu voyais son coeur nous embarque dans un univers de contrastes, le parcours sombre de Daniel qui s'enfonce dans la culpabilité, et l'amour rédempteur qu'il trouvera aux côtés de Francine. Un film singulier et personnel avec une beauté visuelle rare. Un très beau film A VOIR ABSOLUMENT !

SI tu voyais son coeur, premier film de Joan Chemla, dépeint avec brio le parcours de Daniel, Gael Garcia Bernal, exilé parmi les damnés de ce monde. Un univers envoutant et un film hypnotique ! Magistral

Film fort et formidable tant sur un sujet sensible que sur l'interprétation magnifique des acteurs,
Bravo à cette jeune réalisatrice pour son premier long métrage ,
A voir absolument,

Un choix d'acteur magnifique pour ce film très onirique , la musique est magnifique .
C'est un très beau film qui donne envie de s'intéresser de plus près au travail de Joan Chemla.

Super film atypique et inclassable! Entre le thriller et le drame psychologique. Le spectateur est plongé dans une ambiance très pesante et qui nous poursuit bien au delà de ce film de très grande qualité. Voilà enfin le renouveau que j'attendais pour notre pauvre cinéma français avec cette jeune réalisatrice de talent!

Une errance toute en noirceur emprunt de poésie et d 'onirisme , un univers singulier que j'ai aimé.
A voir .....

Un film réalisé avec brio! Une grande sensibilité se dégage des acteurs!une beauté visuelle rare, Gael Garcia bernal est superbe.

1er film français complètement raté, malgré de grandes ambitions artistiques, qui semblent bien vaines et prétentieuses, tant le scénario ne sait pas où il va. Dommage pour des bons acteurs qui se donnent du mal, mais semblent aussi hagards que leurs personnages.

Qu'est ce que ce film est lent ! J'ai vu ce film en avant première au Festival International du Film Francophone de Namur en Belgique où j'ai pu assister à un questions/réponses à la fin du film, sans trop de questions d'ailleurs. Mais tout cela s'explique. Tout d'abord on a ici le premier long métrage d'une réalisatrice qui à déjà réalisée quelques courts métrages et ça se sent ! Pour moi, le film est tiré en longueur, avec des plans beaucoup trop lents qui auraient pu être remplacés par des moments d'intimité avec certains personnages afin de mieux les connaitre. Et puis pourquoi ne pas avoir plus élaboré la fin ? Je sais que c'est film est tiré d'une nouvelle mais alors pourquoi ne pas l'avoir réalisé en court métrage ? Passons aux choses qui m'ont tout de même donné envie de donner un 3,5/10. Les couleurs, les lumières, les plans, tout cela est d'une perfection, on est littéralement plongé dans cette univers sombre, froid, triste. Et pour amplifier le tout, les personnages sont tous très atypiques et très bien joués. Sans son scénario lent et mal ficelé, j'aurais mis 4/5 à ce film.

Un excellent film comme je les aime !
Tous les acteurs sont bons, film bien réalisé, créatif, très poignant qui montre une réalité qui dérange. J’ai ressenti le poids du désespoir, de l’isolement, la cruauté humaine, le vide, le besoin de s’accrocher à quelque chose de profonde.
Un bijou pour moi 🤩

Film absolument remarquable!
Effectivement , j'ai adoré la mise en valeur des fragilités des personnages, le rythme du film, l'environnement ( particulièrement l’hôtel Métropole) et l'ambiance un peu sordide.
Le film fait la part belle aux expressions des visages des personnages principaux qui traduisent parfaitement les émotions.
Également un regard objectif et sans concession sur les conditions de vie des gitans, leurs coutumes et leurs lois intracommunautaires.
D'autres qualités comme le registre de la suggestion qui très présent ainsi que le recours à de nombreux flash back.
J'encourage tous les érudits, amoureux du Septième Art, mais aussi les altruistes et les philanthropes à se déplacer!

Le film était vraiment prometteur et même s'il possède quelques beaux points positifs, je reste un peu déçu par "Si tu voyais son cœur". Pour son premier long-métrage, Joan Chemla affiche des ambitions de mise en scène intéressantes avec un véritable souci pour le rendu visuel de son oeuvre. Joan Chemla est indéniablement une réalisatrice ambitieuse mais son inexpérience se fait malheureusement rapidement ressentir. Certains effets de mises en scènes sont en effet un peu gratuits et surtout, le film manque d'une véritable âme, d'un fil conducteur qui relirait toutes les bonnes idées de Joan Chemla. Mais là où le film pêche le plus, c'est au niveau de son écriture qui révèle de grosses limites. Ainsi, en plus d'accumuler les clichés, le long-métrage se perd dans une narration trop foisonnante où un paquet d’éléments ne sont pas suffisamment développés. Par exemple, le film demande d'être pris d'affection pour le décès d'un personnage dont on ne sait rien ou encore de s'investir au sein d'une relation amoureuse qui est jetée comme un pavé à la marre sans être plus développée que ça. Le film est en fait beaucoup trop court pour ce qu'il souhaite raconter, en plus de disposer d'un sujet vu et revu au cinéma. Pourtant, les acteurs sont véritablement excellents et certaines séquences sont très bien gérées à l'image de la séquence finale qui est tout bonnement superbe. "Si tu voyais mon cœur" est une oeuvre intéressante pour un premier long-métrage mais reste trop limitée à mon goût pour aller plus loin et pleinement convaincre.

Un beau titre, Si tu voyais son coeur, pour le premier film de Joan Chemla. Avec un casting qui se distingue : Gael Garcia Bernal, Marine Vacth, Karim Leklou et le désormais indispensable Nahuel Perez Biscayart. On aimerait l'aimer plus ce film, parce qu'il vient d'une réalisatrice qui entend imprimer sa propre signature et parce qu'il est plutôt ambitieux, au moins sur la forme. Le premier reproche survient pourtant rapidement : en déconstruisant son histoire, en cassant son rythme chronologique, Joan Chemla doit orchestrer le chaos d'une narration qui fonctionne difficilement avec des allers et retours permanents entre le passé et le présent. Ce n'est pas que l'on s'y perde vraiment mais les enjeux sont écrasés par ce qui apparait comme une stylisation trop systématique. En ressort également une mythologie incertaine de la dérive, du désespoir monté en sautoir, avec l'amour avec un grand A comme seul espoir. On y trouvera une poésie plus poisseuse qu'élégiaque, avec le seul personnage qui fait exception (Marine Vacth), comme un contraste trop éclairé dans une lumière angélique et malade. Si tu voyais son coeur est tiré d'une nouvelle, cela n'explique pas les manques du scénario d'un film pétri de bonnes intentions mais encore maladroit dans son exécution.

Le film commençait bien mais est devenu rapidement ennuyeux. C'est dommage parce qu'il aurait pu être touchant ce film.