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mat niro
360 abonnés
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3,0
Publiée le 29 octobre 2018
Dans le Paris de la Belle Epoque, on peut suivre les aventures d'une jeune kanake (Dilili) accompagnée de son nouvel ami. Ce film d'animation est agréable à suivre, on peut y retrouver au gré des aventures de l'héroïne des figures marquantes de l'époque comme Marie Curie ou Louise Michel. Le film regorge d'inventivité mais nous sert une morale assez simpliste sur l'asservissement des femmes par les "Mâles-Maîtres". L'ensemble reste positif et souvent poétique.
Détestable. A déconseiller absolument aux enfants, notre fille est sortie en larmes. Comment rater complètement un thème aussi grave que la misogynie sur une image caricaturale, grossière, qui rate complètement sa cible -et donc la dessert. La construction narrative est plate, convenue, une ambiance angoissante règne dans presque tout le film. Le "Paris joli" est artificiel et ressemble à un catalogue. La suite est encore pire. spoiler: Les séquences de femmes à quatre pattes sont d'une grossièreté et d'une violence stupéfiante.
Ne vous laissez pas abuser par le "sigle Michel Ocelot" qui après le merveilleux Kirikou et le magnifique Azur et Asmar laissait envisager quelque chose de la même qualité. On en est loin. C'est sombre et glauque. A fuir.
Si toutes les écoles ne se précipitent pas pour voir ce film, je ne comprendrais plus jamais rien. Un film gentillet et je ne dis pas ça de manière pejorative, qui contraste avec tout ce qu on peut voir a l affiche pour nos têtes blondes! Une belle façon de visiter un Paris sans pollution, d entendre des phrases dans un français parfait, (ouais ça existe encore 🤔). Toute la bande musicale du film est top. Et c est bourré de références culturelles et historiques avec des personnages célèbres( et je n entends pas parler de Jul ou Mbappé pour cette fois car on est dans un paris ancien et lointain lol ) Qui plus est, y a une petite leçon moralisatrice à la clef. Bref..ça devrait etre mis au programme de l éducation nationale du CM2 à la 3 ème car ça offre de nombreuses perspectives de discussions enflammées. Je suis allée voir ce film sur un malentendu lol. Il n y avait rien d autre à proposer à ma puce . Je n etais pas convaincue par la tête de l hotesse au cinéma et le titre lol Bilan:nous n'étions que toutes les 2 dans la salle et je suis sortie charmée et souriante. Un petit bol d air frais
Une histoire qui ne sert que de prétexte à une visite guidée et très scolaire du joli Paris. Tout le procédé narratif est artificiel et sans âme. Des thèmes graves y sont abordés de façon simpliste, ennuyeuse et effrayante pour les enfants ( mon fils a détesté) Bref une succession de cartes postales animées et un ensemble qui rate toutes ces cibles
"Kirikou et la sorcière", "Les contes de la nuit", "Princes et princesses", "Azur et Asmar", chaque film de Michel Ocelot est un pur enchantement tant au niveau de l'animation que des valeurs défendues et l'on se fait une joie de transmettre, aux futures générations, ces chefs d'oeuvre de beauté et d'humanité. Ce ne sera malheureusement pas le cas de Dilili, crispante petite héroïne d'origine kanak qui nous transporte dans le Paris de la Belle Époque. Non pas en raison de l'animation, Michel Ocelot innovant encore en déposant ses sublimes aplats de couleur sur des photos actuelles de Paris retouchées par ses soins mais bien par la structure du film et par la façon dont les thèmes qui lui sont chers sont abordés. Une première partie du film n'est constituée que de vignettes purement anecdotiques sur les célébrités de l'époque donnant l'ennuyeuse impression que le film n'est conçu que dans le but d'organiser des sorties educatives alors que la deuxième partie infiniment plus noire et certainement hermétique au jeune public se noie dans une dénonciation scolaire, académique et laborieuse du racisme, de la phallocratie ou de l'intégrisme. Il n'est donc pas certain que ce film trouve son public.
" dilili à paris " réalisé par le réalisateur de kirikou est un conte féministe plaisant. En effet nous y suivons les aventures d'une jeune africaine à paris à travers des rencontres avec des artistes et personnes qui ont marqué le début du XX ème siècle dans une fable résolument féministe, décrivent les moeurs de la société française du début du XX ème siècle sous fond d'intrigue policière.
C'est beau, et l'héroïne et très attachante. Il y a tout un aspect pédagogique avec l'architecture de Paris, et des personnes célèbres qui y ont vécu... Mais attention, il faut absolument, après la séance, parler aux plus jeunes que vous emmèneriez voir ce film. On y découvre à partir d'un certain moment une face très sombre de l'humanité. spoiler: Esclavagiste et misogyne au plus haut point, cruelle et inconsciente. C'est choquant, et mieux vaut être averti.
Les films de Michel Ocelot sont toujours très beaux à regarder, par le soin apporté aux dessins et très colorés. Dilili est pour moi un chef d'oeuvre de réalisation. Par la technique employée nous visitons Paris avec de très belles images. L'intérêt du film réside dans la rencontre des personnages célébres de la Belle Epoque, comme Marie Curie, Pasteur, les peintres Picasso, Monet etc... Claude Debussy, Marcel Proust... et bien d'autres. Le passage où Dilili va à l'opéra est une merveille (chant interprété par Nathalie Dessay) et aussi le clin d'oeil au musée de l'Ecole de Nancy, les meubles de Majorelle, Emile Gallé, les vitraux de Gruber. Et surtout le fait que sous un ton léger, Michal Ocelot a traité du racisme et du mépris de certains mâles pour les femmes. Je recommande ce film mais pas pour les petits enfants, car il faut en apprécier toutes les finesses.
Difficile de mettre cette note tant j'ai de la tendresse pour Ocelot. L'animé lui-même est emprunt de tendresse, de bonnes intentions mais les analogies politico-sociales et cette position humaniste frontale à porte ouverte sont trop nombreuses et surtout si peu imagées.
La scène d'ouverture fonctionne très bien comme court-métrage, on se laisse bercer par un décor-madeleine Kirikou ainsi que par un grand gamin aux yeux bleus respectueux mais peu sage rappelant Azur et Asmar. Le clin d'œil aux adeptes est présent spoiler: puis d'un coup les deux univers se rencontrent brusquement, il s'agit d'une scène parisienne de l'exposition colonial. Cette première scène est vraiment bluffante. Mais très vite on s'aperçoit que le dessin animé est remplie d'intentions de ce genre sans jamais les approfondir : la petite fille spoiler: est en fait très riche et il ne sera plus question de cette exposition, ni même de sa richesse , Ocelot lui-même justifie le choix d'un personnage métis parce qu'il remarquait que son conte n'était composé que de blancs ; les "quatre-pattes" spoiler: ont un voile pour vêtement noir intégral qui n'est pas équivoque mais pour autant la raison est trop manichéenne pour un sujet aussi brûlant d'actualité ; Lebeuf spoiler: est un faux-méchant ni-gentil et son manque de prise de position réfléchie et solidement affirmée le décrédibilise (les enfants ne comprennent sans doute même pas que c'est parce qu'il tombe amoureux et les adultes l'accepte difficilement) ; le grand manitou des mal-maîtres n'est d'aucun charisme : spoiler: la scène ressemble à une parodie de la rencontre pourtant magicalement poétique de Kirikou et son grand-père, le milieu est glauque et sombre, et le personnage de cette scène prend la position insensé d'un boudha alors qu'il ne fait que répéter sans sagesse deux informations pour être certain que les spectateurs, qui se seraient endormis sans raison, comprennent qu'il est méchant sans justification ; la diction lente principalement du personnage de Dilili peut irriter, Prince et Princesse utilisait déjà une diction lente mais dans le court-métrage il s'agissait d'enfants qui jouaient la comédie d'un conte avec tout le sérieux qu'on peut leur connaître, ici Dilili maîtrise trop bien la langue pour prendre autant de temps ; la multiplicité des rencontres fait penser à celle de "Midnight in Paris" de Woody Allen, l'idée est bonne mais là où Woody Allen refait vivre ces artistes, Dilili ne présente qu'un visage et une ligne biographique de ces personnalités ; la bande-son est complexe à retenir ; l'épilogue narrateur pour expliquer la fin ; ETC.
En fait ma plus grande déception qui m'a permis de voir tout le reste, c'est le manque de magie et de féérie peut-être due aux décors qui sont des photographies et ne sont évidemment donc pas dessinés par Ocelot. Les références sont tout de même parfois présentes. En effet il y a bien quelques très belles scènes qui raviront les rêveurs insatiables de l'univers d'Ocelot : l'ouverture, Dilili dans le jardin sur le guépard (Kirikou sur un facochère), peut-être un peu la cantatrice et son bateau-cygne mais surtout la jolie scène de chant dans le dirigeable avec les étoiles et les pétales en fin de film : là j'y crus à nouveau.
Dilili à Paris (2018) est un nouveau chef d’œuvre d’animation de Michel Ocelot, l’homme de Kirikou (1988, un des plus grand films d’animation de tous les temps). A chaque film Ocelot crée une nouvelle esthétique. Ici, les décors sont des photos de Paris légèrement retravaillées (notamment le superbe 29 avenue Rapp et mon cher Passage Jouffroy !!) et la 3D numérique fait le reste … avec 20 corps de métiers qui animent les marionnettes numériques : le résultat est d’une grande beauté reconstituant le Paris 1900. Ocelot pour l’amusement y inclut de grandes célébrités qu’il faut reconnaître : Proust, Colette, Marie Curie, Pasteur, Picasso, Louise Michel … Mais là n’est pas l’important. Ce qu’il faut suivre, c’est la leçon de chose donnée par cette petite fille kanak nommée Dilili qui parle mieux le français que les journalistes : elle nous apprend que l’esclavage des femmes est universel et nous montre sans fards la terreur ce cet esclavage organisée par la confrérie crapuleuse des hommes: c'est une surprise effrayante qui nous sert d’avertissement sans frais. Ocelot encore une fois mérite pour ce film la devise des Comédiens Italiens, si chers aux Parisiens depuis trois siècles au moins : castigat ridendo mores.
Le dernier film de Michel Ocelot est absolument sublime sur le plan visuel. Les images de Paris sur lesquelles sont collées les silhouettes des personnages confèrent au film un charme désuet indéniable. Le Paris de la Belle Époque remarquablement reconstitué participent à la réussite néanmoins partielle d'un long métrage qui souffre d'une structure itérative un peu trop appuyée. Les multiples personnages connus qui apparaissent tout au long du film n'empêchent pas un certain didactisme. De plus le dénouement de l'enquête inquiétant voire malsain risque de choquer aussi bien les jeunes enfants que leurs parents. Cette fin marquante, brutale et dérangeante vaut le détour car elle tranche avec les productions animées trop conventionnelles. Reste à savoir à qui le film s'adresse réellement...
Merveilleux , fantastique ,féministe, tolérant , avec des décors magnifique , des personnages très attachants , Dilili à Paris est un pur chef d œuvre d animation !