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    Dilili à Paris
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    3,9
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    116 critiques spectateurs

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    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2019
    Le nouveau film d’animation de Michel Ocelot se situe dans le Paris de la belle époque et raconte l’enquête initiatique d’une petite kanake qui n’est pas sans nous rappeler un petit africain à la fois naïf et intrépide nommé Kirikou.
    Bien qu’enfantins sous certains aspects, les films de Michel Ocelot ont un charme qui opère sur petits et grands.
    Ocelot n’hésite pas à apporter de nombreuses références culturelles sur l’époque et considère son jeune public comme avide d’apprendre et c’est tant mieux.
    Quant aux adultes, ils devraient apprécier le message humaniste et féministe de ce beau film à l’animation soignée.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 février 2019
    Cette excellente réalisation de Michel Ocelot mérite amplement ses récompenses. Elle nous offre un film d'aventure poétique aux qualités multiples. L'animation est délicate, les décors de Paris sont majestueux. Coté scénario, c'est toujours l'excellence : il nous propose une jolie histoire à la fois dynamique et morale, avec une couleur fantastique intéressante. Une histoire génialement placée dans les années 1900 d'un milieu artistique. Nous voyageons à Montmartre avec Louise Michel, assistons au travail de Claude Monet et d'Auguste Renoir, écoutons Erik Satie au piano et rencontrons Rodin, Louis Pasteur et tant d'autres. Outre l'aspect artistique, le film aborde la condition féminine avec Sarah Bernhardt, Marie Curie et Dilili la petite fille métisse héroïne de l'histoire.
    Cerise sur le gâteau, la BO est également très délicate avec la merveilleuse voix de Natalie Dessay dans le rôle de la cantatrice Emma Calvé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 février 2019
    Un Paris de la Belle Epoque merveilleusement bien restitué, une histoire originale sur fond de radicalisme sexiste et des rencontres improbables mais étonnantes avec en plus une musique bien choisie. Bref tous les ingrédients pour un film d'animation réussi, A voir et à discuter en famille.
    Vinz1
    Vinz1

    186 abonnés 2 449 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2019
    Depuis le premier « Kirikou », Michel Ocelot semble un peu toujours faire la même chose et « Dilili à Paris » n’y échappera pas puisque c’est quasiment toujours la même histoire transposée dans le Paris de la fin du 19ème siècle. Dilili est, à l’image de Kirikou, petite, vive d’esprit, humaniste et noire, à une époque où c’était encore moins toléré qu’aujourd’hui ! Construit comme une enquête policière autour d'une histoire d'enlèvement de fillettes, le film est une ode aux femmes et surtout à Paris. Comme la plus belle ville du monde, les femmes sont mises à l’honneur avec moult héroïnes de l’époque, mais aussi des héros, enfin surtout ceux liés aux arts. On en voit d’ailleurs un peu trop, ce qui nuit un peu au métrage. Toutefois, c’est esthétiquement tellement magnifique entre images réelles de la capitale et personnages dessinés ou animés et l’ensemble est tellement rythmé, touchant mais aussi tellement d’actualité, qu’on lui pardonnera tout dont le peu d'audace narrative d'Ocelot qui fait quand même la même chose depuis une vingtaine d’années désormais !
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2019
    Le nouveau film d'animation du créateur (entre autres) de Kirikou raconte les aventures d'une petite Kanake dans le Paris de la Belle Époque. Un récit plaisant, alerte, empreint de belles valeurs, où l'on croise toute une pléiade de personnages illustres (Pasteur, Toulouse-Lautrec, etc.) : c'est amusant, même si cela fait parfois catalogue ou manuel scolaire. Moins amusantes sont les voix des deux personnages principaux, maniérées, irritantes. Et côté visuel, pas sûr que la superposition de dessins aux couleurs flashy sur des photos soit du meilleur effet esthétique. Mais les goûts, les couleurs...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 janvier 2019
    On savait Ocelot porté sur la joliesse, sur la mignonerie. On lui pardonnait quand c'était Kirikou, son sens du scénario emportait le morceau. Mais là le tout petit Ocelot qui s'identifie à la petite Dilili n'arrive pas à le cheville de Kirikou. Le réalisateur se tasse, rentre en lui-même et a complètement perdu le sens de son cinéma. Il ne reste qu'un florilège de marguerites colorées et de bons sentiments édulcorés.tout ça sur le oint de se faner. C'est affligeant.
    llafaye
    llafaye

    6 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2018
    Après Kirikou et Princes et princesses, on va voir un dessin animé d'Ocelot les yeux fermés. Bon, les courses poursuites dans le Paris des années 30, sont sympathiques, le scénario n'est pas extraordinaire, mais ça va. pourtant, l'ensemble n'est pas à la hauteur, un côté enfantin un peu trop marqué et trop répétitif. Bref la magie n'opère pas vraiment. On espère mieux pour le prochain.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2018
    Le nouveau Michel Ocelot est visuellement somptueux. Chaque plan est un tableau magnifique aux couleurs chatoyantes. Le film combat bien des thèmes : le racisme, l'obscurantisme, la soumission des femmes... Par contre, le rythme assez lent du film perturbe souvent l'intrigue policière et les rencontres avec d'illustres artistiques du Paris 1900 n'apportent finalement pas grand chose à l'histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 décembre 2018
    magnifique tant par l histoire que par la qualité des dessins flamboyants! un grand film d animation
    Samwasch
    Samwasch

    2 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 novembre 2018
    Très particulier, surréaliste, surjoué, un peu malaisant, dessins originaux, scénario actif, féministe mais un peu poussé parfois.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    Glauque, merci à la critique cinématographique qui laisse voir se genre de film à des enfants.... révisez votre jugement. Après y avoir été avec plusieurs enfaits âges de 6 à 8 ans, ils sont quasiment tous ressorti en pleurant. Aujourd'hui ils en parlent encore et en font des cauchemards...
    Film inadapté pour les jeunes enfants. Je ne remercie pas les journalistes soit disant professionnel de leur incompétence à juger un film pour enfant. Revoyez vos critères, je le deconseille vivement aux parents.
    Pour le film en lui même, chacun jugera par soit même.
    Angelina.J
    Angelina.J

    37 abonnés 265 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2018
    Un film d'animation très bien fait . on retrouve la patte du créateur de Kirikou avec les mêmes dialogues en finesse. la construction de son flm avec des photos de Paris en y incrustant ses personnages est une très belle idée. c'est epuré lumineux; cette fois notre héroine est une petitte metisse kanake très maligne qui parcourt le Paris de la Belle époque en y recontrant tous les protagonistes connus qui ont fait de Paris un puits de richesse intellectuelle, artistes scientifiques philisophes peintres incontournables de cette époque qui de Paris. Cette fois pour déjouer l'enlevement de petites filles; Film féministe humaniste altruiste qui s'adresse aussi bien aux enfants qu'aux adultes , quelques longueur parfois un peu naif, mais etincellant et original. une belle creation une belle créativité.
    Elodie B.
    Elodie B.

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2018
    Superbe film. Les photos en arrière plan ajoutent un charme aux dessins.
    L'histoire n'est pas flamboyante mais les dialogues sont superbes et les références ultra nombreuses.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2018
    Arf ! Eh bien me voilà bien partagé voyez-vous… Partagé d’un côté entre un cœur d’esthète satisfait et de l'autre un esprit tatillon un brin chiffonné. Satisfait formellement parlant donc car oui, pour moi, « Dilili à Paris » c'est vraiment très joli. Et c’est marrant parce qu’avec les dessins-animé de Michel Ocelot ça me fait à chaque fois le même coup : sur les premiers plans je ne peux m’empêcher de grimacer en me disant que c’est quand même bien dépouillé, avec une animation un peu bien rigide, et puis finalement – en à peine une minute ou deux – le charme finit toujours pas opérer sur moi. Justement, j’aime ce côté un peu rigide, comme si on assistait à une sorte de théâtre de pantins. Ça donne paradoxalement une vraie texture spécifique à cet univers et donc, par déclinaison, une certaine forme d’épaisseur. En plus, pour ce long-métrage, Michel Ocelot a décidé de mettre en valeur le Paris de la Belle époque, notamment en ayant recours à un procédé de dessin sur photographie que moi j’ai trouvé globalement très réussi (il y a bien deux trois plans pas très bien intégrés, mais bon). D’ailleurs, une bonne partie de l’intrigue consiste à voir tous nos personnages se balader à travers cet album photo ce qui, de mon point de vue, parvient à donner vie à cet espace mi-réel, mi-fictionnel. Personnellement j’ai trouvé ça très réussi et c’est à mon sens l’une des grosses forces du film. Parce que l’air de rien, à solliciter toutes les figures historiques et culturelles qui ont fait le Paris de cette époque-là, « Dilili » parvient à maintenir un joli équilibre entre le film « carte postale », le conte pour enfants et la « fresque » historique à mi-chemin entre réalité et fantasme… Pour tous ces aspects-là, « Dilili » à Paris possède une véritable personnalité – une identité visuelle assez unique – et rien que pour cela il peut être source de plaisir, voire de ravissement… Seulement voilà, le problème à mon sens, c’est que ce long-métrage ne parvient pas à tenir les mêmes promesses au niveau de sa narration, et parfois le conte et le fantasme se transforment vite de manière assez déplaisante en une sorte catéchisme rugueux sans cohérence ni subtilité. Sans cohérence d’abord parce que, clairement, je trouve que le scénario n’a pas d’unité ni de cheminement. Le film commence en jouant sur la remise en cause des préjugés et de points de vue portés sur chacun. Et en ce sens je trouve que l’introduction construite autour de la présentation du personnage de Dilili fonctionne très bien. Pour le coup, je craignais une sorte de personnage « Mary Sue » un brin agaçant et anachronique, mais Ocelot a su prendre le parti habile d’en faire une véritable anomalie – y compris pour son temps – à tel point que même nous –spectateurs contemporains – nous nous devons de nous adapter à cette étrangeté que constitue cette gamine métisse instruite par une institutrice anarchiste et éduquée aux bonnes manières par une comtesse parisienne. Ainsi Dilili agit-elle comme un miroir déformant auprès de tout son entourage, osant les remarques espiègles et effrontées de la haute société tout en réfléchissant sur sa propre situation avec cette naïveté candide propre à tous les enfants. Or, vu que le film est pensé comme une balade organisée dans le Paris de la Belle époque, le fait qu’on ait un personnage « miroir » comme celui-ci apporte une note supplémentaire de profondeur et fraicheur. Mais le problème, c’est que l’équilibre de cette démarche ne tient en tout et pour tout qu’une petite moitié de film. Pour le reste, Ocelot a dû prendre conscience qu’il ne pourrait durer 1h40 sur le seul principe d’une balade d’un lieu mythique à un autre, d’une personnalité à une autre, et donc il s’est risqué à y greffer une autre intrigue à base de « mâles maîtres » ravissant des petites filles dans la ville. Et si, effectivement, je pense qu’il fallait bien introduire une intrigue complémentaire à celle de la balade de Dilili, je trouve que celle-ci est en totale rupture avec l’état d’esprit général mis en place depuis le début du film. Ce n’est pas compliqué : plus cette intrigue prenait de la place dans le film, et plus je me suis senti gêné, ayant l’impression de subir un kyste qui n’avait pas sa place dans ce spectacle. Parce que le problème avec cette intrigue de mâle maîtres, c’est qu’au contraire de tout le reste, elle ne dit strictement rien du Paris de la Belle époque. Elle est une intrigue totalement déconnectée de l’aspect voyage et découverte auquel semblait nous initier ce film. Si encore cela avait été une intrigue politique à base d’attentats anarchistes, d’espionnages franco-allemands ou bien encore de questions coloniales, j’aurais trouvé cela pertinent et dans son temps. Seulement voilà – et c’est certainement très révélateur de l’époque que nous vivons – Ocelot a visiblement estimé que c’était sûrement trop compliqué et scabreux de parler politique, du coup il a préféré nous faire une leçon de morale totalement anachronique et surtout abominablement caricaturale. Et c’est là qu’arrive mon deuxième reproche face à ce « Dilili à Paris » : le manque de subtilité. Franchement, cette histoire de « Mâles maîtres » : c’est une leçon de morale appliquée au burin. Et le paradoxe, c’est qu’en plus d’être anachronique, je la trouve totalement contre-productive. spoiler: Si le but c’était de sensibiliser les gens (et plus spécifiquement les enfants) à la question de la place de la femme dans la société, je pense que le mieux serait encore de soulever les vraies formes d’aliénation de la femme, que ce soit celles d’hier comme celles d’aujourd’hui. En offrant cette secte qui pose pour unique dogme la réduction de la femme au simple fauteuil serviable, on tombe dans une caricature qui ne correspond à rien de réel aujourd’hui, pas même les mouvements islamistes les plus radicaux qui semblent ici visés.
    D’ailleurs – et c’est cela qui au fond m’a le plus dérangé avec cette intrigue là – c’est qu’au final, à bien tout regarder, il y a dans ce discours quelque-chose d’assez droitard et réactionnaire. D’un côté on porte sur un piédestal toutes les figures consacrées de la bourgeoisie de l’époque (Louise Michel étant l’arbre qui cache la forêt), les transformant tous en une classe uniforme de gens progressistes et ouverts sur toutes les questions (ce qu’ils n’ont tous pas été, loin de là), et de l’autre, on a les gens du peuple qui sont racistes parce qu’ils sont moins éduqués intellectuellement (le chauffeur, les gens de la rue), on a les prolétaires qui sont violents parce que pauvres (cf. le bref passage dans le quartier ouvrier), et enfin ce drôle de simulacre satanique dans lequel on retrouve des hommes qui mettent les femmes en niqab. Eh bah c’est bête, mais moi, quand je vois ces détails-là (qui n’en sont pas) dans cette jolie fresque que nous peint par Michel Ocelot, je tique. Oui, je reconnais que visuellement c’est très beau (exception faites des chevaux hideux de Sarah Bernhart, mais bon je chipote), mais dans l’esprit général du film, je trouve qu’il y a un dérapage idéologique de vieux papy moraliste que j’ai du mal à cautionner. Alors c’est vrai, l’un dans l’autre, le cœur l’a emporté sur l’esprit puisque je lui mets la moyenne à ce film. Mais bon, quoi de plus désagréable que de mettre son cœur et son esprit en balance, et c’est malheureusement ce qu’a fait avec moi « Dilili à Paris »… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 novembre 2018
    très beau, une véritable oeuvre de création d'images...De plus l'histoire est intéressante avec beaucoup d'apports culturels et une véritable visite de Paris...De plus des thèmes humanistes sont abordés...Devrait être projeté dans toutes les écoles ou collèges.
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