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moket
541 abonnés
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2,0
Publiée le 26 janvier 2020
J'ai déjà connu le problème avec Kirikou, et j'en suis d'autant plus désolé que je suis persuadé que cela demande beaucoup de travail mais, esthétiquement, je trouve cela très moche ! Les dialogues bêtifiants que l'on dirait récités et le ton péremptoire de l'insupportable petite héroïne ne font qu'ajouter à ce sentiment. Restent une enquête pas inintéressante et un voyage dans le Paris de la Belle Epoque.
Toujours cette qualité de réalisation à l'instar des films précédents. C'est beau. Dilili n'est cependant pas d'un abord facile pour ceux qui n'auraient pas un socle minimum de connaissances sur la fin du XIX siècle et le début du XX.
Dilili à Paris souffre d'un début relativement maladroit. Pour autant, Michel Ocelot parvient à donner une identité sombre sa son récit, dans un twist tres innatendu avant définir son histoire dans une poésie douce et sensible.
Un plaisir des yeux, un peu de culture G au passage, mais pas vraiment embarquée dans le voyage de Dilili... La faute à une animation aux mouvements assez statiques (mimiques, regards...), à un doublage très agaçant (la voix de la petite Dilili est insupportable, avec ses intonations exagérées au centuples et ses phrases qui reviennent comme le refrain d'un vieux disque... On finit par répondre à sa place, sans surprise) et à une histoire déprimante qui enchaînera d'ailleurs les mots "Mâles Maîtres" environ 2367 fois (ou si peu). Les synonymes, c'est sympa, aussi. Autrement, le final en met plein les yeux, les grands personnages de l'Art qui sont rencontrés permettent aux plus jeunes de découvrir l'Histoire assez facilement (on voit Toulouse-Lautrec, Rodin et Camille Claudel, Picasso... Et une pléiades de références sont à trouver !), et les enfants mettent une première image assez douce sur l'anti-racisme et anti-sexisme grâce à la petite Dilili. A voir principalement pour le visuel soigné et pour l'immense palette de références artistiques !
Je suis déçu, le jeu de dilili est si exagéré qu’il en devient lourd. Je m’attendais à un chef-d’œuvre mais loin de là ce film est plutôt bien niveau scénario au début mais a la fin il part en cou*****. Et puis niveau graphisme n’en parlons pas bref ce film est:
Sans chercher à détrôner Kirikou, Michel Ocelot ajoute aujourd'hui à sa galaxie de personnages la jeune Dilili, une métis canaque d'une dizaine d'années en visite dans la capitale française de l'an 1900. La principale ambition qui a guidé le choix de Michel Ocelot était probablement de proposer un panorama complet des personnalités culturelles, scientifiques et politiques qui évoluaient dans le Paris de la Belle Epoque, en ciblant plus spécifiquement les personnalités féminines (Sarah Bernhart, Marie Curie, Louise Michel,...). L'intention est louable mais on n'échappe malheureusement pas à l'aspect "carte postale" ou "tapis rouge" : afin de répondre aux objectifs du réalisateur de manière exhaustive, ces figures historiques, la plupart d'entre elles du moins, se contentent de venir faire un petit tour de piste à l'écran durant quelques secondes, sans que leur présence trouve une réelle justification dans le scénario. Ce dernier est d'ailleurs le gros point faible du projet : une enquête policière affreusement simpliste, quelque part entre les premiers volumes de Tintin et un point&click des années 80. Fidèle à ses convictions humanistes, Ocelot en profite pour exprimer le désarroi de l'enfant, tiraillé entre deux cultures, et le racisme ordinaire qui avait cours à cette époque mais la dénonciation reste assez succincte (et heureusement : dénoncer le mépris plus ou moins malveillant d'un Européen des premières années du 20ème siècle envers les autres cultures s'apparente quand même fort à enfoncer une porte ouverte...). Quand il s'agit d'interpeller sur les violences faites aux femmes, il va jusqu’à imaginer une secte de barbons souterrains qui kidnappe des fillettes pour les transformer en créatures emburkanées qui se déplacent à quatre pattes : j'imagine que la métaphore s'adressait aux enfants car en tant qu'adulte, l’absurdité de l’idée ne rend vraiment pas justice à la cause qu'il défend. C'est surtout au niveau visuel que 'Dilili à Paris' marque des points, en dépit d'une animation trop rigide : ces profils, qu'on croirait dessinés par Gauguin ou Toulouse-Lautrec, qui évoluent dans des photographies colorisées du Paris d'époque confèrent au résultat une authenticité et un charme certains !
L'image est toujours belle avec ce mélange de fonds photos et personnages animés. Ceci étant, le film à vouloir véhiculer de bonnes valeurs fini par devenir trop consensuel et la fin est terriblement longue. un film sur-estimé je pense.
Un incroyable dessin animé ! Des les premiers instants on est éblouie par une direction artistique, on sent pleinement la patte de son ancêtre Kirikou sans pour autant en être une copie. Le film traite de sujets actuels sans pour autant ne plus être accessible aux enfants. En plus de traiter de la question raciale ou de l’égalité des sexes, le film nous présente une héroïne très attachante et dont l’aventure est une vrai leçon sur Paris et les grands noms qui y ont séjourné.
Je salue le talent de Michel Ocelot. C'est foisonnant, coloré, plein de name dropping, mais cela pose bien le Paris du début du XXème siècle, son effervescence artistique, technique (les peintres de paris de Montparnasse, les expositions universelles) et ces choses inimaginables maintenant (zoos humains) qui prouvent que malgré tout, les occidentaux sont descendus enfin un peu de leur piédestal autoproclamé… On peut sourire à cette héroïne, qui coche toutes les cases du moment, femme, noire, non occidentale et à cette intrigue très calée sur l'ambiance me too mais si la visée est d'éveiller dès l'enfance les petites filles à "l'oppression masculine de la société possible"...je dis why not, il vaut mieux l'avoir à l'esprit tôt, avoir une alerte et un fighting spirit très tôt, plutôt que de se réveiller trop tard...Merci de défendre le féminisme...
Une vraie pépite poétique dans un Paris rêvé et fantasmé, d’une élégance et d’un charme sans borne, débarrassé de ses « embarras ». Lisse, magique et d’une beauté folle. On y entend des dialogues à la Eugène Green: un français châtié et à l’éloquence rare. Le mélange des vues réelles et des dessins est sublime. Superbe avec un humour parfait. « Remplacer le préfet de Paris par une fillette qui saute à la corde!!! »
Ce dessin animé est d'une telle splendeur. Une vraie merveille. C'est incroyablement bien fait, on est pris dedans et on ne veut plus en ressortir. Même si oui il y a quelque facilité et que des éléments du film auraient pu être étoffés...mais le film s'adresse principalement aux enfants et ne peux pas durer 2h non plus... On se régale quand même !