Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Nicolas L.
90 abonnés
1 751 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 14 décembre 2018
Le nouveau Michel Ocelot est visuellement somptueux. Chaque plan est un tableau magnifique aux couleurs chatoyantes. Le film combat bien des thèmes : le racisme, l'obscurantisme, la soumission des femmes... Par contre, le rythme assez lent du film perturbe souvent l'intrigue policière et les rencontres avec d'illustres artistiques du Paris 1900 n'apportent finalement pas grand chose à l'histoire.
L'image est toujours belle avec ce mélange de fonds photos et personnages animés. Ceci étant, le film à vouloir véhiculer de bonnes valeurs fini par devenir trop consensuel et la fin est terriblement longue. un film sur-estimé je pense.
Depuis le premier « Kirikou », Michel Ocelot semble un peu toujours faire la même chose et « Dilili à Paris » n’y échappera pas puisque c’est quasiment toujours la même histoire transposée dans le Paris de la fin du 19ème siècle. Dilili est, à l’image de Kirikou, petite, vive d’esprit, humaniste et noire, à une époque où c’était encore moins toléré qu’aujourd’hui ! Construit comme une enquête policière autour d'une histoire d'enlèvement de fillettes, le film est une ode aux femmes et surtout à Paris. Comme la plus belle ville du monde, les femmes sont mises à l’honneur avec moult héroïnes de l’époque, mais aussi des héros, enfin surtout ceux liés aux arts. On en voit d’ailleurs un peu trop, ce qui nuit un peu au métrage. Toutefois, c’est esthétiquement tellement magnifique entre images réelles de la capitale et personnages dessinés ou animés et l’ensemble est tellement rythmé, touchant mais aussi tellement d’actualité, qu’on lui pardonnera tout dont le peu d'audace narrative d'Ocelot qui fait quand même la même chose depuis une vingtaine d’années désormais !
Un film d'animation très bien fait . on retrouve la patte du créateur de Kirikou avec les mêmes dialogues en finesse. la construction de son flm avec des photos de Paris en y incrustant ses personnages est une très belle idée. c'est epuré lumineux; cette fois notre héroine est une petitte metisse kanake très maligne qui parcourt le Paris de la Belle époque en y recontrant tous les protagonistes connus qui ont fait de Paris un puits de richesse intellectuelle, artistes scientifiques philisophes peintres incontournables de cette époque qui de Paris. Cette fois pour déjouer l'enlevement de petites filles; Film féministe humaniste altruiste qui s'adresse aussi bien aux enfants qu'aux adultes , quelques longueur parfois un peu naif, mais etincellant et original. une belle creation une belle créativité.
Dans le Paris de la Belle Epoque, on peut suivre les aventures d'une jeune kanake (Dilili) accompagnée de son nouvel ami. Ce film d'animation est agréable à suivre, on peut y retrouver au gré des aventures de l'héroïne des figures marquantes de l'époque comme Marie Curie ou Louise Michel. Le film regorge d'inventivité mais nous sert une morale assez simpliste sur l'asservissement des femmes par les "Mâles-Maîtres". L'ensemble reste positif et souvent poétique.
Consternant de niaiserie. Même pour un public jeune c'est malhonnête, pas de nuances chez les personnages, manichéisme à foison, de l'idéologie distillée insidieusement pour les têtes de nos chers bambins...
Ils sont beaux ces films qui nous montrent tout l'Art du cinéma. L'histoire est très actuelle et les dessins sont charmants, très raffinés. Continuez Mr Ocelot, continuez !
Merveilleux , fantastique ,féministe, tolérant , avec des décors magnifique , des personnages très attachants , Dilili à Paris est un pur chef d œuvre d animation !
Sans chercher à détrôner Kirikou, Michel Ocelot ajoute aujourd'hui à sa galaxie de personnages la jeune Dilili, une métis canaque d'une dizaine d'années en visite dans la capitale française de l'an 1900. La principale ambition qui a guidé le choix de Michel Ocelot était probablement de proposer un panorama complet des personnalités culturelles, scientifiques et politiques qui évoluaient dans le Paris de la Belle Epoque, en ciblant plus spécifiquement les personnalités féminines (Sarah Bernhart, Marie Curie, Louise Michel,...). L'intention est louable mais on n'échappe malheureusement pas à l'aspect "carte postale" ou "tapis rouge" : afin de répondre aux objectifs du réalisateur de manière exhaustive, ces figures historiques, la plupart d'entre elles du moins, se contentent de venir faire un petit tour de piste à l'écran durant quelques secondes, sans que leur présence trouve une réelle justification dans le scénario. Ce dernier est d'ailleurs le gros point faible du projet : une enquête policière affreusement simpliste, quelque part entre les premiers volumes de Tintin et un point&click des années 80. Fidèle à ses convictions humanistes, Ocelot en profite pour exprimer le désarroi de l'enfant, tiraillé entre deux cultures, et le racisme ordinaire qui avait cours à cette époque mais la dénonciation reste assez succincte (et heureusement : dénoncer le mépris plus ou moins malveillant d'un Européen des premières années du 20ème siècle envers les autres cultures s'apparente quand même fort à enfoncer une porte ouverte...). Quand il s'agit d'interpeller sur les violences faites aux femmes, il va jusqu’à imaginer une secte de barbons souterrains qui kidnappe des fillettes pour les transformer en créatures emburkanées qui se déplacent à quatre pattes : j'imagine que la métaphore s'adressait aux enfants car en tant qu'adulte, l’absurdité de l’idée ne rend vraiment pas justice à la cause qu'il défend. C'est surtout au niveau visuel que 'Dilili à Paris' marque des points, en dépit d'une animation trop rigide : ces profils, qu'on croirait dessinés par Gauguin ou Toulouse-Lautrec, qui évoluent dans des photographies colorisées du Paris d'époque confèrent au résultat une authenticité et un charme certains !
Je salue le talent de Michel Ocelot. C'est foisonnant, coloré, plein de name dropping, mais cela pose bien le Paris du début du XXème siècle, son effervescence artistique, technique (les peintres de paris de Montparnasse, les expositions universelles) et ces choses inimaginables maintenant (zoos humains) qui prouvent que malgré tout, les occidentaux sont descendus enfin un peu de leur piédestal autoproclamé… On peut sourire à cette héroïne, qui coche toutes les cases du moment, femme, noire, non occidentale et à cette intrigue très calée sur l'ambiance me too mais si la visée est d'éveiller dès l'enfance les petites filles à "l'oppression masculine de la société possible"...je dis why not, il vaut mieux l'avoir à l'esprit tôt, avoir une alerte et un fighting spirit très tôt, plutôt que de se réveiller trop tard...Merci de défendre le féminisme...
Détestable. A déconseiller absolument aux enfants, notre fille est sortie en larmes. Comment rater complètement un thème aussi grave que la misogynie sur une image caricaturale, grossière, qui rate complètement sa cible -et donc la dessert. La construction narrative est plate, convenue, une ambiance angoissante règne dans presque tout le film. Le "Paris joli" est artificiel et ressemble à un catalogue. La suite est encore pire. spoiler: Les séquences de femmes à quatre pattes sont d'une grossièreté et d'une violence stupéfiante.
Ne vous laissez pas abuser par le "sigle Michel Ocelot" qui après le merveilleux Kirikou et le magnifique Azur et Asmar laissait envisager quelque chose de la même qualité. On en est loin. C'est sombre et glauque. A fuir.
Un puit de connaissance pour nos petites têtes blondes avec de superbes images du Paris de la belle époque! Merci à Michel Ocelot pour cette belle leçon de vie sur le combat des femmes pour la liberté!
Un dessin animé pas comme les autres.. magnifiques avec de jolies références à Paris, la belle époque et de nombreuses figures des années 1900. ma fille de 8 ans a adoré.. je recommande aux petits et grands qui seront touchés par l enquête mené par Dilili..