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Un visiteur
4,0
Publiée le 25 octobre 2018
Malgré des dialogues un peu trop théâtraux, Michel Ocelot livre encore une fois un très bon film d'animation, avec une démarche constante de vouloir développer une certaine culture général du Paris de l'époque chez les enfants.
On plonge avec émerveillement dans le Paris de la belle époque Mélange subtile entre cours d’histoire, d’art et droits des femmes, cette petite fille abordera avec témérité et bienveillance des sujets toujours d’actualité. Courrez y
j' ai 8ans j'ai beaucoup aimé. Mais je trouvais que le film faisait un peu peur et était triste.Mais à la fin je trouvais ça très beau .
J'ai 9 ans, j'ai bien aimé on voyait de beaux monuments de Paris , de peintres, de chanteuses et de danseuses . C'était triste et ça faisait un tout petit peu peur !!
Tres beau film esthetiquement, des moments de grace. Mais le sujet est beaucoup trop grave et effrayant pour des enfants. Mon fils de 7 ans est sorti de là en me disant : j espere que je vais tout oublier. Moi meme, je suis restee sur ma fin et le sujet ne m a pas plu.
Globalement, j'ai été déçue par ce film. Mais je vais commencer par les bon points. L'animation tous d'abords, qui est vraiment magnifique, Dilili est un personnage attachant et j'ai aimé suivre son périple dans le Paris de la Belle Epoque et la voir rencontrer divers personnalité de cette période. Le choix de la problématique est très intéressante, d'abords traitant de la discrimination des étrangers, on en vient à la discrimination de la femme et de la place qu'elle se doit de garder. Cependant, j'ai eu beaucoup plus d'intérêt aux rencontres que fait Dilili, même si ça rejoins la problématique principale, que de suivre son enquête, voir de savoir ce qu'étaient devenues les filles. Peut être est-ce ma condition d'adulte, face à un film qui se veut tous de même familiale en soit, mais j'aurais aimé que l'enquête soit mieux tournée, plus approfondie, détaillée,... et avec une fin plus dévelopée, j'ai l'impression de ne pas avoir un réel dénouement sur cette affaire et les escrocs. Voilà pourquoi je met une note si basse, le sujet principal ne m'a au final pas tans passionné que ça alors que c'est un fait important encore aujourd'hui. Et je n'ai pas réussie à accrocher au final, j'avais l'impression qu'il ne collait pas avec le reste, tellement qu'il a eu un effet comique sur moi et bien malgré moi.
Une vraie pépite poétique dans un Paris rêvé et fantasmé, d’une élégance et d’un charme sans borne, débarrassé de ses « embarras ». Lisse, magique et d’une beauté folle. On y entend des dialogues à la Eugène Green: un français châtié et à l’éloquence rare. Le mélange des vues réelles et des dessins est sublime. Superbe avec un humour parfait. « Remplacer le préfet de Paris par une fillette qui saute à la corde!!! »
Les tribulations mouvementées d’une petite fille kanake dans le Paris de la Belle Époque. Un conte initiatique délicieux, visuellement sublime, mais desservi par des dialogues un peu trop gnangnan et agaçants.
Visuellement assez incroyable grâce à un ingénieux mélange entre photographie et animation, "Dilili à Paris" est un voyage somptueux dans la capitale du début du XXème siécle. L'histoire est quant à elle plaisante, malgré une légère tendance à la répétition.
D'aucuns reprocheront à Dilili à paris sa volonté d'énumérer d'une façon un peu répétitive et scolaire les différents artistes du début du siècle et, du coup, de nuire à l'intrigue qui doit être la principale, soit la mise au jour du complot contre les femmes. Cette limite du film, relative, n'enlève que peu à l'empathie que l'on éprouve vis à vis de ces personnages si touchants et humains pris dans un Paris à la fois charmant et mystérieux. La qualité esthétique des dessins, ajoutée aux photographie des lieux parisiens est magnifique et d'une grande variété. Emouvant et puissant, surtout lors des scènes en mouvements (la balade en triporteur est remarquable), ce beau film d'animation brasse en son sein tellement de thématiques qu'il peut parfois laisser sur sa faim. Mais le souhait de Michel Ocelot de porter des thèmes humanistes contre le racisme, le machisme à travers cette fillette si attachante et de son compagnon simple à souhait suffit à en faire une oeuvre éducative. Dans les égouts, il règne un enfer et la vision d'un monde sous-terrain terrifiant (avec un symbole maçonnique assez malvenu). La fin aurait dû être plus développé. Avec un scénario écrit par les studios Pixar ou Ghibli, le film eut été un chef d'oeuvre.
Dilili à Paris souffre d'un début relativement maladroit. Pour autant, Michel Ocelot parvient à donner une identité sombre sa son récit, dans un twist tres innatendu avant définir son histoire dans une poésie douce et sensible.
Le nouveau film d’animation de Michel Ocelot se situe dans le Paris de la belle époque et raconte l’enquête initiatique d’une petite kanake qui n’est pas sans nous rappeler un petit africain à la fois naïf et intrépide nommé Kirikou. Bien qu’enfantins sous certains aspects, les films de Michel Ocelot ont un charme qui opère sur petits et grands. Ocelot n’hésite pas à apporter de nombreuses références culturelles sur l’époque et considère son jeune public comme avide d’apprendre et c’est tant mieux. Quant aux adultes, ils devraient apprécier le message humaniste et féministe de ce beau film à l’animation soignée.
" dilili à paris " réalisé par le réalisateur de kirikou est un conte féministe plaisant. En effet nous y suivons les aventures d'une jeune africaine à paris à travers des rencontres avec des artistes et personnes qui ont marqué le début du XX ème siècle dans une fable résolument féministe, décrivent les moeurs de la société française du début du XX ème siècle sous fond d'intrigue policière.
Un plaisir des yeux, un peu de culture G au passage, mais pas vraiment embarquée dans le voyage de Dilili... La faute à une animation aux mouvements assez statiques (mimiques, regards...), à un doublage très agaçant (la voix de la petite Dilili est insupportable, avec ses intonations exagérées au centuples et ses phrases qui reviennent comme le refrain d'un vieux disque... On finit par répondre à sa place, sans surprise) et à une histoire déprimante qui enchaînera d'ailleurs les mots "Mâles Maîtres" environ 2367 fois (ou si peu). Les synonymes, c'est sympa, aussi. Autrement, le final en met plein les yeux, les grands personnages de l'Art qui sont rencontrés permettent aux plus jeunes de découvrir l'Histoire assez facilement (on voit Toulouse-Lautrec, Rodin et Camille Claudel, Picasso... Et une pléiades de références sont à trouver !), et les enfants mettent une première image assez douce sur l'anti-racisme et anti-sexisme grâce à la petite Dilili. A voir principalement pour le visuel soigné et pour l'immense palette de références artistiques !
Le nouveau film d'animation du créateur (entre autres) de Kirikou raconte les aventures d'une petite Kanake dans le Paris de la Belle Époque. Un récit plaisant, alerte, empreint de belles valeurs, où l'on croise toute une pléiade de personnages illustres (Pasteur, Toulouse-Lautrec, etc.) : c'est amusant, même si cela fait parfois catalogue ou manuel scolaire. Moins amusantes sont les voix des deux personnages principaux, maniérées, irritantes. Et côté visuel, pas sûr que la superposition de dessins aux couleurs flashy sur des photos soit du meilleur effet esthétique. Mais les goûts, les couleurs...
On reconnait de suite le style Ocelot pour cette animation de 2018. Et le rendu de Paris est bien, assez peu nuancé mais agréable, les deux personnages principaux assez sympas. J'ai alors pensé que ce pouvait être le meilleur d'Ocelot. Mais j'ai progressivement déchanté malgré quelques bonnes idées, de forts mauvaises se présentent et rendraient presque ce film mauvais. Ces malfrats irréalistes, ce défilé devenant lassant de célébrités, le manque de subtilité dans ce mélange d'Histoire, de jolies images entrecoupés d'un sordide malvenu sans rapport aucun avec une animation pour enfant et une vue historique intérressante. Un gros raté qui fait tomber l'animateur de son piédestal comme s'il avait rejoint le côté obscur de la force, à travers les sirènes nauséeuses d'une conformité qui annule toute poésie et intelligence.