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    Dilili à Paris
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    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2018
    Après avoir entraîné petits et grands du côté de l’Afrique de Kirikou puis du côté de l’Orient d’Azur et Asmar, c’est à Paris que Michel Ocelot fait évoluer sa nouvelle petite héroïne du nom de Dilili. Quoi ! À Paris ! Quelle déception ! Fini le dépaysement… Pas du tout, car il ne s’agit pas du Paris d’aujourd’hui mais de celui de la Belle Époque ! Dans ce cas, quel enchantement ! Quel bonheur que de se promener dans un Paris qui méritait bien son surnom de Ville-lumière. Paris qui attirait les savants, les chercheurs, les inventeurs, les artistes lyriques, les compositeurs, les peintres, les écrivains, etc. Quelle ville attrayante !
    Bon, cela est vrai, sans nul doute, mais ne nous emballons pas, semble nous dire Michel Ocelot dès le début du film. Car si la petite métisse kanake Dilili est à Paris, c’est parce qu’on l’y a fait venir de force pour l’exposer, avec quelques-uns de ses compatriotes, aux yeux des badauds. Mais le plus terrible ne se trouve pas dans ces sortes de « zoos humains » que l’on constituait à l’époque des colonies car, comme l’affirme lui-même Michel Ocelot dans une interview, au moins « les gens » s’intéressaient « à d’autres vies que la leur ». Le plus terrible, ce sont les préjugés et les racismes. La petite Dilili ne se sent nulle part tout à fait chez elle, sa peau de métisse semble trop claire aux autres kanaks et trop foncée aux Parisiens dont certains se croient obligés de l’aborder en lui parlant « petit nègre » !
    Grande est leur surprise, à ceux-là, lorsqu’ils se rendent compte que la petite fille possède à la perfection la langue de Molière et la parle mieux qu’eux ! C’est que Dilili a été à bonne école ! Son institutrice ne fut rien moins que Louise Michel en personne au temps où elle dut vivre en déportation en Nouvelle-Calédonie. Louise Michel que la petite Dilili retrouve à présent à Paris pour son plus grand bonheur !
    Car Michel Ocelot prend le parti de nous faire visiter le Paris de ce début du XXème siècle en compagnie de Dilili et d’Orel, un garçon, livreur de profession, qui s’est pris d’amitié pour elle. Filant à toute allure sur le triporteur de ce dernier, les deux amis multiplient les rencontres les plus inouïes. Certes, leur chemin de découverte démarre avec un Ernest Renan renfrogné, incapable de les renseigner sur le Paris de son époque, mais il se poursuit avec les rencontres fabuleuses des plus grands savants et artistes de ces années. La Ville-lumière en regorge, de ces grands noms : Louis Pasteur, Gustave Eiffel, Alberto Santos-Dumont, Toulouse-Lautrec, Claude Monet, Auguste Renoir, Edgar Degas, Pablo Picasso, Auguste Rodin, Claude Debussy, Erik Satie (jouant une de ses « Gnossiennes »), Marcel Proust, etc. Impossible de tous les citer. Ils sont tous là et c’est un des bonheurs de ce film que de les y repérer.
    En les énumérant, j’ai laissé à dessein de côté les noms des femmes, non pas pour les ignorer, au contraire, mais pour souligner leur rôle dans ce film. Car Michel Ocelot ne se contente pas d’aligner des vignettes ni de nous faire feuilleter le somptueux album des célébrités de la Belle Époque. Ce ne serait déjà pas mal, mais il fait bien davantage, il raconte une histoire en nous faisant entrevoir la face cachée de la Ville-lumière, celle des bas-fonds, celle des égouts, celle qui se complaît dans ses ténèbres. Pour ce faire, il puise dans un héritage qui semble droit venu des romans-feuilletons ou des romans populaires tels qu’en écrivaient, par exemple, un Eugène Sue, un Paul Féval ou un Ponson du Terrail. Et il le fait avec autant de talent que ces derniers, car, bien sûr, les genres littéraires que privilégiaient ces écrivains n’ont pas moins de grandeur que les autres.
    Le Paris de la Belle Époque, Michel Ocelot l’imagine assombri par les machinations sordides d’une société secrète dont les membres se font appeler les « mâles-maîtres », société qui s’est jurée d’anéantir toute émancipation des femmes et qui, pour ce faire, s’emploie à enlever des petites filles afin de les asservir. Avec cette histoire, le cinéaste oriente son film non seulement du côté des romans populaires mais aussi du côté d’un cinéma clairement engagé en faveur de la cause des femmes. Et ce sont ces dernières, justement, qui ont le beau rôle pour accompagner Dilili et Orel dans la résolution de leur enquête et dans la mise en échec des « mâles-maîtres » esclavagistes. Des femmes émancipées, précisément, du genre de Louise Michel dont j’ai déjà parlé, mais aussi de Colette, de Camille Claudel, de Sarah Bernhardt, de Marie Curie et d’Emma Calvé, une des grandes cantatrices de cette époque, celle qui s’engage la plus résolument aux côtés de Dilili et Orel. Face à de telles femmes les kidnappeurs de petites filles n’ont aucune chance d’avoir le dernier mot !
    Bien sûr, en racontant une histoire qui se déroule au temps de la Belle Époque, Michel Ocelot nous parle tout autant d’aujourd’hui. La cause de l’émancipation féminine que le cinéaste défend doit encore mener bien des combats. Les petites filles que les « mâles-maîtres » revêtent d’un habit noir et obligent à marcher à quatre pattes nous renvoient à des images très contemporaines. Certes notre regard se tourne aujourd’hui du côté du sort réservé aux femmes chez les islamistes radicaux, mais le film de Michel Ocelot nous rappelle aussi que notre histoire d’occidentaux est loin d’être exemplaire. Nous aussi, nous avons à changer nos regards et à convertir nos manières d’être, ce film d’un homme indigné par ce que l’on fait encore trop souvent subir aux femmes nous y invite à bon escient. 9/10
    Paï L.
    Paï L.

    2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2018
    Conte très apprécié par les enfants.

    Difficile de mettre cette note tant j'ai de la tendresse pour Ocelot.
    L'animé lui-même est emprunt de tendresse, de bonnes intentions mais les analogies politico-sociales et cette position humaniste frontale à porte ouverte sont trop nombreuses et surtout si peu imagées.

    La scène d'ouverture fonctionne très bien comme court-métrage, on se laisse bercer par un décor-madeleine Kirikou ainsi que par un grand gamin aux yeux bleus respectueux mais peu sage rappelant Azur et Asmar. Le clin d'œil aux adeptes est présent spoiler: puis d'un coup les deux univers se rencontrent brusquement, il s'agit d'une scène parisienne de l'exposition colonial.
    Cette première scène est vraiment bluffante. Mais très vite on s'aperçoit que le dessin animé est remplie d'intentions de ce genre sans jamais les approfondir : la petite fille spoiler: est en fait très riche et il ne sera plus question de cette exposition, ni même de sa richesse
    , Ocelot lui-même justifie le choix d'un personnage métis parce qu'il remarquait que son conte n'était composé que de blancs ; les "quatre-pattes" spoiler: ont un voile pour vêtement noir intégral qui n'est pas équivoque mais pour autant
    la raison est trop manichéenne pour un sujet aussi brûlant d'actualité ; Lebeuf spoiler: est un faux-méchant ni-gentil et son manque de prise de position réfléchie et solidement affirmée le décrédibilise (les enfants ne comprennent sans doute même pas que c'est parce qu'il tombe amoureux et les adultes l'accepte difficilement)
    ; le grand manitou des mal-maîtres n'est d'aucun charisme : spoiler: la scène ressemble à une parodie de la rencontre pourtant magicalement poétique de Kirikou et son grand-père, le milieu est glauque et sombre, et le personnage de cette scène prend la position insensé d'un boudha alors qu'il ne fait que répéter sans sagesse deux informations pour être certain que les spectateurs, qui se seraient endormis sans raison, comprennent qu'il est méchant sans justification
    ; la diction lente principalement du personnage de Dilili peut irriter, Prince et Princesse utilisait déjà une diction lente mais dans le court-métrage il s'agissait d'enfants qui jouaient la comédie d'un conte avec tout le sérieux qu'on peut leur connaître, ici Dilili maîtrise trop bien la langue pour prendre autant de temps ; la multiplicité des rencontres fait penser à celle de "Midnight in Paris" de Woody Allen, l'idée est bonne mais là où Woody Allen refait vivre ces artistes, Dilili ne présente qu'un visage et une ligne biographique de ces personnalités ; la bande-son est complexe à retenir ; l'épilogue narrateur pour expliquer la fin ; ETC.

    En fait ma plus grande déception qui m'a permis de voir tout le reste, c'est le manque de magie et de féérie peut-être due aux décors qui sont des photographies et ne sont évidemment donc pas dessinés par Ocelot. Les références sont tout de même parfois présentes. En effet il y a bien quelques très belles scènes qui raviront les rêveurs insatiables de l'univers d'Ocelot : l'ouverture, Dilili dans le jardin sur le guépard (Kirikou sur un facochère), peut-être un peu la cantatrice et son bateau-cygne mais surtout la jolie scène de chant dans le dirigeable avec les étoiles et les pétales en fin de film : là j'y crus à nouveau.
    cathydim
    cathydim

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    Des personnages et des décors époustouflants! Une démarche artistique qui allie culture française, art et histoire à une intrigue très bien ficelée.
    Malgré la présence d’un très jeune public dans la salle comblée du cinéma, pas un mouvement, pas un enfant distrait une seule seconde.
    Merci Michel Ocelot pour ce moment enchanteur! Et bravo pour ce chef d’œuvre!
    Une maman fan
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 juin 2018
    Une nouvelle merveille de Michel Ocelot....Cette fois dans le Paris du début du XXeme siècle...
    Avec des images animées sur des photos de rues parisiennes... Un régal !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 octobre 2018
    Avec les « Kirikou », « Princes et Princesses » ou encore « Azur et Asmar », tout le monde connaît Michel Ocelot. Ce dernier a toujours su émerveiller petits et grands aux travers de contes magnifiquement animés. Changement de cadre, Ocelot nous transporte dans la Belle Epoque de Paris sur fond d’enquête policière où une petite fille kanake et un jeune homme en triporteur s’inquiètent de la disparition de plusieurs petites filles. Paris est si belle au naturel pourquoi la récréer au crayon ? Michel Ocelot a longuement photographié les rues de Paris, effacé toute trace de monde actuel et y a ensuite apposé ses personnages d’antan. Le résultat est sidérant de beauté. Le graphisme, l’histoire et les personnages sont captivants. Comme si ce n’était pas suffisant, « Dilili à Paris » fait également ressusciter les grandes figures de 1900. C’est ainsi que Marie Curie, Emma Calvé, Pasteur, Gustave Eiffeil, Picasso, Rodin, Marcel Proust et même le Prince de Galles vont s’offrir en aide à l’enquête. « Dilili à Paris » est une œuvre unique pour tous les amoureux de l’animation et de notre belle capitale.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    morn
    morn

    17 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 avril 2020
    Dilili à Paris s'apparente plus à une visite guidée de Paris qu'a un film avec une véritable intrigue. On rencontre de multiples célébrités de la belle époque (Toulouse Lautrec, Picasso, Sarah Bernhardt). C'est intéressant mais un peu lourd a la longue surtout avec une intrigue aussi paresseuse. Le jeu des acteurs sonne très faux (comme dans Azur et Asmar) bien que l'on si habitue. Il y a de belles choses visuellement dont le sens du détail et de la reconstitution historique mais on sombre souvent dans le kitsch. Les personnages sont trop figés, tout est extrêmement lice. On alterne entre des scènes inutiles, parfois mièvres et parfois étonnement glauques spoiler: La scène de la secte dans les égouts, pas très approprié pour les enfants
    . Le réalisateur amorce des situations et des personnages intéressants (Le chauffeur qui ressemble à un cochon) qui malheureusement passent la plupart du temps aux oubliettes. Le film défend le droit des femmes. C'est admirable mais traité de manière caricaturale. La fin n'a ni queue ni tête spoiler: Similaire a celle d'Azur et Asmar mais en moins long
    et laisse plein de choses en suspens spoiler: (Que deviennent les adeptes de la sectes?le gourou? les femmes à quatre pattes?,Vont ils se faire arrêter par la police?
    . Le film de Michel Ocelot s'avère pénible au visionnage et décevant. On est loin du temps de Princes et princesses et Kirikou et la sorcière. 3.4/10
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    154 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2018
    Disons-le d’emblée, "Dilili à Paris" va diviser les amateurs des créations de Michel Ocelo.
    En premier lieu, le choix esthétique risque d’en rebuter plus d’un. Si le graphisme dans ses œuvres a toujours été très marqué, il ose un pari risqué, montrer les rues et monuments de Paris en qualité très proche de la photo, dans des tons ocres ou grisâtres. Ces décors souvent totalement figés sont très réalistes puisque peints sur de véritable photos sur lesquels les éléments modernes ont été retirés.
    Les personnages sont colorés, dans un style qui dénote avec le réalisme des décors. Ils évoluent sur ces fonds statiques et leurs mouvements et couleurs les mettent énormément en valeur.
    Le rendu visuel reste tout de même cohérent et c’est un bonheur de voir une compilation du meilleur de l’architecture de la Capitale lors de la belle époque. L’art nouveau est présent partout et les plus belles réalisations sont montrées (Hôtel céramique de Jules Lavirotte, castel Béranger d'Hector Guimard, la tour Eiffel…) ainsi que les plus grands artistes de cette période (Renoir, Rodin, Monet, Picasso, Toulouse-Lautrec, Proust…).
    Et les femmes dans tout cela ? N’ayez crainte, le film est totalement et ouvertement féministe et nous montre les prémices d’une ère où les femmes commencent à s’émanciper et accéder à des rôles et postes jusque-là réservés aux hommes.
    Ainsi nous avons le plaisir de croiser Louise Michel, Camille Claudel, Marie Curie, Sarah Bernhardt, Emma Calvé…
    Le thème est très actuel, malheureusement, il manque un brin de cette subtilité et de la poésie qui enchantaient dans Kirikou.
    Reste tout de même une belle fable visuelle et un conte humaniste qui s’attaque aussi au racisme avec notre héroïne kanake, métisse qui est rejetée en Nouvelle Calédonie car elle est trop blanche et en France car elle est trop noire.
    La construction du film est tel un jeu de piste haletant à la Jules Verne, avec des moyens de locomotions variés, parfois spectaculaires, dans les airs et sous la terre.
    Cette visite guidée de Paris va mettre à mal les mâles (maîtres, nom de ce groupuscule qui en dit long).
    Ne boudez pas ce voyage dans le temps qui donne envie de s’endimancher et d’aller dans un beau zinc pour prendre une absinthe et participer à des conversations enjouées et constructives.
    cortomanu
    cortomanu

    77 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 octobre 2018
    Ça fait plaisir de retrouver un film d'Ocelot à l'affiche. Et mélanger animation et photo pour faire revivre le Paris de la grande époque est une jolie idée. Mais le ton très plat, la diction très appliquée, le discours féministe légitime mais très convenu, l'absence d'humour et d'irrévérence rendent le film trop didactique et même un peu barbant. Trop scolaire tout ça. Dommage.
    LaureP
    LaureP

    13 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 octobre 2018
    Vu avec mes filles de 8 et 11 ans, on a toutes les 3 adoré. Magnifique carte postale de Paris, les enfants passent à côté de pas mal de références culturelles mais qui sont un niveau de lecture agréable pour les plus grands. Le dessin est toujours aussi beau dans sa simplicité, les musiques sont entraînantes et réussies. Plutôt que le catalogue de personnalités ou de lieux touristiques, j’aurais aimé en côtoyer une ou deux de plus près.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 octobre 2018
    Après avoir vu la bande annonce, la similitude des voix et intonations avec Azur et Asmar était confondante ... Au point que j'ai vérifié si les interprètes vocaux étaient différents ? Et oui ! Surprise ! Dans les deux films ce ne sont pas les mêmes personnes qui prêtent leurs voix pourtant étonnantes de similitude... Cela ayant comme effet gênant d'avoir le cerveau qui renvoie sans arrêt aux personnages d'Azur et Asmar. C'est donc un peu sur la réserve que j'ai été voir le film.

    Au bout d'un moment, le "problème" sonore est passé au second plan, escamoté par la beauté du graphisme, les heureuses rencontres de Dilili avec des personnes ayant magnifiquement marqué cette époque. Et aussi par l'histoire elle-même qui est loin d'être vaine ou un simple prétexte à faire revivre Paris, ses lieux et les personnes célèbres de la Belle Epoque. C'est une histoire qui fait plein de liens subtiles avec notre époque et qui donne à réfléchir. Ce film porte l'espoir que l'humanité peut lutter contre toutes les formes d'emprise, par l'indépendance d'esprit qui permet de garder de la lucidité, et également grâce aux qualités de coeur.

    Outre le graphisme éblouissant dans ses moindres détails (comme dans les autres films de Michel OCELOT), la beauté de la musique, des voix qui chantent, parachève à merveille ce travail de "joaillerie" (l'étalage des bijoux visible dans la bande annonce est déjà subjuguant, parmi d'autres merveilles, dont les boiseries, les tentures, les vêtements, chaque lieu de Paris visité) le moindre détail est un vrai travail d'orfèvre que ce soit dans la magnificence ou le délabrement, tout est magnifiquement rendu.
    Un grand enchantement et des pistes de réflexion de surcroît : c'est vraiment un film d'animation à voir, revoir et recommander. Chapeau !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 octobre 2018
    Un superbe dessin animé génial pour les enfants, éblouissant pour les parents. Des décors réels mêlés au dessin animé. Les personnages sont attachants et le final est fantastique
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    Michel Ocelot a beau être le roi de l'animation française, on se demande ce qui lui est passé par la tête en signant "Dilili à Paris". Ce nouveau projet consiste en la rencontre d'une jeune fille kanake et d'un jeune homme dans le Paris de la Belle-Epoque. Le cinéaste signe un film kitschissime, entre la carte postale et la croisière en bateau mouche, reprenant l'ensemble des clichés propres à cette époque. Autant dire que si vous rêviez de voir un "Amélie Poulain" en dessin animé, c'est fait ! Même Woody Allen, dans son pourtant mineur "Minuit à Paris" avait réussi à faire mieux. Ici Ocelot fait part d'une sérieuse crise d'inspiration comme en témoignent ses mâle maîtres sans âme. La protagoniste principale est insupportable de bout en bout - si vous arrivez à encaisser tous ses "Je suis heureuse de vous rencontrer" sans sourciller, chapeau ! Et puis qu'est-ce que c'est bavard, et que le propos peut être appuyé quelquefois (lorsqu'il n'est pas démago) ! À oublier.
    bug bunny
    bug bunny

    43 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 février 2019
    On reconnaît bien la patte du réalisateur de kikou superbe les graphismes et ont voit le travail énorme qui a été fourni bravo
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 mars 2019
    Kitch dans la forme, lourd dans le traitement. La petite Dilili, précieuse et péremptoire, est insupportable.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2020
    Je n’ai pas du tout accroché avec ce film d’animation. Pourtant les thématiques abordées sont au premier abord intéressant. On aura déjà dans un premier temps le décalage de la petite Kanak qui arrive dans une capitale française où l’immense majorité des gens sont blancs à l’époque. La première scène m’a d’ailleurs glacé le sang car on nous rappelle qu’avant les personnes « non blanches » étaient exposée dans des parcs comme des animaux. Comme quoi sur certains aspects la « Belle Époque » n’était pas si belle que ça. Le second axe très important est le féminisme. La fin du XIXème siècle est une époque où la femme commençait tout juste à pouvoir s’émanciper au sein de la société. On rencontrera beaucoup de personnage historique féminin majeur comme Marie Curie ou encore Louise Michel, afin de montrer la place primordiale que doit avoir la femme. C’est aussi le moment de faire un petit cours d’histoire car plein de figure marquante de l’histoire seront rencontrée comme par exemple Gustave Eiffel ou Claude Monet. Nous les croiserons à travers l’enquête qui nous permettra de découvrir un Paris oublié. Et c’est peut-être là que le bât blesse. Ce dessin animé est à mon goût trop sérieux dans sa manière d’aborder les choses en plus d’avoir une histoire complexe. Les enfants qu’il y avait dans la salle étaient largué et je les comprends. En tant qu’adulte s’est intéressant mais un enfant n’aura pas le recul nécessaire, sachant qu’en plus, il n’y a rien qui est fait pour les distraire. Par contre je n’ai pas apprécié l’esthétisme, ni le doublage qui est catastrophique. Heureusement la bande originale vient sauver l’aspect auditif. DILILI A PARIS sera donc vraiment destiné à un public adulte féru de l’ancienne époque
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