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    L'Académie des muses
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    jango
    jango

    9 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juillet 2024
    film de dilettante où un pseudo intellectuel s'improvise cinéaste afin de prendre du bon temps avec de jolie femmes dans des beaux paysages le reste est du baratin prétexte ça rappelle assez les films d'Eugène green sauf que ce dernier créait une sorte de théâtre écrit et improvisé
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 juin 2016
    C’est un film ennuyeux et très bavard qui tient à la fois de ceux d’Éric Rohmer et du coréen Hong Sang-Soo. Le tout (mal) filmé comme un documentaire, avec beaucoup de gros plans, des personnages filmés derrière une vitre ou un pare-brise. C’est l’histoire d’un professeur de poésie, d’origine italienne, à Barcelone et dont l’auditoire est principalement constitué de femmes. Pour lui, l’amour est une invention des poètes et de citer Dante, Orphée, les relations entre Guenièvre et Lancelot ou l’amour d’Apollon pour la nymphe Daphné qui se métamorphose en laurier. Il va ensuite voyager avec 2 étudiantes, l’une à Naples et l’autre en Sardaigne. Pour pimenter le scénario indigent, sa femme le soupçonne d’infidélité ! Dans « Les cahiers du Cinéma » (n° 721 – avril 2016) est inclus après la critique du film, un entretien réalisé à Locarno (Suisse) le 9 août 2015 par Nicholas Elliott et Thierry Méranger avec José Luis Guerin. On y apprend (mais on s’en doutait) qu’il n’y avait pas de scénario à la base, que le film a été tourné à l’aide d’une petite caméra (Canon Legria HF G10). Le réalisateur avoue même : « Parfois, je filmais sans comprendre ce qui s’était passé au moment de l’enregistrement ». Et de conclure que « ce film est comme une « jam session » en jazz » (qu’on peut traduire par une séance d’improvisation). Tout est dit !
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2016
    Le dispositif de ce film est étonnant. Au départ ça ressemble à un documentaire sur un cours de poésie d'un professeur italien qui enseigne en castillan à l'université de Barcelone et ça se transforme en fiction avec des acteurs non professionnels dans leur propre rôle qui improvisent les dialogues mais à partir d'un scénario en partie construit. Le cadrage serré sur les visages est important puisque le réalisateur prend des dialogues improvisés sur le vif.

    Le sujet est intéressant, l'ambiguïté de la relation enseignant/enseignés comme rapport de séduction et l'ambiguïté du statut de l'œuvre entre documentaire et fiction. Quelle riche idée que la femme du professeur elle-même intellectuelle philologue donc amoureuse des livres, lui fait le reproche que certains des livres appartenant à son mari se trouvent chez certaines de ses élèves.

    L'expérience pédagogique n'est-elle qu'un prétexte pour un professeur abusant de sa position ? Le passage par les grands mythes, le besoin d'une muse pour inspirer un poète, tout cela entraîne les jeunes étudiantes et leur professeur sexagénaire dans un jeu ambigu. La caméra oublie les étudiants garçons et ne cadre que les filles.

    J'ai bien aimé le basculement permanent entre l'espagnol et l'italien. Mon cerveau traite ces deux langues étrangères dans la même zone je n'ai pas ressenti de problème de changement de contexte.
    Cela m'a fait pensé à un livre d'un linguiste qui expliquait comment par la restriction à un sous-ensemble lexical on pouvait se comprendre entre locuteurs de langues romanes en parlant sa propre langue.
    On entend aussi un tout petit peu de catalan et de sarde.
    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 avril 2016
    Comment illustrer que le transfert amoureux opère dans le lien pédagogique. Que de femmes magnifiquement filmées ! Belles, intelligentes, cultivées et qui raisonnent avec subtilité. La distinction entre l'espace public du cours et certains espaces intimes s'opère au travers d'une vitre : lorsqu'on est dans l'espace intime, la prise de sons est parfaite, mais la caméra filme à travers une vitre, ce qui a pour effet de brouiller la vision, de produire des reflets. C'est une jolie trouvaille. On circule aussi entre les langues espagnole, catalane, italienne et c'est savoureux. C'est ça la communication! Ca n'est pas tous parler une même langue. Je trouve savoureux de construire un film dans un climat d'érudition, où circulent le désir, les émotions, la sensibilité, la séduction, la rencontre homme/femme et puis la poésie de la vie. Les excursions auprès des bergers sardes et à Naples sont des moments exquis. Bravo pour ce beau moment cinématographique !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 avril 2016
    La plupart du film se déroule dans une salle de l'Université de Barcelone, où un professeur de lettres donne un cours sur les muses. Un débat a lieu concernant le rôle féminin, actif ou passif, comme source d'inspiration. D'un côté les élèves défendent la passivité du rôle en affirmant que la figure des muses est une création machiste que montre les femmes comme des personnages soumis. Mais le professeur, par contre, assure que c'est la femme qui contrôle la façon dont elle inspire l'homme. Par la suite, il soutien sa thèse avec sa Bible particulière, La divine comédie: pour lui, le pilier indiscutable de la littérature, le dogme à respecter par ses élèves et aussi le schéma qu'il faut reproduire dans toute nouvelle création.

    Voici celle qu'on pourrait considérer comme trame principale. Celle qui provoque des conversations où les élèves montrent leur point de vue personnel, une fois que le professeur est loin. Le métrage est si austère qu'on ne sait pas si le film est un documentaire, une fiction ou tout simplement, une caméra que quelqu'un a oublié d'éteindre. Je veux dire, il n'y a pas de problème. Le passage dédié aux bergers de la Sardaigne est merveilleux et il contribue à effacer les limites de la fiction et la réalité, c'est qui vaut encore une fois à Guerín comme réaffirmation comme artiste. Le seul bémol du film c'est qu'il faut qu'on soit grands connaisseurs de la littérature pour qu'on puisse suivre les dialogues. En plus, quelque phrase va plus loin du pédantisme.

    Les dialogues de L'académie des muses surprennent en comparaison aux autres films de Guerín, qui encore une fois, n'a pas besoin de mots car la clé de l'histoire est cachée dedans. Quelque détails nous font entrevoir un secret qui devient évident selon le film avance. Vers la fin on comprend la vraie nature de chaque personnage et le rapport aux discussions sur les muses.

    Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous. N'hésitez pas à cliquer.
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