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    Fantastic birthday
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    VOSTTL
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    100 abonnés 1 956 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2018
    La première partie de « Fantastic Birthday » est très agréable et suscite la curiosité pour la séquence suivante. Non seulement c’est assez inattendu, décalé, coloré mais c’est géométrique. Chaque plan est soigné, bien tracé, les éléments, acteurs, décors, équilibrés. La forêt elle-même a des arbres longilignes et ordonnés. Justement, dans la forêt qui correspond à une deuxième partie, le film faiblit et moi avec. Plus de curiosité, juste une attente que Greta finisse son épreuve. On a compris où veut en venir la réalisatrice. Cependant c’est une bonne surprise à découvrir en V.O pour l’accent australien. Une mention pour l’acteur Harrison Feldman pour son personnage Elliott, d’une expressivité réjouissante.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 357 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mars 2017
    Raaah des fois je râle contre moi-même quand je mets des notes si basses à des films qui, comme celui-ci, semblent tenter plein de choses ! Des choses jolies en plus ! Mais bon… D’un autre côté, je ne peux m’empêcher de penser que les apparences sont aussi parfois bien trompeuses. J’entendais et je lisais à droite à gauche qu’on comparait ce film à ceux de Wes Anderson ; comparaison à laquelle je souscris d’ailleurs sans trop sourciller (en même temps : difficile de s’y opposer tant la référence est manifeste !) Alors certes, cela peut être flatteur pour un film qu’on opère ainsi une telle comparaison. Pourtant, je trouve que c’est pourtant dans cette comparaison que se trouve tout le problème de ce « Fantastic Birthday ». Parce que oui, le film a beau avoir un style marqué, il n’empêche que ce n’est pas SON style… Là, pour le coup, c’est vraiment le style de Wes Anderson sans discussion possible ! A se demander même où se trouve le style de Rosemary Myers là-dedans ! Alors on pourrait se dire : qu’importe si ça marche ! Après tout du Wes Anderson c’est si bon ! » Bah ouais moi je voudrais bien dire ça, sauf que là, le problème, c’est que ça ne marche pas. Parce que pour le coup, il y a un vrai décalage entre le style qu’arbore le film et son contenu. Si l’esthétique se veut décalée et un peu fofolle, l’intrigue quant à elle détonne du simple fait qu’elle soit bien sage et conventionnelle. Il en va de même pour les personnages qu’on semble vouloir nous présenter comme singuliers et marginaux alors qu’au fond, franchement, ils ne se limitent chacun d’eux qu’à un seul trait de caractère – souvent caricatural qui plus est – pour les définir. Et puis s’ajoute à ce problème un vrai souci d’équilibre au niveau de l’écriture. Parce que oui – Ô surprise ! – voilà qu’au bout d’une heure, le film vire vers le conte fantastique ! Bah ouais ! Carrément ! Et cela presque sans sommation ! Il y avait certes bien eu quelques effets d’annonce, mais c’était tellement peu de choses et tellement externe à l’atmosphère globale du film que – franchement – quand le truc est tombé là, comme ça, je suis un peu resté comme deux ronds de flan. Pour le coup, j’ai vraiment vécu le truc comme une intrigue random qui était tombée là, comme ça, comme un cheveu sur la soupe. Non mais là vraiment : non. Quand on prévoit un segment de ce genre là qui, en plus, est aussi long, tu fais en sorte de l’amener progressivement dans ton film. Tu ne peux pas l’amener comme ça comme un segment que tu raccroches comme ça parce que dans ta tête ça parait logique. Et si encore c’était le seul problème de ce passage là... mais comme un syndrome qui revient de manière lancinante, ce moment du film qui est clairement pensé comme un temps fort est là aussi totalement vicié par la manque d’originalité et de créativité de l’auteur. Et voilà que les figures du conte auxquelles l’héroïne se retrouve confronté se révèlent être des projections symboliques de chacun des personnages qui l’entourent ! Alors déjà que chaque personnage souffrait d’un affreux problème de stéréotype, là l’auteur nous déroule carrément la notice d’interprétation de la manière la plus balourde qui soit ! Le pire, c’est que j’ai vraiment l’impression que ce film a été fait avec la meilleure des intentions ! C’est soigné, ça cherche à s’inspirer des plus grands ; ça suit le modèle de manière scrupuleuse. Soit. Et franchement des fois j’avais envie d’y croire. Il y a clairement quelques moments que j’ai trouvé réussi ( spoiler: l’entrée des participants de fête sous forme de danse disco ou bien encore la courte discussion de Greta adolescente avec Greta petite-fille.
    ) Ce n’était pas forcément original et fin, mais j’ai trouvé que ça avait au moins le mérite de marcher. Quel dommage d’ailleurs qu’au fond ce film ne sache pas faire plus basique au profit de la cohérence. Au lieu d’aller se chercher une identité de film fou-fou, indé, en roue libre, il aurait dû assumé son côté scolaire et mièvre. Rosemary Myers n’a selon moi pas réalisé un film qui lui ressemble et je trouve que ça se sent terriblement. Ce style, ça ne lui correspond pas et ça se sent. Du coup, moi j’ai vu dans ce « Fantastic Birthday » un film bancal – plein de bonnes intentions il est vrai – mais qui au final m’est plus apparu comme un pastiche sans saveur plutôt que comme une véritable œuvre qui avait son identité propre. Dommage, vraiment… Peut-être pour une prochaine fois…
    Ti Nou
    Ti Nou

    509 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    Audacieux et tendre, le premier long-métrage de la réalisatrice australienne Rosemary Myers ménage de très beaux moments de cinéma. Coloré et pétillant, il n’hésite pas à se muer en cauchemar lorsque l’adolescente est en plein doute devant la nécessité de grandir.
    moket
    moket

    542 abonnés 4 352 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2022
    Le film est incroyablement bref et c'est bien dommage car on tenait là un petit ovni dont l'univers barré lorgne un peu du côté de Wes Anderson. Finalement il se termine un peu comme si de rien n'était en nous laissant avec la sensation qu'il n'est pas allé assez loin.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    252 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2017
    Totalement magique, hilarant mais aussi émouvant Fantastic Birthday est à ce jour la plus belle découverte ciné de l’année 2017. Tous les fans de Wes Anderson, Michel Gondry, Jared Hess ou Spike Jonze ne peuvent pas rater le premier film de Rosemary Myers qui a su assimiler toutes ses références pour en faire une oeuvre totalement originale portée par un ensemble d’acteurs formidable. Un émerveillement constant que l’on regarde en permanence avec le sourire aux lèvres quand ce n’est pas un franc éclat de rire. [lire la critique complète sur le site]
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2017
    Une chronique de l’adolescence qui bourgeonne d’idées pas toujours bien contrôlées. (...) Un premier essai brouillon mais prometteur.

    LA SUITE :
    btravis1
    btravis1

    112 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2017
    Entre Wes Anderson et Todd Solondz, la réalisatrice australienne tisse une histoire sympathique, au ton décalé et à l'esthétique recherché (certains plans sont vraiment originaux). La partie fantastique ne m'a pas trop emballé, mais le tout, bien qu'un peu court, mérite de s'y attarder.
    FaRem
    FaRem

    8 806 abonnés 9 643 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    Le passage à l'âge adulte n'est pas une chose facile, ça vient naturellement pour certains tandis que d'autres restent cloîtrés dans leur monde. C'est le cas de Greta qui ne refuse pas de grandir, elle ne se rend tout simplement pas compte qu'il est temps pour elle d'ouvrir les yeux sur ce monde qui n'est pas tout rose. Je n'aime pas parler d'autres réalisateurs pour comparer, mais il y a du Wes Anderson dans ce film à l'univers original et coloré qui nous fait voyager tout d'abord d'époque puisqu'on semble tout droit débarquer dans les années 70 puis de monde quand la jeune fille voyage dans ce monde imaginaire qui lui montre que le monde est plus dangereux et plus "pervers" que ce qu'elle imaginait. C'est esthétiquement très joli, il y a beaucoup d'idées au niveau de la mise en scène, c'est aussi un film qui parle de pas mal de choses et pas uniquement de cette transition vers l'âge adulte. Pour un premier essai, c'est une réussite, c'est un bon petit film assez complet qui de plus est très court donc ça va à l'essentiel et l'on ne s'ennuie jamais.
    traversay1
    traversay1

    3 652 abonnés 4 879 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mars 2017
    D'abord présenté sur les planches, Girl asleep (Fantastic Birthday, en français) est donc devenu un film, toujours sous la houlette de Rosemary Myers. Partout on a évoqué les influences évidentes de la réalisatrice : Gondry, Solondz et Wes Anderson mais il ne faudrait pas en oublier une autre, australienne celle-ci, avec Peter Weir, dont les films tournés "à la maison" avaient cette liberté et ce gout du fantastique et de l'absurde (voir Picnic at Hanging Rock) dans une veine certes moins psychanalytique et kitsch. Fantastic Birthday commence comme un film de banlieue australienne seventies avant de bifurquer vers le conte de fées baroque entre La belle au bois dormant et Alice au pays des merveilles. Bon, évidemment, pour la jeune fille endormie, il s'agit du passage à l'adolescence et des traumatismes qui y sont liés. Ne pas y chercher autre chose, le film ne brille pas par sa profondeur de scénario mais davantage par sa créativité visuelle avec dans un premier temps un univers coloré et disco avant de s'engouffrer dans les délices sombres de l'onirisme. C'est un peu court, sans doute, et pas seulement pour sa durée de 75 minutes mais rafraichissant, drôle et franchement pop. Aussi amusant que de faire des bulles avec son chewing gum, et ce n'est pas un reproche.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    191 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2017
    Un conte fantastique sur l'adolescence tout droit venu d'Australie: c'est ce qu'est ce petit film original et inventif. Pour l'aider à s'intégrer dans sa nouvelle école, les parents d'une jeune fille décident d'organiser une fête d'anniversaire pour ses 15 ans alors qu'elle ne le souhaite pas. Elle va finalement se laisser prendre au jeu puis affronter une humiliation qui va l'entrainer dans un monde parallèle où elle va grandir en affrontant ses angoisses. On se reconnait dans ce récit quand on est passé de notre enfance sans insouciance à notre adolescente un peu angoissante. Et la manière de le raconter comme un conte apporte beaucoup de poésie au récit. La réalisation, très inspirée de Wes Anderson, est artistique, loufoque, créative et stylisée. Les jeunes acteurs sont touchants, surtout les deux principaux, géniaux dans leurs rôles. C'est un beau récit sur le passage de l'enfance à l'adolescence.
    framboise32
    framboise32

    155 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2017
    Fantastic Birthday est un film décalé, loufoque sur le passage à l’âge adulte (la peur, découverte de la sexualité, développement, affirmation de soi…). Termes souvent traités mais ici on nous invite dans un monde fantastique. Inspiré entre autre par l’univers de Wes Anderson, le film est un conte fantaisiste.

    Dans Fantastic Birthday, On fait connaissance de Greta et de sa famille. Greta a bientôt 15 ans et à du mal à se sociabiliser

    La première partie est consacrée au refus de Greta de passer à l’âge adulte, la peur d’évoluer et de grandir. Elle peine à se faire des amis, ne comprend pas ses parents, refuse une fête d’anniversaire, se sent différente..

    Dans la seconde, C’est le temps de la prise de conscience et du parcours pour devenir une jeune femme . Greta est plongée dans un sommeil (à la façon de la belle au bois dormant ) et se promène dans une forêt peuplée de créatures fantasmagoriques . L’angoisse ressentie par Greta pour entrer dans l’âge adulte est représentée dans cette forêt fantastique. Tout est imagé : de la boîte à musique qui la rattache à son enfance età ses parents à la course dans la forêt , comme un voyage initiatique. Cette forêt qu’elle voit peuplée de monstres représentants ses proches. Dans cette seconde partie il y a aussi l’anniversaire

    Il faut se laisser guider par la réalisatrice et entrer dans son univers. C’est kitsch, nostalgique, drôle…Les situations sont loufoques. Greta a beaucoup d’imagination

    Les personnages sont atypiques . La famille tout d’abord puis les amis qui entourent Greta. Elliott est un garcon qu’elle rencontre à l’école et qui va devenir son ami. Le personnage est très attachant. Comme Greta, il se cherche. Dans l’entourage, il y a aussi ce trio de filles composé de jumelles et d’une autre jeune fille . il y a aussi cette fille folle amoureuse de Elliott…. On rit des costumes, des coupes de cheveux. Mais jamais pour de mauvaises raisons

    La jeune actrice Bethany Whitmore est parfaite ! Elle est apparue dans plusieurs courts-métrages et productions théâtrales, parmi lesquelles La Chatte sur un Toit Brûlant, de la Compagnie de Melbourne. A l’âge de six ans, elle tient le rôle de Jaden, fille de Debra Messing, dans la minisérie américaine The Starter Wife. Elle a débuté au cinéma dans Mental (PJ Hogan, 2012) avec Toni Collette et Anthony LaPaglia. Le jeune Harrison Feldman est tout aussi parfait. Il est connu du public télévisuel dans le rôle de la «grande gueule» Oscar Bright dans Upper Middle Bogan(ABC

    Le film a un côté théatral par ses plans fixes et ses décors. Les couleurs sont éclatantes et lumineuses. La musique qui accompagne est top. Perso, je suis ressortie avec la musique de Sylvester dans la tête … (à écouter ici

    Fantastic Birthday est une bouffée de fraicheur. L’univers est kitch et fantasmagorique
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    62 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2017
    Premier film de Rosemary Myers, cinéaste australienne issue du théâtre, Fantastic Birthday - aussi venu des planches - est un peu comme un bonbon acidulé qui pétille en bouche, agréable et frais... Malheureusement, après consommation, on oublie très vite le goût que ça a.

    Dans le cadre promotionnel du film, Myers affirme l'influence indéniable de Michel Gondry et de Spike Jonze - on retrouve en effet cette verve de l'astuce visuelle, du bricolage des effets techniques, une insouciance revigorante. Mais la réalisatrice omet d'évoquer (pas mauvaise foi ?) l'influence la plus évidente, celle que toute la promotion a mis en avant : le cinéma de Wes Anderson, son sens de la symétrie du cadre, l'absurdité de certaines situations et dialogues, la direction artistique kitch de Royal Tenenbaum et Moonrise Kingdom... L'objet, aussi grisant soit-il, manque quand même cruellement d'identité, faisant de ce rite initiatique et ses petits moments de folie un exercice qui tourne à vide.

    Fantastic Birthday demeure un film touchant sur l'émancipation, le passage à l'âge adulte, la perte de l'innocence, la jeune protagoniste principale déchaînant sa catharsis en pénétrant à mi-chemin un monde fantaisiste complètement barré, bourré de symboles. Le métrage a beaucoup à dire en très peu de temps (il ne dure que 77 minutes), et le sous-texte se retrouve bâclé, si ce n'est complètement grossier. Que ça soit les personnages et situations de la vie réelle très archétypaux, ou tout le travail métaphorique dans le pays des songes (l'emprise parentale à travers des créatures surnaturelles, les grands méchants loups, le modèle héroïne bad-ass, les vicieuses camarades de classe décapées à coup de karaté, etc...) : le film n'est vraiment pas subtil, le minimum est pourtant demandé quand une oeuvre comme celle-ci se veut psychanalytique. Il y perd de sa fantasmagorie, mais ce côté too-much, incontrôlé, fait aussi quelque part son charme.

    Fantastic Birthday reste un premier film, inconsciemment ses failles font battre son petit cœur et finit par nous séduire. Progéniture un peu butor de grands auteurs atypiques, cette petite folie précoce toute en absurdité et bricolages est aussi attachante qu'aérée, bien que complètement innocente.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 389 abonnés 4 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 octobre 2017
    Le titre, les costumes, les plans symétriques, la photographie, tout donne à croire que nous sommes dans un Wes Anderson. Pourtant le premier long-métrage de Rosemary Myers a bien son identité. Greta va avoir quinze ans. Elle va devoir commencer à apprendre à quitter le cocon très douillet de sa famille protectrice et affronter seule la dure période de l’adolescence. Il est donc temps de franchir ce cap avec une fête d’anniversaire. Sur le papier, Fantastic Birthday semble être un teen-movie sans véritable sang nouveau. Détrompez-vous ! Dans une mise en scène acidulée et des couleurs seventies, la comédie australienne est un conte joyeusement loufoque. Les acteurs sont tous, sans exception, drôlement abracadabrants. Fantastic Birthday est fantastiquement ensorcelant.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    145 abonnés 2 434 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2020
    Le début du film est très prometteur, l'ambiance est vintage et décalée. Et puis le film s'enlise dans une partie onirique pas très réussie.
    Yves G.
    Yves G.

    1 500 abonnés 3 518 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 avril 2017
    Greta va fêter ses quinze ans. Adolescente mal dans sa peau, elle a l’impression que personne ne la comprend : ni ses parents, ni sa grande sœur, ni ses amis du lycée. Pour lutter contre la solitude, elle se réfugie dans un univers parallèle peuplé de créatures inquiétantes.

    "Fantastic Birthday" est le titre français (sic) de "Girl Asleep". J’imagine volontiers le brainstorming des distributeurs français qui ont probablement trouvé que Girl Asleep n’était pas un titre qui attirerait les foules. Ils se creusent la tête. "Quinze ans" ? "L’anniversaire" ? "Greta et ses amis imaginaires ? Jusqu’à ce que le stagiaire de troisième propose "Fantastic Birthday" qui a le double mérite de coller au contenu du film et d’avoir ce côté un peu arty.

    Pendant son premier tiers, "Fantastic Birthday" fonctionne. Rosemary Myers stylise l’univers d’une adolescente. Son film ressemble terriblement à ceux de Wes Anderson : des plans millimétrés, des couleurs primaires, des familles gentiment foutraques.

    Mais tout se déglingue quand "Fantastic Birthday" bascule dans le fantastique. Aussi réussis que soient les délires visuels de Greta, ils sont trop sursignifiants pour faire vraiment rêver. Peur de son corps ? peur de sa sexualité ? peur de l’autre ? Autant de peurs à assumer pour que l’adolescente franchisse avec succès l’épreuve initiatique de cet anniversaire festif qu’elle n’avait pas voulu.

    Tant mieux pour elle. Tant pis pour le spectateur oublié au bord du chemin.
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