Au final, je suis sortie émue de la projection alors que j'avais eu du mal à rentrer dans ce film. La première demi-heure est conventionnelle, un homme perdu sur une île, c'est pas nouveau dans le cinéma. Mais un moment cela bascule dans l'onirique et je me suis sentie touchée par cette histoire avec des scènes de toute beauté aidée en cela par une musique merveilleuse qui souligne l'humeur des personnages et des éléments de la nature. L’absence de dialogue ne nuit pas au déroulé de l'histoire, au contraire, cela nous donne un côté contemplatif .et apaisant. Je recommande vivement ce film, La tortue Rouge qui me semble plus destiné aux adultes qu'aux enfants.
Produit par le studio Ghibli, ce film franco-belge est unique. Dessin minimaliste et aucun dialogue pendant 1h20 voilà qui peut rebuter. Mais il faut s'accrocher et aller jusqu'au bout de ce film pour découvrir que l'on viens de voir quelque chose de juste exceptionnel. Ce film nous raconte les différentes étapes de la vie d'un homme de manière assez métaphorique. Mais ses images poétique et sa musique envoûtante finisse par nous emporter et on ressent alors des choses que l'on ne pensait pas ressentir devant un film. Rarement un film ne m'aura mis dans un tel état.
On nous conte ici de manière métaphorique le fil de la vie humaine dans les grandes lignes. Visuellement, c'est beau, certes, mais sans plus. D'ailleurs pour un film qui se veut être pleinement dans l'émotion, je pense que les expressions faciales des personnages auraient dû être plus travaillées. En effet, nous devons nous contenter de simples traits et points en guise d'yeux, de nez et de bouches. D'autant plus que le film est muet, alors autant miser pleinement sur l'image et les expressions. A contrario, le réalisateur a privilégié les paysages et la bande originale. Alors ça change de ce qu'on peut voir habituellement, l'idée est bonne, mais je trouve que pour un film dénué de mots, ça manque de sensations, c'est franchement lent, 1h20 c'est peu, mais amplement suffisant. Heureusement, des crabes plagistes viennent ponctuer le récit et nous décroche quelques sourires, dans ce climat plutôt déprimant. Motivée par les excellentes notes de ce titre, je m'attendais à mieux.
La Tortue Rouge est très esthétique mais c'est tout ! Le non parlant ne marche pas avec les films d'animation car ils ne transmettent pas les émotions comme peuvent le faire des films comme Mort A Venise, il aurait fallu des mots, des dialogues... Puis l'histoire part réellement dans tous les sens, j'aurai voulu quelque chose de plus carré, cela manque d'explications ! J'attendais beaucoup, j'en reste très déçu !
Peinture sublime mais conte malheureusement des plus basiques côté scénario. Je m'attendais a une réflexion plus philosophique, plus subtile, métaphorique de la vie humaine servie par des images aussi belles. Le Studio Ghibli nous a habitué à tant d'univers féeriques et d'histoires tout aussi fantastiques. Celle-ci en est presque banale.
Un très beau film chargée de symboles poétique parlant de notre solitude et de sa nécessité pour grandir.
spoiler: J'ai eu du mal à comprendre pourquoi elle se re-transforme en cette tortue rouge, mais, sans doute, est ce pour que son fils la tue à son tour.
Heureusement que la forme est superbe (somptueux dessins, bel hommage à la "ligne claire", couleurs épatantes - j'ai encore en mémoire les rayons de soleil éclairant latéralement la forêt de bambous) car le fond est d'une fadeur navrante (variante du thème "le cycle de la vie de l'homme" ... encore que l'on pourrait se demander si tout ce que vit notre "Robinson" n'est pas que le fruit de son imagination .. thème de la folie). Pour ma part, je n'ai pas accroché à l'univers pseudo-onirique dans lequel nous emmène cette animation en raison, notamment, de l'absence de dialogues ce qui nuit à mon avis à l'expression et au ressenti de l'émotion ... Et oserais-je l'écrire, oui, ... on peut légitimement s'ennuyer pendant la première partie (peu de ressorts scénaristiques ... l'apparition furtive et récurrente des petits crabes est le petit truc amusant .. mais bon !). A la réflexion, je reviens sur la forme, le dessin : j'espère que les créateurs ne se sont pas laissé aller à la facilité en usant de calques. Au final, cette tortue rouge m'a déçu. PS: certains passages sont durs pour de petits enfants (je déconseille en-dessous de CM1-CM2)
Je ne m'imaginai pas quelque chose de logique parce que c'est sensé être une fable ou un conte mais là c'est juste aberrant. Et pas du tout approprié pour les enfants à mon avis. Qu'il y ai sensé avoir une morale ou pas c'est juste absurde et amoral, si spoiler: on tue et torture une pauvre tortue elle se transforme en une belle jeune femme qui même si c'est une tortue, a la pudibonderie naturelle de devoir porter une robe sur une île déserte. Et puis bien sûre elle finit par former un couple avec celui qui lui a fait subir un calvaire menant à sa mort, et même à avoir un enfant sur une île déserte (c'est pas du tout dangereux). Le fils finit par se barrer avec des tortues et une sacoche, sans bateau, et on ne le reverra plus. Le couple est depuis libre de se promener tantôt nus tantôt habillés et à la mort du naufragé tueur de tortue, la femme se retransforme en tortue et quitte l'île. Et c'est fini point barre. Je suis outrée, j'ai vociferé devant l'écran pendant la quasi totalité du film, et je suis estomaquée de voir que personne ne mentionne que le ''héros'' n'en est pas un du tout. Le titre c'est la Tortue rouge, on l'a voit même pas 5 minutes et la plus grosse partie du temps est consacré à la voir se prendre un coup violent sur la tête et agoniser en plein soleil sur le dos plusieurs jours. Quel beau conte en effet.
LA TORTUE ROUGE (2016): Quel est le personnage principal de ce film, l'être humain ou la nature? Les deux, car leur association formera un sujet vierge de toute civilisation. Un cadre naturel sans paroles pour le naufragé, rien que des actes pour le définir, et le bruit des vagues, du vent, des feuillages pour dénoncer cette dame qui arrivera à se faire entendre. Un trait simple mais très agréable pour une poésie d'images animées, aux couleurs d'une grande pureté. Les dessins sont beaux, l'animation est parfaite, les décors respirent la tranquillité (Quoi que….). Un scénario me faisant penser au film SEUL AU MONDE et au roman ROBINSON CRUSOE. Un film qui se regarde sans aucun ennui.
Très décevant de la part des studios Ghibli qui nous ont habitués à bien mieux, que ce soit au niveau de l'histoire, des dessins ou de la poésie... Le message est trop direct et pas assez subtil pour être apprécié, tout ce qu'on retient à la fin c'est de s'être ennuyés durant 1h20.
C'est un dessin animé sans aucune parole, et cette absence donne une profondeur tout à fait remarquable, comme si une partie de nos facultés d'analyse étaient occultées temporairement pour nous rendre plus alerte à la perception du non verbal. Le rythme est très maitrisé, dans la succession et l'alternance d'attitudes différentes. Au fil de cet enchainement d'une multitude d'éléments, une impression de synthèse cohérente se dégage. Bien que d'origine belgo-française, on comprend rapidement pourquoi ce film a dû intéresser le studio Ghibli, car c'est un film profondément synthétique, typiquement à la manière du cinéma japonais. Un avertissement cepandant : comme c'est un peu méditatif, il vaut probablement mieux éviter d'y emmener des jeunes enfants ou des inconditionnels du cinéma d'action.