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Un visiteur
3,5
Publiée le 15 août 2016
Les traits de l'animation traditionnelle arrivent très facilement à composer des paysages magistrales, tous sur l'île où le film se déroule en sa totalité. Le réalisateur n'a pas besoin de surcharger la scène pour nous laisser époustouflés. Une des grandes réussites du film c'est précisément la chaleur que les images nous transmettent avec un style qui s'approche du minimalisme.
Mais s'il faut signaler une des qualités du film c'est sans doute le risque de réaliser aujourd'hui un film d'animation traditionnelle et en plus, sans dialogues. Dudok de Wit laisse que l'image soit la narratrice. Pour couronner le tout, La tortue rouge a un atout dans la manche. Quand on croit qu'il s'agit d'une histoire de survie, a moitié du métrage le film développe son côté onirique après la rencontre de l'animal. Ensuite, l'oeuvre devient une réflexion sur le passage du temps: l'impossibilité d'un retour au passé, l'obligation d'accepter le présent et la destruction des relations humaines dans le futur, juste après la mort.
La tortue rouge: surprenant, précieux et effectif.
// Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous
Une épure à l'état pur. Sans dialogue, les émotions sont transmises par la pureté des sons, le bruit des vagues, les bruissement des feuilles, le clapotis de l'eau. Le scénario est épais comme une feuille de papier à cigarette et c'est là, tout l’intérêt. On se laisse bercer par l'itinéraire immobile de ce naufragé tout au long des principales étapes de sa vie. La qualité de l'image, des animations, de la couleur nous transportent loin ... on se laisse aller avec délectation dans cette poésie visuelle. Chef d’œuvre !!
Conquis, j'ai été conquis du début à la fin par ce film d'animation magnifique, en collaboration avec le studio Ghibli! Ce film ayant une morale écologique et humaniste nous fait ressentir beaucoup d'émotions tellement il est immersif! Je ne me suis pas ennuyé une seule fois alors qu'il n'y a aucun dialogue! Cependant, je comprends que certains ne puissent pas apprécier cela, tout comme le caractère contemplatif. La bo de Laurent Perez del Mar est tout bonnement sublime et accompagne parfaitement le film! Michael Dudok de Wit essaye modestement de parler de la vie pendant plus d'une heure, de façon poétique et métaphorique! Enorme coup de coeur!
On s'y croirait presque dans cette monstruosité d'eau et d'écume grises dont le pauvre homme, qu'on imagine s'appeler Robinson, essaye de s'échapper. Ici, dans cette îlot éloigné de tout, l'océan oscille entre le bleu vif et le gris. "La tortue rouge" constitue ainsi d'abord une prouesse esthétique et poétique. Le trait est soigné, la photographie sublime, et le dessin animé est fluide et délicat. On devient presque ces petits crabes insolents qui assistent jour après jour, l'arrivée de ce naufragé sur son île et ses essais désespérés de s'en extraire, avec le risque d'être avalé par une mouette. La musique accompagne cet essai poétique, qui, s'il ne fait aucune concession sur la cruauté de la nature et de la solitude, ne parvient pas à taire ses inspirations, sinon bibliques, en tous les cas spirituelles. "La tortue rouge" est plus qu'un conte pour enfants. C'est une magnifique allégorie sur l'origine du monde, la perpétuation de l'humanité malgré une nature qui, quoi qu'on en pense, sera toujours supérieure et plus forte. Allez, si cette histoire de tortue rouge ne s'éclaire pas d'un bout à l'autre du film, on aura réussi à s'aménager un joli temps de silence et de beauté, où la chose vue suffit à la parole de trop.
Une épopée digne des plus grand films d'aventure. Il ne faut pas grand chose, ni de mots, pour nous ouvrir vers notre imaginaire. L'enfance nous convoque, et Michael Dudok de Wit nous réserve une tendre histoire. Le film est simple et raffiné, pétillant et drôle. Le trait du dessin se veut très simple, mais redoutablement efficace. C'est du beau cinéma, de 3 à 99ans.
C'est beau, c'est plaisant, c'est un film qui passe comme un bisou. Un manque de mélodie plus symboliques comme dans les grands ghibli et quelques minutes de plus n'auraient pas été de refus.
L'émotion affleure sur la fin , le film a un rythme plutôt lent mais il est tout sauf ennuyant même si l'histoire n'est pas révolutionnaire : il faut se laisser porter ...par les éléments .
A priori film séduisant, certaines animations deviennent trop répétitives. Esthétiquement, c'est plutôt réussi : beau graphisme, belles couleurs. Globalement, c'est gentillet, assez poétique mais, franchement, on a le droit de trouver ce film passablement ennuyeux et pour ma part je le trouve sans intérêt !
Un très bon film d'animation. Le dessin old school est magnifique. L'histoire est très belle mais triste. Pas un seul dialogue, c'est une performance. A voir, mais attention, ce film d'animation n'est pas destiné aux enfants (des éléments sont trop durs pour les enfants: mort, tsunami...)
malgré le coté poetique sympathique on s'ennuie terriblement, tout est lent, on a qu'une envie c'est de dormir ou aller voir autre chose. Allez plutot voir Le livre de la jungle, angry birds, ...
Des images simples, presque déroutantes, où narration visuelle et poésie sont les maîtres mots. Bien que le message soit beau, que les dessins séduisent par leur simplicité, l'ensemble manque cruellement de rythme.
Ce film est d'une beauté, d'une imagination, d'une poésie, d'un charme fous. Alors plutôt que d'aligner les superlatif, quatre mots : à ne pas rater. Peut-être un peu violent pour de très jeunes enfants. Encore cette violence n'est-elle pas malsaine, mais les éléments naturels ménagent assez peu les quelques habitants de cette île déserte, et pas toujours paradisiaque. Quoiqu'il en soit, bravo à tous ceux qui ont créé cette merveille.
Remarqué avec ses courts-métrages "Le Moine et le poisson" ainsi que "Father and daughter", Michael Dudok De Wit a eu la chance de travailler avec le studio Ghibli pour développer son premier long-métrage d'animation. Des années de travail plus tard et après un passage à la sélection Un certain regard de Cannes 2016, "La Tortue Rouge" débarque sur nos écrans. Film enchanteur d'une durée d'une heure vingt, "La Tortue Rouge" se démarque d'emblée des autres films d'animation du moment en laissant de côté les dialogues. A part un ou deux cris, pas un seul son ne sera échangé par les personnages de ce film. Il faut dire que durant toute la première partie de "La Tortue Rouge", on suit un naufragé échoué sur une île déserte, tentant désespérément de s'en enfuir sur des radeaux construits avec du bambou. Mais une grande tortue rouge ne cesse de briser son radeau une fois mis à l'eau. L'affrontement entre les deux est inévitable mais aura des conséquences surprenantes... Conte fantastique se déroulant dans un décor superbe n'échappant pas aux lois de la nature (les bébés tortues ne sont pas à l'abri des crabes qui ne sont pas à l'abri des mouettes, l'île n'est pas à l'abri d'un tsunami...), "La Tortue Rouge" pose tout de suite les bases d'un univers singulier. Grâce au style visuel qu'il développe, Michael Dudok De Wit se passe aisément des dialogues et le spectateur n'aura aucun mal à l'accepter. Ce qui compte ici, c'est l'homme face à la nature, face à la vie qui l'attend et qui lui réserve de belles surprises. Dès la première scène dans lequel l'homme se débat au milieu d'une mer déchaînée, on en a le souffle coupé. L'animation est superbe, avec des traits au fusain colorés quand il fait jour et très gris quand la nuit tombe sur l'île et l'homme se voit envahi par des songes oniriques. Impossible de ne pas tomber sous le charme de cette île et des secrets qu'elle renferme, à commencer par cette mystérieuse tortue rouge. Bercé par une magnifique composition musicale de Laurent Perez Del Mar, "La Tortue Rouge" est un film simple qui n'a pas besoin d'en faire des tonnes pour traduire ce qu'il veut raconter. Ici, un geste ou un regard suffisent pour faire naître l'émotion. Le rire parfois à la vue de ces petits crabes se poursuivant sur le plage mais surtout un profond bouleversement quand, l'air de rien, le film aborde un thème aussi vaste que le cycle de la vie. La vie qui va et qui vient mais qui reprend toujours le dessus, en particulier dans cet univers aussi hostile qu'enchanteur. Le charme opère de bout en bout et on se retrouve ainsi transporté dans un monde à la beauté saisissante, que demander de plus si ce n'est la prochaine réalisation de Michael Dudok De Wit ?
film vu en présence de son réalisateur, "la tortue rouge" acclamée par la critique et recompense dans la section un certain regard au dernier festival de cannes laisse un sentiment d'une infinie nostalgie à la fin de la projection. Après un temps d'adaptation, j'ai trouvé que les paysages du film était splendide, le réalisateur a réussi à faire le lien entre la nature et les étapes de la vie d'un Homme avec une pointe de philosophie et de poésie. une réussite. bravo également pour la bande sonore