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    Certaines Femmes
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    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    402 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 février 2017
    Quatre femmes. Quatre vie. Quatre ennuis. On a d’abord une avocate qui tente d’aider un client désemparé qui a pris en otage un futur roi samoan. Vient ensuite une mère de famille qui veut acheter des cailloux. Suivie d’une prof de droit scolaire qui ne connaît rien en droit scolaire. Et pour finir, une éleveuse de chevaux lesbienne. Tout cela paraît absurde, tout comme l’idée de faire un film dépourvu d’histoire. Pourtant, Kelly Reichardt l’a fait ! Il ne se passe rien. Les scènes trainent en longueur. Les dialogues n’existent que pour sortir les spectateurs du sommeil. Certaines femmes n’a rien à dire et se contente de faire défiler les images de quatre existences misérables dans l’Etat du Montana.
    cylon86
    cylon86

    2 428 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2017
    Kelly Reichardt n'a jamais versé dans le sensationnalisme narratif. Ses films sont d'une simplicité à tout épreuve, presque à l'opposé d'une véritable construction dramatique. Autant ''Night Moves'' reposait sur un postulat de départ classique et clair, autant ''Certaines femmes'' est dans l'errance la plus totale, se contentant de capter des moments dans la vie de quatre femmes faisant face à leurs vies respectives dans le Montana. Anti-dramatique, le récit du film frôle l'ennui alors que les séquences s'enchaînent à un rythme laconique, sans vraiment de fil rouge. On aura alors bien du mal à expliquer ce qui a pu pousser la réalisatrice vers ce film déroutant et très lent qui offre tout de même de très beaux moments. L'Amérique profonde telle qu'elle est montrée par la réalisatrice ne manque de beauté, moments infimes plus mélancoliques que joyeux et la cinéaste sait faire naître l'émotion à partir de rien, un mouvement, un regard... En cela la direction d'acteurs est exemplaire : Laura Dern se retrouve avec plaisir, Michelle Williams se montre toujours aussi lumineuse, Kristen Stewart apparaît sans fards mais la surprise vient de Lily Gladstone dans un rôle de femme réservée qui s'imagine une relation qui n'existe pas à son plus grand désarroi. Les seconds rôles masculins s'apprécient également, chacun étant une ''gueule'' de cinéma que l'on ne voit pas assez : Jared Harris, James LeGros, René Auberjonois ou encore John Getz. Si la beauté s'aperçoit donc chez Reichardt, c'est au prix d'une patience infinie, celle du spectateur qui doit tout de même endurer trois scènes un brin chiantes pour une scène vraiment réussie. Mais quand une scène est réussie, elle reste dans nos mémoires...
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    51 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2017
    Vu et avis le 20170216
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    Peu convenir à certains. Ne m'a pas intéressé.
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    Je l'ai vu avec question/réponse avec la réalisatrice. Malgré ses explications, je ne vois toujours pas vraiment l'intérêt de son film. Elle a dit qu'elle souhaitait que son film s'élargisse : Qu'au début il soit serré sur les 4 femmes, sur les gens, et que plus le film avance, plus il s'élargisse, plus il prenne de l'espace. Je vois à peu près à quoi cela correspond dans le film, je comprend l'idée. C'est l'intérêt de la chose qui me passe à côté.
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    Dans la salle, quelqu'un a levé l'idée que le film montrait que lorsqu'on n'avait rien à donner, il restait le temps, qu'il était toujours possible de donner du temps à autrui et que c'est un cadeau appréciable.L'idée m'a bien plu^, je la vois dans le film, mais pour moi le film n'est pas cohérent autour de cette idée.
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    D'une façon générale, le film parle de 4 femmes à travers 3 histoires. Lors de la rencontre avec la réalisatrice, lors des interventions des autres spectateurs, l'histoire de la femme chef d'entreprise -Michelle Williams- a tout le temps été isolée. Si encore entre les deux autres on peut trouver des points communs, des raccords, c'est bien plus difficile avec cette histoires là. Les deux autres sont bien plus dans l'humain, la vie en société. Cette histoire là a à la rigueur trait à la famille.
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    Pour ce que j'ai pensé du film : film assez agréable mais lent et mou.Peut-être même désabusé. Même le professeur qui commence à peine sa carrière est déjà désabusé en se disant qu'elle a probablement eu tord d'accepter cet emploi. Que bien qu'elle ait crains pire (jeune, vendeuse semblait sa meilleure opportunité), elle n'est quand même pas satisfaite.
    désabusé, pour moi c'est peut être le point commun entre ces femmes. Mais on peut aussi dire que la rancher est désœuvrée, l'avocate dépersonnalisée (elle ne semble pas avoir de but dans la vie, ni d'envie, ni d'estime pour elle-même, ni ... Une absence de personnalité, elle vit à travers les autres et se laisse porter par eux, fait ce qu'on lui demande de faire). La chef d'entreprise enfin, dépitée (sa fille avec qui elle a du mal, son mari qui n'est pas comme elle espère). Finalement cette absence d'égo, d'envie, ce refus de choisir est probablement le sujet du film. Du coup, le film est passablement pessimiste.
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    Je susi quand même convaincu qu'il peut parler à certains, plaire à ceux qui ont envie de calme et de broyer du noir. Ca peut faire beaucoup de bien parfois un peu de pessimisme, d'auto apitoiement etc.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    46 abonnés 1 117 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2016
    Comme l’indique son titre et son affiche, le film fait le portrait de 4 femmes vivant à Livingstone, ville de 7000 h (sur la rivière Yellowstone, dans le comté de Park) au centre du Montana : une avocate (Laura Dern, 49 ans) qui vit seule et assiste son client, un homme qui a eu un accident de travail et qui voudrait obtenir plus d’indemnités, une jeune femme qui « porte la culotte » au sein de sa famille constituée d’un père faible et d’une adolescente égoïste, une jeune indienne, palefrenier et qui rencontre, par hasard, une jeune avocate (Kristen Stewart) venue donner des cours sur les droits des élèves. Malheureusement, le film dure 110 mn : c’est long et lent comme la 1ère image du film où passe un long train de marchandises. Il ne se passe pas grand-chose dans leur terne vie, d’autant plus que cela se passe en hiver. .
    FaRem
    FaRem

    8 252 abonnés 9 258 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 octobre 2016
    Kelly Reichardt adapte trois nouvelles de Maile Meloy sans les lier ce qui donne comme dans un film à sketchs plusieurs segments qui se suivent et s'entrelacent vers la fin. Il y a l'histoire d'une avocate (Laura Dern) et de son client très collant qui va faire une bêtise celle d'une mère de famille (Michelle Williams) qui cherche à acheter des pierres pour sa future maison et pour finir une ouvrière agricole qui va rencontrer et s'éprendre d'une jeune avocate (Kristen Stewart). Quand on lit ça, cela ne donne peut-être pas envie, mais malheureusement, c'est le problème de ce film dont les histoires sont tellement peu développées qu'elles paraissent insignifiantes en plus de ne pas avoir de véritables conclusions. Pour moi, le niveau de ces dernières baisse constamment et celle de la relation à sens unique est la plus mauvaise, car la plus inutile. Je suis déçu, car le casting est très bon et même s'il n'y a rien à reprocher aux actrices, l'ensemble se laisse tout juste regarder.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    129 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 septembre 2016
    La réalisatrice n’arrive pas à trouver un enjeu assez fort capable d’unir ces trois femmes. Et s’il y a bien une chose que ces femmes ont en commun, c’est le rythme extrêmement lent de leurs péripéties qui empêche de rentrer complètement dans leurs histoires.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    59 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 septembre 2016
    Il n’est pas toujours évident de donner un avis sur film tel que « Certain Women », non pas qu’il nous inspire peu mais parce qu’à la sortie de la projection, nous ne savons toujours pas quelle était l’intention de la réalisatrice ni l’intérêt réel du film. C’est d’ailleurs le sentiment général qui anime bon nombre de spectateurs.

    Pour comprendre l’univers présenté dans ce film par Kelly Reichardt, nous nous sommes intéressés à la biographie de sa metteur en scène. Passionnée par la photographie, elle l’étudie à l’université de Boston avant de son plonger dans le monde du cinéma. Ses cinq premiers long-métrages (« River of Grass », « Old joy », « Wendy & Lucy » « La dernière piste » et le remarqué « Night Moves ») montrent par ailleurs son intérêt pour les grands espaces américains et pour la nature humaine. Scénariste de plusieurs de ses films, elle adapte une nouvelle de Maile Melo (tirée du livre « Ways Is the Only Way I Want It: Stories ») pour son dernier long-métrage « Certain Women ».

    La photographie de ce film est d’ailleurs très importante (on comprend mieux pourquoi à présent). Les personnages, leur environnement, les espaces naturels qui les entourent sont au centre de son sujet. Kelly Reichardt prend le temps de planter le décor et laisse davantage de place aux images qu’aux mots. L’action se passe en hiver, dans une région des USA relativement peu peuplée, ce qui ajoute une désolation visible à celle présente dans la vie de ses personnages. Les dialogues sont peu nombreux et concis et la psychologie des héroïnes se comprend davantage au travers de leurs gestes et de leurs états d’âmes.

    Les femmes qu’elle choisit de nous présenter appartiennent à trois histoires distinctes : Beth (Kristen Stewart) est une jeune avocate qui cumule le métier de professeur de droit scolaire en promotion sociale à 4h de route de chez elle. Grâce à ce job, elle se lie d’amitié avec Jamie (Lily Gladstone), une « élève libre », propriétaire d’un ranch où elle élève des chevaux. Le seul lien social de cette dernière est le cours de droit qu’elle suit totalement par hasard et les repas pris avec son jeune professeur.

    Laura (Laura Dern) est une avocate expérimentée à la vie plutôt morose qui défend un client quelque peu intrusif. Victime d’un accident sur un chantier où il travaillait, celui-ci estime qu’il a été lésé par son employeur. Près à tout pour être entendu, il n’hésite pas à prendre sa propre avocate en otage. Enfin, Gina (Michelle Williams, comédienne récurrente dans le cinéma de Reichardt) se lance dans le projet de construction d’une maison et vient chercher des blocs de grès chez un voisin esseulé qui n’a que pour seule compagnie le chant des oiseaux.

    Le lien qui unit certaines de ces femmes est plutôt mince. On ne comprend d’ailleurs pas l’intérêt réel de rassembler ces morceaux de vie en un seul film. D’une lenteur incroyable, il nous semble même que le chemin qui mène vers la fin (incisive et non annoncée tant elle est brute) est long, long, long. Malgré le casting féminin plutôt costaud (les comédiens de seconds rôles le sont tout autant), on ne parvient pas à accrocher et à s’enthousiasmer face à « Certain women ». Présenté en compétition lors du 42ème Festival, nous ne misons pas cher sur sa probable possibilité de remporter un quelconque prix et vous conseillons de passer votre chemin à la faveur d’autres films de la sélection.
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