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    Certaines Femmes
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    67 critiques spectateurs

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    VOSTTL
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    85 abonnés 1 866 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2018
    « Certaines femmes » : film tiré de nouvelles écrites par une femme, film réalisé par une femme et au casting essentiellement féminin. Cela ne signifie pas pour autant que c’est un film féministe. C’est un film qui parle de la condition humaine tout simplement. Quelle tristesse que ce film ! Un film déprimant. Déjà le Montana, l’Amérique profonde sous la neige, au coeur de l’hiver. Ne comptez pas sur moi pour m’épanouir devant ces paysages. Je hais le froid. Aucun paysage en hiver ne trouvera grâce à mes yeux ! L’hiver participe à la déprime, à la mauvaise humeur, à l’injustice, à la solitude. La solitude, voilà le thème central commun aux quatre femmes portraiturées par la réalisatrice Kelly Reichardt. Quelle tristesse. D’aucuns diront tranches de vie insignifiantes. Tranches de vie tout bonnement. Toutes les vies ne sont pas palpitantes. Toutes s’efforcent d’accomplir leur chemin, inévitablement. Autre thème marquant : l’amour. C’est une conséquence directe de la solitude. Vivre seule et sans amour. Déprimant ! Film au dialogue minimaliste ; comme leur vie : minimaliste ! Minuscule. Petite vie. Pas grand-chose à raconter et c’est pourquoi le film prend son temps. Peu de dialogue, alors on passe par les regards, les silences qui s’expriment par les regards justement. Dit comme ça, ça pourrait en décourager plus d’un et bien au contraire, le récit de ces quatre femmes est limpide et aussi étrange que cela puisse paraître, on ne voit pas le temps passé alors qu’il s’étire dans ce Montana hivernal, alors qu’il s’étire dans la solitude de ces femmes. Quatre femmes, quatre actrices à l’interprétation juste. Avec une mention toute particulière à Lily Gladstone. Tout le casting est à saluer, acteurs compris. A voir et à découvrir en V.O.
    Caine78
    Caine78

    6 492 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juin 2018
    Kelly Reichardt est dotée d'une excellente réputation, je n'avais pourtant jamais vu un film d'elle jusque-ici : une forme de réticence pas forcément justifiée, sans doute liée au regard assez « social » qu'elle porte régulièrement (non pas que ce soit un défaut, cela dit!). Et en découvrant « Certaines femmes », j'ai très rapidement compris pourquoi son cinéma ne m'avait jamais attiré. Alors attention : cela ne veut pas dire que c'est mauvais ou que la réalisatrice n'a rien à dire. Le regard sur les femmes et la société américaine est assez juste, le casting homogène et très cohérent (Laura Dern, Kristen Stewart et la révélation Lily Gladstone, excellente), le discours sur la solitude, la complexe question des relations humaines, de l'amitié voire de la différence sociale étant abordés avec justesse et pertinence. Mais bon... Sur 105 minutes, cela est très loin de suffire pour me captiver. Entremêler les récits afin d'éviter la linéarité, je comprends. Sauf que s'ils sont étirés au possible et inutilement longs voire sans grand intérêt (celui avec Michelle Williams en premier lieu!), l'intérêt reste limité, d'autant qu'on se demande constamment quel est le lien entre ces différentes héroïnes, pour finalement avoir une pauvre réponse en toute fin de récit : guère convaincant. Sans parler de certaines plans voire scènes proche d'une caricature de film d'auteur avec plan fixe et « action » (vu qu'en réalisé il ne se passe rien), dont le plan final est à ce titre un modèle du genre. Tout n'est vraiment pas à jeter, donc, mais cela n'excuse pas l'ennui. Et s'il y a quelque chose que je retiendrais en premier lieu, c'est bien ça : l'ennui. Dommage, ce projet « féministe » avait quelques beaux arguments à faire valoir.
    Serge_la
    Serge_la

    7 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juin 2018
    Des femmes indépendantes comme ça, il y en a à la pelle au Canada, surtout au Canada français. Les femmes dépendantes sont rares. Voyez les films canadiens-français. Alors ce film est devenu très plate après le premier segment avec Laura Dern. Et je lui ai donné une étoile de plus à cause du jeu de qualité.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    54 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2018
    Certaines femmes forme une triple variation sur la solitude et les souffrances qui l’accompagnent. Avec ce film élégiaque, la réalisatrice américaine confirme ses aptitudes de portraitiste-paysagiste.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    120 abonnés 2 220 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 mars 2018
    Parfum de Femmes. Autant le dire de suite, certaines femmes n'intéressera que certains spectateurs, c'est une certitude. Un certain regard sur le Montana, terre d'accueil et passage obligé de la solitude et la monotonie de 4 femmes. Le silence et dort. Reflet sans conviction de l'inspiration d'une femme Kelly Reichardt . C'est la saison du train qui passe et de la vie qui trépasse. Ni passionnant, ni enrichissant. L'univers est un mystère, les femmes sont sur terre.
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2018
    L'un des meilleurs films de l'année, tout en retenue et délicatesse, Certaines femmes impose son rythme et son naturalisme sans effet de manche.
    Jonathan M
    Jonathan M

    122 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2018
    Comme souvent dans ses histoires à pastiche, on se prête vite au jeu de quelle trajectoire à retenue le plus mon attention. 3 petits courts imbriqués sur le thème central de la capacité de résilience au féminin. Et pour ma part le choix est fait : la partition de Laura Dern est un cran au-dessus de toute les autres. Dans ce personnage d'avocate qui lutte contre la persévérance d'un client un tantinet relou, j'aurais pu suivre l'américaine pendant 1H30. Attachante, désabusée à la "Blue Jasmine" de Woody Allen, un mélo dramatique se tramait par là. Mais la cinéaste en a voulu autrement. Tous les autres portraits affaiblissent le film, et l'histoire reste au final très linéaire.
    Reverdy
    Reverdy

    15 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2018
    Trois histoires, quatre portraits de femmes, qui sont liées par un détail le plus souvent : voilà la structure du film, par ailleurs contemplatif, épuré, qui ose des silences, et la lenteur. La dernière nouvelles est la plus bouleversante à mon sens. Une poésie se dégage de ces histoires un peu en dehors du temps, même si des traces de la modernité sont palpables. Un voyage sur un cheval dans la dernière histoire est un pur moment de grâce, ce n'est pas le seul moment du film touché par la grâce. Les quatre actrices sont extraordinaires, et plus particulièrement Lily Gladstone, touchante, juste.
    mondidi
    mondidi

    1 abonné 52 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2018
    Ce film est une merveille absolue, venez découvrir des moments de la vie de 4 femmes dans le décor somptueux du Montana et vous en ressortirez meilleur. On pense évidement aux nouvelles de Raymond Carver. Plein de moments chargés d'émotion pure. Le cinéma américain n'est pas mort, il y a un cinéma indépendant qui nous pond de tel film, ainsi que "The ghost story" ou "florida project" sortie récemment qui nous on régalés
    Christoblog
    Christoblog

    789 abonnés 1 650 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2018
    Le problème que j'ai avec le cinéma de Kelly Reichardt, c'est que je n'en perçois pas les intentions.

    Quel intérêt de voir Michelle Williams se promener dans les bois, faire des sandwichs et boire du vin pendant que son mari regarde du sport à la télé ?

    S'il s'agit de montrer sa tristesse ou de matérialiser sa solitude, alors le film est un grand pléonasme, tant la façon qu'à Reichardt de filmer (pas de musique, une image terne et sombre, des scènes qui s'étirent) souligne les thèmes abordés (incommunicabilité, solitude). La réalisatrice filme de façon dépressive et minimaliste des situations déprimantes.

    Il est intéressant de comparer ce film à Moonlight. Les deux films partagent en effet un certain nombre d'éléments communs : ils sont constitués de trois parties distinctes, abordant chacune une thématique différente, et mettent tous deux en scène des personnages en difficulté dans leur relation aux autres. Alors que Moonlight est porté par une foi dans le cinéma qui lui permet de donner de sublimes plans presque joyeux dans la façon dont il sont conçus, Certaines femmes ajoute de l'ennui à l'ennui, et de la tristesse à la tristesse.

    Vingt-quatre heures après l'avoir vu, il faut tout de même que je reconnaisse que certains moments laissent une empreinte profonde : la scène du cheval dans la troisième partie par exemple. Ces quelques séquences ne rendent pas le film passionnant, mais juste intéressant.
     Kurosawa
    Kurosawa

    558 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2017
    Construit en trois parties mais doté d'une mise en scène cohérente, "Certaines femmes" fait preuve d'un art du portrait à la fois général et minutieux en inscrivant ses personnages dans leur rapport au travail, à l'amour et à leur famille tout en dévoilant leur intériorité. Kelly Reichardt, dont le calme tenu force l'admiration, fait donc joindre la condition de ces femmes – isolées, résignées, déçues – à un sentiment de solitude infinie, qui finit par devenir bouleversant dans un ultime segment où se joue une relation sensible puis impossible entre deux femmes qui s'attirent et deux interprètes que tout oppose. Il est très étrange de voir se nouer une amitié entre Jamie et Beth alors que les deux actrices qui les incarnent n'ont rien en commun : impossible, en effet, de rapprocher Lily Gladstone, actrice discrète aux origines indiennes, à Kristen Stewart, star internationale devenue célèbre grâce à "Twilight". L'émotion qui finit par nous gagner lors d'un plan-séquence déjà inoubliable, où le visage de Gladstone est filmé pendant plus d'une minute, provient du fait que ce curieux rapprochement avait pris sens et que sa cassure irrémédiable n'est due qu'à l'écart sentimental qui habite les deux personnages. La solitude de Jamie tient dans un rapport amoureux et dans sa condition même de "native american" alors que celle de Laura (Laura Dern) réside plutôt dans le manque de persuasion professionnelle du fait d'être une femme; quant à Gina (Michelle Williams), elle est isolée par sa fille et son mari, qui ne la soutient pas au moment où elle doit convaincre un propriétaire de lui céder un tas de pierres locales pour construire sa maison. Mais sur ce point, Reichardt est loin de soutenir son personnage; au contraire, elle va dans le sens du mari qui comprend mieux le déchirement que causerait au vieil homme la vente de son grès. S'il y a féminisme à l'oeuvre dans "Certaines femmes", cela ne signifie pas que la cinéaste prend constamment la défense des femmes mais qu'elle les filme entièrement, qu'elle s'attache à leur courage, leur sensibilité mais aussi à leur égoïsme, toutes les composantes qui tendent à les faire exister, à les rendre singulières.
    peter W.
    peter W.

    41 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juin 2017
    La réalisation est jolie mais ce scénario fait de petits bouts de vie manque de liant on passe d'une histoire à l'autre, on s'intéresse à un personnage plus qu' à un autre sans logique précise. Ca pourrait durée des heures comme ça ...
    MleCine
    MleCine

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2017
    J'adore la vision de cette réalisatrice depuis son premier film ! Et autour le côté très épuré des scènes et la manière dont c'est filmé. C'est très réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 avril 2017
    Le cinéma de Reichardt est un art reposé, calme, un art qui invite à s'envoler. Plus que l'effet immédiat, la réalisatrice arrive à faire fleurir ses films à l'intérieur de le spectateur, grandissant les heures suivantes, les jours suivants. Night moves pourrait être considéré son film le plus trépidant, trois activistes écolos qui commissent une très grave erreur. Le grand silence tout au long de l'oeuvre faisait d'une absence de dialogues une représentation vraisemblable des remords des personnages, traversant l'écran pour devenir une angoisse insoutenable par le public.

    Retournant à son début, Old joy cache derrière un manque d'action un malaise évident entre les deux personnages masculins, des amis éloignés par le temps dont leurs affaires en suspens ressortent inévitablement. Le merveilleux La dernière piste, une promenade sous le soleil et la lune, n'était qu'une excuse pour mettre dans le moment clé du film une courageuse femme dans la prise d'une décision vitale. Reichardt a fait d'une expression arythmique et tranquille son signe distinctif le plus reconnaissable, devenant quasiment sûr la réalisatrice actuelle la plus intéressante.

    Certaines femmes sont trois histoires indépendantes qui se déroulent dans le vaste Montana. Chaque épisode est conduit par une femme qui souffre les abus d'une société machiste: une avocate n'est pas prise au sérieux par son client et elle se voit obligée à mettre sa vie en risque. Conséquence d'être considérée la présence la plus aimable par la police. Sa tache, négocier avec un homme violent. On trouve une des scènes le plus violents de la filmographie de Reichardt dans ce film. Celle où le sergent lui montre en souriant la porte du bâtiment où elle doit aller calmer le criminel. Ici, la réalisatrice dénonce en toute lucidité l'injustice et le mal qui se cachent dans des gestes quotidiens qui attaquent les femmes, consciemment ou pas.

    Ensuite, dans le deuxième chapitre, Michelle Williams passe pour une femme capricieuse et déconsidérée aux yeux d'un voisin proche à cause d'un approche négligent de son mari. Dans la dernière histoire, Kirsten Stewart enchaine un mauvais choix après un autre, tout pour échapper de la place que la société garde pour une femme de sa condition sociale. Mais rien ne se compare au personnage de Lilly Gladstone. Une femme marginalisé, habituée au rejet et à la solitude en tant que femme, pauvre et indienne.

    Le schéma suivi par les trois segments est si atypique comme fascinant. Le prémier se déroule en ville, avec la femme face au public. La deuxième en banlieue, avec une femme face à son entourage. Puis le troisième part dans un village à quatre heures de route pour nous montrer la femme face à une autre femme. On dirait que selon Reichardt s'éloigne de la ville vers les hameaux cachés entre les montagnes enneigées on pourra toujours trouver une femme méprisée, la dernière par une déception amoureuse.

    Mais la réalisatrice ne reste seulement sur le fond social de son texte ou le montage du film. Dans tous ses films les paysages du midwest américain nous bouleversent, ces endroits qu'elle enregistre: le bruit des ruisseaux dans Old joy, le désert dans La dernière piste, les bois de Night moves... ces cadres par lesquelles sa chienne Lucy, récemment décédée, star de Wendy et Lucy et Old joy, se promenait. C'est à ce chien que Reichardt dédie son film. Dans Certaines femmes, la chaleur humaine de trois histoires si intimes nous protège du froids de ses paysages si époustouflants. Là où les chevaux trottent entre les roches et la neige qui aveugle le spectateur. Là ou la nuit nous permet de voir les flocons de neige qui caressent l'asphalte.

    ///

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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 300 abonnés 4 073 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 septembre 2023
    Après Night Moves, Kelly Reichardt nous décrit le destin de quatre femmes. Dans ce genre d’histoire, le spectateur apprécie généralement le croisement et l’interaction finale entre ces portraits qui n’ont pas vraiment de liens entre eux. Malheureusement, ces femmes ne se croiseront que furtivement l’espace de deux secondes. Mais le casting attire. Laura Dern joue une avocate harcelée par son client victime d’un accident de travail. Michelle Williams est une femme mariée qui souhaite obtenir, sans forcer, les blocs de grès rare de son voisin. Kristen Stewart, quant à elle, fait huit heures de route par jour pour donner des cours de droit. Enfin, Lily Gladstone s’improvise étudiante après être tombée sous le charme de Kristen. Malgré de beaux moments d’émotions, Certaines Femmes est un long-métrage qui laisse sceptique. Nous sommes déconcertés par cette trame au rythme très lent.
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