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    Certaines Femmes
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    Susana E
    Susana E

    6 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 mars 2017
    Nous avons choisi ce film sans rien lire avant, comme on a l'habitude... et c'est le genre des decisions que l'on regrette. Nous avons passé la scéance à attendre que quelque chose arrive, ce qui n'a jamais arrivé. Dommage car il y avait de la matière... les paysages sont beaux et les personnages complexes mais il manquait l'histoire.
    cylon86
    cylon86

    2 530 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2017
    Kelly Reichardt n'a jamais versé dans le sensationnalisme narratif. Ses films sont d'une simplicité à tout épreuve, presque à l'opposé d'une véritable construction dramatique. Autant ''Night Moves'' reposait sur un postulat de départ classique et clair, autant ''Certaines femmes'' est dans l'errance la plus totale, se contentant de capter des moments dans la vie de quatre femmes faisant face à leurs vies respectives dans le Montana. Anti-dramatique, le récit du film frôle l'ennui alors que les séquences s'enchaînent à un rythme laconique, sans vraiment de fil rouge. On aura alors bien du mal à expliquer ce qui a pu pousser la réalisatrice vers ce film déroutant et très lent qui offre tout de même de très beaux moments. L'Amérique profonde telle qu'elle est montrée par la réalisatrice ne manque de beauté, moments infimes plus mélancoliques que joyeux et la cinéaste sait faire naître l'émotion à partir de rien, un mouvement, un regard... En cela la direction d'acteurs est exemplaire : Laura Dern se retrouve avec plaisir, Michelle Williams se montre toujours aussi lumineuse, Kristen Stewart apparaît sans fards mais la surprise vient de Lily Gladstone dans un rôle de femme réservée qui s'imagine une relation qui n'existe pas à son plus grand désarroi. Les seconds rôles masculins s'apprécient également, chacun étant une ''gueule'' de cinéma que l'on ne voit pas assez : Jared Harris, James LeGros, René Auberjonois ou encore John Getz. Si la beauté s'aperçoit donc chez Reichardt, c'est au prix d'une patience infinie, celle du spectateur qui doit tout de même endurer trois scènes un brin chiantes pour une scène vraiment réussie. Mais quand une scène est réussie, elle reste dans nos mémoires...
    Flaw 70
    Flaw 70

    260 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2017
    Kelly Reichardt s’est, depuis quelques années déjà, imposée comme une portraitiste de talent notamment pour exprimer avec une rare délicatesse l’intime et le mal être de ses personnages. Composant un cinéma féminin régi par l’abstrait et la poésie, elle a apporté des œuvres parfois difficiles d’accès pour son spectateur mais contenant de formidables joyaux pour celui qui avait le courage de s’y laisser bercer. Pourtant avec un style pareil à aucun autre et ses thématiques auteuristes appuyées, elle commence à devenir la caricature d’un cinéma indépendant américain qu’elle avait jusque là si bien évité. Mais allant de plus en plus loin dans l’épure et l’abstraction, elle cédait à une froideur qui marquait déjà une cassure avec son spectateur lors de son précédent film, Night Moves, réflexion écolo beaucoup trop statique menée par Jesse Eisenberg et Dakota Fanning. Son dernier film, Certain Women, s’inscrit dans cette logique et peine à convaincre.

    Visuellement, Reichardt n’a rien perdu de son talent. Filmant ses personnages avec une grâce désespérée, elle transcende la condition très terre-à-terre de leur quotidien pour en faire quelque chose de tourmenté et crépusculaire. La sublime abstraction qui émane des plans rappelle les plus belles heures de la peinture impressionniste. Le travail sur les cadres et leur composition est assez impressionnant surtout dans sa manière de capter le mouvement mais surtout son absence. Malgré le quotidien chargé des personnages, celui-ci semble figé dans le temps, voué à se répéter à l’infini. Il y a une vraie poésie des images qui émane de l’œuvre et même si on parvient à l’admirer, sa froideur rugueuse empêche de pleinement s’y investir. Le rythme en devient très lourd par son approche mécanique du film choral, les récits s’enchaînant laborieusement sans vraiment de liens logiques. Surtout que les films chorals ont tendance à manquer d’émotion car l’on ne passe pas assez de temps avec les personnages pour se sentir concerné par eux. Ici, c’est le cas et le choix n’apparaît pas des plus judicieux, surtout traité de manière aussi quelconque. Le film loupe le coche d’un drame profond pour n’être qu’un exercice de style qui finit par tourner en rond.

    S’intéressant à la solitude inhérente au genre humain, la cinéaste se focalise sur le destin de trois femmes isolées au sein de leurs propres vies. Dans le premier segment on voit une femme qui peine à exister en dehors de son travail, un travail où elle a du mal à s’épanouir en raison de sa condition de femme. Dans le second, c’est une femme qui ne trouve plus sa place au sein de sa famille et qui se berce dans l’illusion de construire un foyer tandis que dans le dernier tiers, on suit une femme isolée des gens, en quête désespérée d’un contact humain. Les deux premières histoires, surtout la seconde, peinent vraiment à accrocher le spectateur par leur aspect presque dérisoire. Dans la première partie, c’est le personnage secondaire qui se révèle plus intéressant que le personnage que l’on est censé suivre, à tel point qu’il semble totalement déconnecté du récit. Le problème du segment autour du personnage de Michelle Williams, le deuxième, c’est qu’il se révèle relativement attendu. Son économie des mots est admirable mais la moralité et la substance du propos sont connues avant même que l’histoire ne se lance, enlevant tout intérêt. Il n’y a que le dernier acte qui parvient à exister car c’est le seul qui arrive à se lover dans le forme abstractive de Reichardt. Elle magnifie cet amour qui n’ose s’exprimer et c’est là qu’elle dépeint vraiment le vertige terrifiant de la solitude. Le casting fait de son mieux pour nous maintenir éveillé et il faut reconnaître qu’il fait du bon boulot. Laura Dern, Michelle Williams et Lily Gladstone rivalisent de justesse pour nous faire nous attacher à leur personnage et parviennent toujours à apporter un semblant d’âme à ceux-ci. Ce qui n’était d’ailleurs pas forcément perceptible à l’écrit. Les trois sont soutenues par des seconds rôles forts, dont on retiendra l’excellent Jared Harris, brillant de naïveté et de pathétisme, et Kirsten Stewart au charisme toujours aussi éblouissant.

    Certain Women apparaît comme la confirmation que Kelly Reichardt se répète malgré son talent plus qu’évident. Le film est somptueux par sa réalisation et solide grâce à la justesse de son casting. Mais en dehors de ça, on se heurte à une œuvre bien trop froide et mécanique pour que l’on puisse s’y investir. Seule la dernière histoire du récit parviendra à éveiller l’émotion du spectateur qui regardait jusque là ces quotidiens statiques, d’un ennui poli. Beaucoup trop lent et probablement beaucoup trop long aussi, le propos de Certain Women ne survit que rarement à sa forme abstraite qui évapore sa substance, à savoir l’émotion humaine dans sa forme la plus brute. Reste un exercice de style tout juste moyen qui est certes joli mais qui sonne creux et tourne en rond.
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2018
    L'un des meilleurs films de l'année, tout en retenue et délicatesse, Certaines femmes impose son rythme et son naturalisme sans effet de manche.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    54 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2017
    Vu et avis le 20170216
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    Peu convenir à certains. Ne m'a pas intéressé.
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    Je l'ai vu avec question/réponse avec la réalisatrice. Malgré ses explications, je ne vois toujours pas vraiment l'intérêt de son film. Elle a dit qu'elle souhaitait que son film s'élargisse : Qu'au début il soit serré sur les 4 femmes, sur les gens, et que plus le film avance, plus il s'élargisse, plus il prenne de l'espace. Je vois à peu près à quoi cela correspond dans le film, je comprend l'idée. C'est l'intérêt de la chose qui me passe à côté.
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    Dans la salle, quelqu'un a levé l'idée que le film montrait que lorsqu'on n'avait rien à donner, il restait le temps, qu'il était toujours possible de donner du temps à autrui et que c'est un cadeau appréciable.L'idée m'a bien plu^, je la vois dans le film, mais pour moi le film n'est pas cohérent autour de cette idée.
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    D'une façon générale, le film parle de 4 femmes à travers 3 histoires. Lors de la rencontre avec la réalisatrice, lors des interventions des autres spectateurs, l'histoire de la femme chef d'entreprise -Michelle Williams- a tout le temps été isolée. Si encore entre les deux autres on peut trouver des points communs, des raccords, c'est bien plus difficile avec cette histoires là. Les deux autres sont bien plus dans l'humain, la vie en société. Cette histoire là a à la rigueur trait à la famille.
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    Pour ce que j'ai pensé du film : film assez agréable mais lent et mou.Peut-être même désabusé. Même le professeur qui commence à peine sa carrière est déjà désabusé en se disant qu'elle a probablement eu tord d'accepter cet emploi. Que bien qu'elle ait crains pire (jeune, vendeuse semblait sa meilleure opportunité), elle n'est quand même pas satisfaite.
    désabusé, pour moi c'est peut être le point commun entre ces femmes. Mais on peut aussi dire que la rancher est désœuvrée, l'avocate dépersonnalisée (elle ne semble pas avoir de but dans la vie, ni d'envie, ni d'estime pour elle-même, ni ... Une absence de personnalité, elle vit à travers les autres et se laisse porter par eux, fait ce qu'on lui demande de faire). La chef d'entreprise enfin, dépitée (sa fille avec qui elle a du mal, son mari qui n'est pas comme elle espère). Finalement cette absence d'égo, d'envie, ce refus de choisir est probablement le sujet du film. Du coup, le film est passablement pessimiste.
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    Je susi quand même convaincu qu'il peut parler à certains, plaire à ceux qui ont envie de calme et de broyer du noir. Ca peut faire beaucoup de bien parfois un peu de pessimisme, d'auto apitoiement etc.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    63 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 septembre 2016
    Il n’est pas toujours évident de donner un avis sur film tel que « Certain Women », non pas qu’il nous inspire peu mais parce qu’à la sortie de la projection, nous ne savons toujours pas quelle était l’intention de la réalisatrice ni l’intérêt réel du film. C’est d’ailleurs le sentiment général qui anime bon nombre de spectateurs.

    Pour comprendre l’univers présenté dans ce film par Kelly Reichardt, nous nous sommes intéressés à la biographie de sa metteur en scène. Passionnée par la photographie, elle l’étudie à l’université de Boston avant de son plonger dans le monde du cinéma. Ses cinq premiers long-métrages (« River of Grass », « Old joy », « Wendy & Lucy » « La dernière piste » et le remarqué « Night Moves ») montrent par ailleurs son intérêt pour les grands espaces américains et pour la nature humaine. Scénariste de plusieurs de ses films, elle adapte une nouvelle de Maile Melo (tirée du livre « Ways Is the Only Way I Want It: Stories ») pour son dernier long-métrage « Certain Women ».

    La photographie de ce film est d’ailleurs très importante (on comprend mieux pourquoi à présent). Les personnages, leur environnement, les espaces naturels qui les entourent sont au centre de son sujet. Kelly Reichardt prend le temps de planter le décor et laisse davantage de place aux images qu’aux mots. L’action se passe en hiver, dans une région des USA relativement peu peuplée, ce qui ajoute une désolation visible à celle présente dans la vie de ses personnages. Les dialogues sont peu nombreux et concis et la psychologie des héroïnes se comprend davantage au travers de leurs gestes et de leurs états d’âmes.

    Les femmes qu’elle choisit de nous présenter appartiennent à trois histoires distinctes : Beth (Kristen Stewart) est une jeune avocate qui cumule le métier de professeur de droit scolaire en promotion sociale à 4h de route de chez elle. Grâce à ce job, elle se lie d’amitié avec Jamie (Lily Gladstone), une « élève libre », propriétaire d’un ranch où elle élève des chevaux. Le seul lien social de cette dernière est le cours de droit qu’elle suit totalement par hasard et les repas pris avec son jeune professeur.

    Laura (Laura Dern) est une avocate expérimentée à la vie plutôt morose qui défend un client quelque peu intrusif. Victime d’un accident sur un chantier où il travaillait, celui-ci estime qu’il a été lésé par son employeur. Près à tout pour être entendu, il n’hésite pas à prendre sa propre avocate en otage. Enfin, Gina (Michelle Williams, comédienne récurrente dans le cinéma de Reichardt) se lance dans le projet de construction d’une maison et vient chercher des blocs de grès chez un voisin esseulé qui n’a que pour seule compagnie le chant des oiseaux.

    Le lien qui unit certaines de ces femmes est plutôt mince. On ne comprend d’ailleurs pas l’intérêt réel de rassembler ces morceaux de vie en un seul film. D’une lenteur incroyable, il nous semble même que le chemin qui mène vers la fin (incisive et non annoncée tant elle est brute) est long, long, long. Malgré le casting féminin plutôt costaud (les comédiens de seconds rôles le sont tout autant), on ne parvient pas à accrocher et à s’enthousiasmer face à « Certain women ». Présenté en compétition lors du 42ème Festival, nous ne misons pas cher sur sa probable possibilité de remporter un quelconque prix et vous conseillons de passer votre chemin à la faveur d’autres films de la sélection.
    velocio
    velocio

    1 312 abonnés 3 143 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2017
    Si le cinéma français peut s’enorgueillir de compter un nombre non négligeable de réalisatrices, il n'en va pas de même aux Etats-Unis. Il y en a une, pourtant, qui s'obstine depuis plus de 20 ans à faire des films très personnels, très délicats, des films dans lesquels, le plus souvent, on a l'impression qu'il ne se passe pas grand chose mais qui dégagent une grâce inimitable. Elle s'appelle Kelly Reichardt et, parmi ses œuvres, on retiendra particulièrement "La dernière piste", "Night moves" et, surtout, "Wendy et Lucy".
    C'est dans le Montana que Kelly Reichardt a planté sa caméra pour adapter dans "Certaines femmes" 3 nouvelles de Maile Meloy, elle-même originaire de cet état du nord-ouest des Etats-Unis. "Certaines femmes" racontent donc 3 histoires n'ayant pratiquement pas de rapports entre elles sauf qu'elles nous parlent de ce que peut être la vie de 4 femmes vivant à Livingston, une petite ville de 7000 habitants, ou dans ses environs. La première est avocate, la deuxième s'est mis en tête de construire, avec son mari, une maison en grès dans un coin très isolé, la troisième est à la fois avocate et professeur de droit scolaire, la dernière s'occupe de chevaux dans un ranch. Pour les interpréter, une magnifique brochette de comédiennes : Laura Dern, Michelle Williams, Kristen Stewart et Lily Gladstone. On notera que c'est le 3ème film de Kelly Reichardt dans lequel on retrouve Michelle Williams, que Kristen Stewart souhait depuis longtemps tourner avec Kelly et que Lily Gladstone est originaire du Montana.
    Deux anecdotes : dans le conjoncture actuelle, une réplique qui "amuse", quand une avocate conseille à son client d'accuser le système comme étant la cause de ses problèmes ; le film est dédié à Lucy, le chien de la réalisatrice qu'on avait pu voir dans "Wendy et Lucy".
    En résumé : un film totalement déconseillé à celles et ceux qui ne se régalent que dans l'action trépidante. Un film conseillé à celles et ceux qui apprécient la nature et des rapports humains tournés vers la délicatesse. Un film d'atmosphère, l'atmosphère d'une petite ville des Etats-Unis, et qui, de ce fait, n'est pas sans rappeler "Paterson", le film de Jim Jarmush.
    Hotinhere
    Hotinhere

    562 abonnés 4 973 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 décembre 2022
    Fragments de vie de quatre femmes vivant dans le Montana, filmés avec beaucoup de délicatesse mais sans enjeu ni intensité dramatique, en dépit d'un sacré casting. 1,75
    bobmorane63
    bobmorane63

    191 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2021
    C'est le premier long métrage que je découvre de la cinéaste Kelly Reichardt, du cinéma indépendant Américain montrant le portrait de quelques femmes dans les environs et les montagnes de l'état du Montana !! Une avocate défendant un homme qui commettra une prise d'otages, un couple qui veulent construire une maison avec des pierres venant d'un terrain d'un vieillard et une éleveuse de chevaux qui sympathise avec une jeune professeur de droit faisant 4 heures de route pour animer le cours chaque soir dans un Fast Food, des histoires qui n'ont peut ètre pas leurs places dans le cinéma Américain filmé et raconté ici avec simplicités. Je trouvais bizarre au début avec un rythme lent mais en avançant, j'ai été transporté. Très peu de musique, "Certaines femmes" est pour beaucoup dans l'interprétation des comédiens avec en tète d'affiche Laura Dern, Michelle Williams ou Kristen Stewart. La façon aussi de filmer le Montana comme décors est magnifique. On aime ou pas , je suis de la première catégorie.
    SB88
    SB88

    25 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mars 2024
    Film périlleux à regarder car trop lent. Personnages beaucoup dans l'introspection. Je devrais peut-être le revoir mais pas une grande envie !
    2,5/5
    Christoblog
    Christoblog

    830 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2018
    Le problème que j'ai avec le cinéma de Kelly Reichardt, c'est que je n'en perçois pas les intentions.

    Quel intérêt de voir Michelle Williams se promener dans les bois, faire des sandwichs et boire du vin pendant que son mari regarde du sport à la télé ?

    S'il s'agit de montrer sa tristesse ou de matérialiser sa solitude, alors le film est un grand pléonasme, tant la façon qu'à Reichardt de filmer (pas de musique, une image terne et sombre, des scènes qui s'étirent) souligne les thèmes abordés (incommunicabilité, solitude). La réalisatrice filme de façon dépressive et minimaliste des situations déprimantes.

    Il est intéressant de comparer ce film à Moonlight. Les deux films partagent en effet un certain nombre d'éléments communs : ils sont constitués de trois parties distinctes, abordant chacune une thématique différente, et mettent tous deux en scène des personnages en difficulté dans leur relation aux autres. Alors que Moonlight est porté par une foi dans le cinéma qui lui permet de donner de sublimes plans presque joyeux dans la façon dont il sont conçus, Certaines femmes ajoute de l'ennui à l'ennui, et de la tristesse à la tristesse.

    Vingt-quatre heures après l'avoir vu, il faut tout de même que je reconnaisse que certains moments laissent une empreinte profonde : la scène du cheval dans la troisième partie par exemple. Ces quelques séquences ne rendent pas le film passionnant, mais juste intéressant.
    VOSTTL
    VOSTTL

    97 abonnés 1 944 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2018
    « Certaines femmes » : film tiré de nouvelles écrites par une femme, film réalisé par une femme et au casting essentiellement féminin. Cela ne signifie pas pour autant que c’est un film féministe. C’est un film qui parle de la condition humaine tout simplement. Quelle tristesse que ce film ! Un film déprimant. Déjà le Montana, l’Amérique profonde sous la neige, au coeur de l’hiver. Ne comptez pas sur moi pour m’épanouir devant ces paysages. Je hais le froid. Aucun paysage en hiver ne trouvera grâce à mes yeux ! L’hiver participe à la déprime, à la mauvaise humeur, à l’injustice, à la solitude. La solitude, voilà le thème central commun aux quatre femmes portraiturées par la réalisatrice Kelly Reichardt. Quelle tristesse. D’aucuns diront tranches de vie insignifiantes. Tranches de vie tout bonnement. Toutes les vies ne sont pas palpitantes. Toutes s’efforcent d’accomplir leur chemin, inévitablement. Autre thème marquant : l’amour. C’est une conséquence directe de la solitude. Vivre seule et sans amour. Déprimant ! Film au dialogue minimaliste ; comme leur vie : minimaliste ! Minuscule. Petite vie. Pas grand-chose à raconter et c’est pourquoi le film prend son temps. Peu de dialogue, alors on passe par les regards, les silences qui s’expriment par les regards justement. Dit comme ça, ça pourrait en décourager plus d’un et bien au contraire, le récit de ces quatre femmes est limpide et aussi étrange que cela puisse paraître, on ne voit pas le temps passé alors qu’il s’étire dans ce Montana hivernal, alors qu’il s’étire dans la solitude de ces femmes. Quatre femmes, quatre actrices à l’interprétation juste. Avec une mention toute particulière à Lily Gladstone. Tout le casting est à saluer, acteurs compris. A voir et à découvrir en V.O.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    58 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2018
    Certaines femmes forme une triple variation sur la solitude et les souffrances qui l’accompagnent. Avec ce film élégiaque, la réalisatrice américaine confirme ses aptitudes de portraitiste-paysagiste.
    Jonathan M
    Jonathan M

    133 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2018
    Comme souvent dans ses histoires à pastiche, on se prête vite au jeu de quelle trajectoire à retenue le plus mon attention. 3 petits courts imbriqués sur le thème central de la capacité de résilience au féminin. Et pour ma part le choix est fait : la partition de Laura Dern est un cran au-dessus de toute les autres. Dans ce personnage d'avocate qui lutte contre la persévérance d'un client un tantinet relou, j'aurais pu suivre l'américaine pendant 1H30. Attachante, désabusée à la "Blue Jasmine" de Woody Allen, un mélo dramatique se tramait par là. Mais la cinéaste en a voulu autrement. Tous les autres portraits affaiblissent le film, et l'histoire reste au final très linéaire.
    Newstrum
    Newstrum

    47 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2017
    Beau film qui raconte en trois histoires le courage de femmes seules faisant face aux difficultés du quotidien dans une petite ville du Montana. Reichardt montre un art du récit qui lui permet de faire passer ses thèmes par une narration posée. Chaque histoire recèle une morale à trouver. Voir ma critique complète sur mon blog :
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
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