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mat niro
353 abonnés
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2,5
Publiée le 17 avril 2020
Golshifteh Farahni interprète Nada, une jeune femme de retour dans son pays natal, le Liban, où elle va chercher à résoudre la disparition de son grand-père en s'installant dans sa maison natale à l'abandon. Le rythme du film est très lent, GF a tendance à verser des larmes sans arrêt et les flashback n'apportent pas de solution à notre énigme. Malgré cela, il reste des questionnements abordés assez intéressants, comme la perception du retour aux sources par les autres ou le passé pas si lisse que ça de nos ancêtres. Le film n'y répond que partiellement.
Une jeune femme libanaise, Nada (Golshifteh FARAHANI) revient au Liban et s’installe, sans eau ni électricité, dans la maison abandonnée (près d’Aley à l’ouest de Beyrouth) de son grand-père qui a disparu. Son frère (Maximilien Seweryn) la rejoint pour l’aider à vendre la maison (où quelqu’un a inscrit sur un mur « Go home »). La maison semble hantée des souvenirs de la guerre civile, rappelée par une série de flash-backs (alors que Nada était enfant). spoiler: L’absence de documents officiels concernant la mort de leur grand-père complique la mise en vente de la maison et les oblige à partir à sa recherche dans le sud Liban. C’est bien joué mais le film est confus spoiler: (intérêt de l’adolescent venant aider à nettoyer la maison ?) et lent, ce qui dessert son propos : relations frère-sœur (Nada est agaçante dans sa posture d’Antigone), souvenirs déformés par le temps, être étranger dans son pays après l’avoir quitté. .
Go Home est un film sur la mémoire oubliée du Liban. Avec la guerre civile de nombreux citoyens ont disparus, laissant ainsi une part de mystère sur le pays. C’est cette symbolique d’errance qui sera le point de départ de ce long-métrage de Jihane Chouaib. Ce film très énigmatique pose de nombreuses questions. Pourquoi cette jeune femme est-elle revenue ? Quelque chose de très important reste à retrouver, mais que s’est-il passé ? Pourquoi tout le monde l’ignore ? Pourquoi la maison est saccagée ? Son grand-père est-il coupable ou victime d’un souvenir fragmenté ? L’intrigue va se dévoiler peu à peu avec toujours cet esprit ancré de secret. Mais à trop vouloir jouer les fantômes, le risque est d’en oublier d’être présent pour le spectateur. Nada se libère de sa nostalgie en affrontant ses démons intérieurs. Malheureusement, nous ne sommes pas sa voix intérieure et nous ne verrons que le démonstratif. Go Home devient alors très ambigüe et le charisme Golshifteh Farahani ne suffit plus à prendre part à ce qui aurait dû être l’hommage à l’après-guerre libanais. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44