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    L'Oeuvre sans auteur - Partie 1
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    100 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 juillet 2019
    Ce film est absolument magnifique. Une maitrise totale de bout en bout. A voir de toute urgence. Foncez!
    Julien B
    Julien B

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2019
    Sublime ouvrage.
    Le récit traverse des époques sombres, des problématiques torturées, cela pour exhaucer une forme de résilience heureuse.

    Avec sagesse, il en ressort autre chose qu'une punchline ou des spots publicitaires qui inondent nos vies, notre culture, nos valeurs morales.

    Ce film nous ennonce la beauté de ce que l'homme a pu découvrir de précieux, avec simplicité. S'accomplir soi même, avec justesse et sans douloureuse jalousie. Profiter de son environnement, des expériences sensorielles que l'on recherchera plutôt que de les consommer.
    Ici, Une ode à l'honnêteté en ces temps de mensonges glorifiés par les traits d'une communication reine de la pensée vaine.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 juillet 2019
    Un très beau film dont on ne voit pas passer les trois heures (partie 1 plus partie 2, simultanées dans certains cinémas) sur l'art et l'Allemagne de 1930 à 1966. Belle musique de film, très bons acteurs. A voir d'urgence, et même plusieurs fois. En allemand sous-titré français dans la plupart des salles.
    PLR
    PLR

    465 abonnés 1 557 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juillet 2019
    Film d’auteur dans la famille art et essai, certainement assez inaccessible à un très large public. Sur le registre drame, en ce sens que le scénario s’égrène sur une longue période historique (l’histoire contemporaine de l’Allemagne avec un H majuscule) allant du Nazisme au Stalinisme. Avec en filigrane un parti-pris, c’est que l’une et l’autre de ces idéologies sont peu ou prou miscibles entre elles et se nourrissent finalement des mêmes choses, du moins dans le domaine de l’art si ce n'est même davantage. Peu d’action, des sauts narratifs avec un mise en scène assez souvent allégorique. Et comme c’est long, l’ennui n’est pas loin malgré la force du propos. On cherche en vain par contre l’aspect thriller. Sans doute parce qu’on connait la trame de l’Histoire. La présente critique vaut pour la partie une et la partie deux, vues à un jour d’intervalle.
    yeepee
    yeepee

    24 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2019
    SI j'ai trouvé le début du film un chouia démonstratif, tout cela s'efface vite devant la maestria des interprètes. Il y a dans cette fresque familiale et historique qui démarre peu avant la seconde guerre mondiale et finit dans les années 60 qqchose d'"Au revoir là-haut". Chassés-croisés, réflexion sur les apparences et la vérité, la manipulation et le destin des hommes... Tout y passe et ça passe: je recommande chaudement, comme on peut recommander "La vie des autres" à ceux qui n'auraient pas encore eu la chance de voir le premier chef d'oeuvre de Donnersmarck!
    traversay1
    traversay1

    3 560 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2019
    Après le triomphe de La vie des autres (moins bon que sa réputation) et le naufrage de The Tourist (aussi pire), Florian Henckel von Donnersmarck s'est lancé dans un bien ambitieux projet avec L'œuvre sans auteur, de plus de 3 heures, se déroulant dans 3 Allemagnes (nazie, de l'Est, de l'Ouest). Malgré sa durée, le film méritait d'être exploité sans être scindé en deux parties, comme So long, my Son, à la longueur équivalente. Sur le papier, cette histoire d'un peintre qui a commencé dans le réalisme socialiste de la RDA avant de rejoindre l'école abstraite de Düsseldorf, inspiré par la vie de Gerhard Richter, avait tout pour composer une fresque passionnante. D'où une certaine déception devant un film assez plat, mis en scène de façon académique, et peu équilibré à cause d'une surenchère narrative où le vrai sujet : le mystère de la création artistique, est parasité par le personnage du beau-père du héros, censé représenter jusqu'à la caricature le "mauvais" allemand qui sert sans ciller le 3ème Reich puis la RDA et la RFA. L'archétype du salaud face à son gentil gendre, ce qui aurait pu d'ailleurs valoir de vrais affrontements entre les deux mais là encore le film manque d'envergure dans ses dialogues et sa réalisation. Il vaut mieux passer vite également sur le personnage incarné par Paula Beer, magnifique actrice mais ici réduite au rôle de compagne et de soutien de son artiste de mari et filmée nue les 3/4 du temps. Malgré de grosses lacunes et un manque de personnalité, L'œuvre sans auteur se voit sans ennui, de par le soin apporté aux reconstitutions d'époque et des interprétations, celle de Sebastian Koch, notamment, qui tiennent la route. Le film ne peut être décemment qualifié d'œuvre sans auteur mais sans point de vue, si, malheureusement, son mot d'ordre le plus puissant étant : "Tout ce qui est vrai est beau." Que voulez-vous rétorquer à une affirmation aussi péremptoire ?
    Chris58640
    Chris58640

    208 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2019
    Le réalisateur allemand Florian Henckel Von Donnersmarck propose une fresque en deux parties de 90 minutes, plutôt qu’un seul film long de plus de 3h. Ce qui peut paraitre au départ une astuce marketing pour ne pas effrayer le spectateur m’a permis une expérience jusque là inédite, voir un film unique sur deux jours ! Etant donné que ce très long métrage manipule des notions un peu complexes, ce n’est peut-être pas plus mal d’avoir coupé en deux son propos, même si la coupure en question peut apparaitre un peu brusque sur le moment. Il apparait évident que même si on peut se contenter de la partie 1 (mais ce serait quand même très frustrant), c’est une œuvre à appréhender dans sa totalité, c’est pourquoi je ne propose qu’une seule critique pour les deux films. Von Donnersmarck, qui avait déjà disséqué le passé de son pays dans « La Vie des Autres » s’attaque ici avec un vrai didactisme à une fresque plus ambitieuse puisqu’elle met en scène successivement l’Allemagne nazie, la Guerre, l’occupation soviétique puis le mur de Berlin et enfin l’Allemagne de l’Ouest Il fait traverser à son personnage principal les pires heures de l’Allemagne, des heures qui lui raviront ceux qu’il aime dans un déluge de violence spoiler: pour le remettre encore une fois sur le chemin d’un des bourreaux de sa famille, tel un terrible balancier.
    Le film est facile à suivre puisque sa narration est purement chronologique avec des petites dates en bas de l’écran, c’est très scolaire, pas très imaginatif dans la forme en tous cas. Si certaines scènes sont très réussies (comme le bombardement apocalyptique de Dresde, filmé de loin), si certaines sont même audacieusement dérangeantes (la scène à l’intérieure de la chambre à gaz), le film pêche quand même par son ultra classicisme. La musique est forte, elle appuie les effets comme le fond les pires films d’Hollywood, alors que ce n’était absolument pas nécessaire. C’est filmé de façon très propre, là encore très scolaire si l’on excepte quelques idées originales (comme la scène des volets qui claquent dans l’atelier de peinture et qui révèle à Kurt une vérité qu’il supposait sûrement inconsciemment). Il y a quelques pointes d’humour, notamment quand Kurt visite à l’Ouest un musée d’Art Contemporain (Musée qui flirte avec l’autodérision, ou la caricature, selon le point de vue que l’on a sur la question de l’Art Contemporain), mais dans l’ensemble « L’Œuvre sans Auteur » à clairement un côté austère et classique dans la forme qui ne plaira sans doute pas à tout le monde. Von Donnersmarck met en scène deux comédiens allemands qui commencent à être franchement connus hors de leurs frontières : Le formidable Sébastian Koch et la somptueuse Paula Beer. Mais c’est Tom Schilling qui tient le haut du pavé en donnant corps à un Kurt Barnert en apparence bien sage et propre sur lui mais qui trimballe inconsciemment le poids de beaucoup de souffrance muette. J’adresse aussi une mention spéciale à Saskia Rosendahl, dans un rôle tragique et trop court, qui en très peu de scène prouve et montre beaucoup de son talent. Le scénario de ce double film pourrait presque illustrer une dissertation de philosophie tant il manipule des notions complexes et fondamentales comme cette obsession des totalitarismes pour la Norme : la Norme biologique, la Norme sociale, la Norme artistique. Le parallèle entre le nazisme et le communisme dans cette obsession pour la Norme traverse tout le film. Elle peut paraitre démonstrative, en réalité elle est primordiale pour comprendre ce qu’est un vrai totalitarisme, une vraie dictature de la pensée. Le film évoque aussi l’Art et la part de l’inconscient chez les artistes. spoiler: C’est par l’Art que Kurt exorcise le passé familial, c’est par lui qu’il confond le bourreau de sa jeune tante.
    Je dois avouer qu’en tant que profane, c’est sans doute l’aspect du scénario qui m’a parut le plus fumeux parfois. Et puis, il y a l’Histoire, avec un grand H, que traverse Kurt et qui est l’Histoire de l’Allemagne entre 1937 et 1967. Le personnage du professeur Seeband est passionnant car il est emblématique de cette bourgeoisie allemande qui a su se couler dans le moule des deux totalitarismes qui se sont succédé. Tel un chat maléfique, Seeband retombe toujours sur ses pieds, lui, le médecin nazi sans éthique devient un médecin communiste sans éthique et conserve son statut social, la chose la plus primordiale à ses yeux. Le film, du point de vue de ce personnage là, semble inachevé, et même frustrant. On aimerait en savoir plus sur ce qu’il adviendra (ou pas) de sa misérable vie. Moi qui suis plus historienne que versée dans l’Art et ses subtilités, je dois reconnaitre que le scénario de « L’Œuvre sans Auteur » m’apparait comme bancal au final, comme s’il lui manquant quelque chose pour tenir bien droit. C’est d’autant plus dommage que le film est sur le papier prometteur et sur l’écran plutôt réussi. Je regrette pour finir que ce long métrage sorte au cœur de l’été, en deux parties simultanées, et que cela le fasse passer inaperçu. Même s’il souffre de quelques petits défauts à mes yeux, il mérite d’être vu.
    Serge V
    Serge V

    84 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2019
    j ' ai vu l ' oeuvre sans auteur 1 hier , je m ' empresse d ' aller voir la seconde partie dès aujourd'hui ! un très beau film , qui nous remet dans l ' esprit les atrocités commises par les nazis durant la seconde guerre mondiale ! le film s ' intéresse à la peinture et aux " arts dégénérés " honnis par les nazis ! le film est à certains moments poignant ( l' extermination programmée des " sous hommes " ! ) , l ' interprétation est remarquable , en particulier Saskia Rosendahl , lumineuse dans le rôle de la tante du héros ou Sébastian Koch le professeur Seeband !
    axelle J.
    axelle J.

    117 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2019
    J'ai vu les deux parties.
    C'est un film solide, sans chichis, remarquable racontant une histoire dramatique très émouvante.
    Un film haut de gamme très captivant et même au bout des trois heures de diffusion (j'ai enchaîné les deux parties le même jour), j'avais envie de que cela dure encore.
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2019
    Qu'est-ce-que j'aime ce genre de cinéma !
    C'est propre, net, impeccable !
    Nous avons là une histoire intéressante et surtout une réalisation et une interprétation qui sont soignées et parfaites.
    Ce film est un régal.
    Demain je vais aller voir la seconde partie.
    J'ai failli voir les deux parties coup sur coup ce jour mais cela me faisait trop lourd.
    J'attends avec impatience cette suite qui sera inévitablement aussi excellente puisque c'est tout simplement un film d'une durée de 3 heures qui est sorti en salles coupé en deux parties.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 juillet 2019
    une succession de scènes traitees comme autant de tableaux.
    La fin (brutale) de la 1ere partie cree un manque ;
    val l
    val l

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2019
    Magnifique.
    Si vous avez la possibilité de voir les 2 parties dans la foulée sinon grosse grosse frustration à l'apparition de "fin de la première partie".
    Belle Histoire bien jouée bien réalisée.
    De l'art, de l'histoire, l'Histoire méconnue
    ...Malgré quelques longueurs.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    52 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2019
    1ère partie vue le 20190717, la 2nde le 20190719, avis le 20190719

    Bien, intéressant, quelques longueurs, un peu trop simple.

    J étais resté sur une meilleure impression à la fin de la première partie que celle totale que j ai. Il me semble que la première partie se complexifie au fil du film tandis que la seconde se simplifie. A la fin de la première, le film commençait à jouer avec le spectateur en faisant en sorte qu il sache ce que ses personnages ne savent pas. Mais cela n'arrive quasi jamais durant la seconde partie, l écart entre les spectateurs et les personnages reste à peu près le même, le film ne fait qu exploiter son histoire sans la complexifier, sans lui donner plus d ampleur.

    Pourtant, il y a des choses bien dans la seconde partie, la visite guidée de l école qui montre la recherche bouillonnante qui y a lieu. Le cours du professeur qui est en fait quasi un cours de sociologie ou de philosophie.

    Mais la seconde partie est bien plus simpliste. La famille du peintre disparaît totalement mis à part les deux trois souvenirs qui reviennent. La femme du professeur est quasi inexistante, mis à part une scène sur laquelle j espère revenir, la femme du peintre n a aucune personnalité dans la seconde partie. Si elle mourrait au tout début de la seconde partie, cela ne changerait rien à la fin du film.

    Au final, j ai l impression que le message du film se résume à "ce que les nazis ont fait durant la seconde guerre mondiale, ce n est pas bien et à laissé longtemps des séquelles". Même sur l art le film ne me semble pas tenir de discours remarquable. C est intéressant cette idée que les nazis voulaient du réalisme pur et personnifié, les communistes du réalisme social (de mémoire mais je crains de ne pas avoir bien intégré ce que le film dit). Que l école avant garde voulait la liberté créatrice avant tout (seul vous savez si cela a un intérêt). Et que toutes pensaient faire table rase du passé et réinventer quelque chose, que seul ce qui est à la mode est digne d intérêt.

    Je trouve le film trop maladroit trop souvent. Lorsque Kurt s éraflé avec l arbre, le lendemain il n a plus une seule marque lorsqu il cherche un appartement. J avais remarqué durant la première partie une seconde faute grossière de script a mes yeux mais deux jours plus tard, je l ai oubliée. Je dirais que c était 5 minutes après, peut être quelque chose à base d un mouvement qui termine un plan et commence le suivant, sauf qu ils sont incompatibles. Dans la seconde partie, le plan avec la caméra qui parcourt la façade de l immeuble et qui se termine avec la petite fenêtre ouverte avec le bon angle pour voir l intérieur de l atelier trop maladroitement soigné, ostentatoire. Ou encore la première photo projetée sur une toile, il tourne la toile en position portrait et c est superbement cadré. Pareil, lors de la fin du film il écoute le bruit autour de lui, le film manque cruellement de finesse.
    Pour une raison que je ne m explique pas trop, en général je ne remarque pas particulièrement les anachronismes, mais j ai été gêné par cold song de klaus nomi, 1981 dans une scène datée 1961. Peut être que le morceau est trop connu, que sa date de création est trop cernable.

    J ai dit que je souhaitais évoquer la seule scène du second épisode où la belle mère existe un peu dans le film. Lorsqu elle dit à son mari "ça n'a pas marché". Cette scène m a déçu. Sa fille dit dans le premier épisode que sa mère ne l inquiète pas, sous entendant par la il me semble, qu elle est un peu falotte, peut être qu en fait elle voulait dire que sa mère la soutenais à sa façon. Ce qui est compatible avec l arbre et la visite de la chambre qui suit. Il y a en effet tout un ensemble de petites choses qui dressent un portrait de cette mère et qui semble incompatible avec cette remarque qu elle fait à son mari. En effet, cette remarque signifie qu elle est bien plus agissante que ce que le film dit par ailleurs, et/ou qu elle soutient son mari contre sa fille et/ou qu elle est machiavélique, en tout cas, cette scène ne semble pas cadrer avec le reste du film.

    Au final, tout cela dit que bien que le film est très bien, il a de nombreux cotés décevants qui gâchent l impression générale que le film devrait avoir sur la base de son scénario et de ce qu il aurait été possible de faire d un tel scénario avec de tels acteurs.
    Fankokie
    Fankokie

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juillet 2019
    L’histoire est extrêmement touchante, percutante et merveilleusement interprétée malgré le contexte difficile. Les acteurs sont justes et expressifs. La mise en scène est maîtrisée, à certains moments les images sont tellement fortes que la gorge se noue. On est tellement transporté que la durée ne se fait pas ressentir. Je recommande fortement ce film à tous les amoureux, de l’art, de l’histoire, des hommes et de la vie !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 juillet 2019
    Un très beau film, émouvant et drôle. Un mélange d'art, d'Histoire et de vies humaines! Les acteurs et la mise en scène sont spectaculaires. A voir absolument!
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