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    L'Oeuvre sans auteur - Partie 1
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    100 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    859 abonnés 2 353 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2019
    Du cinéma à part...On comprend le titre à la fin, du film….Ambiance après guerre jusqu'aux années 60 ….Les acteurs sont émouvants et vrais. L'histoire montre les atrocités eugéniques du gouvernement hitlérien…. Devoir de mémoire admirable et subtil….L'histoire de l'art s'inscrit dans le particulier des artistes, eux mêmes victimes de la guerre...De l'enfance à l'âge adulte, on suit un jeune homme en construction, qui retrouve l'histoire de sa famille…. Belle paraphrase dans le seconde partie sur la création artistique ????Comment nait elle, quels sont ses objectifs ? Le film répond d'une certaine manière, avec profondeur et presque avec humour (dérision)…..La beauté comme seule vérité, voire rédemption du monde…..Pas besoin de s'accrocher, le film passe vite malgré ses trois heures (j'ai une excuse, je l'ai vu en deux fois)...C'est du bon cinéma, qui raconte quelque chose, qui juge l'histoire sans complaisance, et au fond tout aussi intéressant pour nous français, que pour nos amis allemands….N'hésitez pas….
    missfanfan
    missfanfan

    87 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2019
    Voilà un film plaisant et bien joué l'histoire n' est hélas que trop réaliste bien évidement , serte je n'aurais pas aimé vivre à cette époque . Ce metteur en scène nous gratifié toujours de films d'auteurs historiques hâte de voir la 2 ème partie je suis restée un peu sur ma fin
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 juillet 2019
    J'ai adoré ce film, il est très fort!
    J'ai vu les deux films d'un coup et je n'ai pas vu le temps passer.
    La musique du film est magnifique et les acteurs prodigeux. Pour moi c'est un pur chef-d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 juillet 2019
    Un film qui malgré la dureté des situations reste très humain. Pas une seconde d'ennui, déçue qu'il se termine si vite!
    je le conseille
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 771 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2019
    Depuis La vie des autres, on attend beaucoup de ce réalisateur, comme du cinéma allemand en général d'ailleurs. Le volet historique, pas très fouillé, illustre tout de même assez bien le passage direct d'un fascisme nazi au totalitarisme communiste, ce que beaucoup de pays ont d'ailleurs connu à l'est. Il aborde également le thème de la reconversion discrète de certains dignitaires, car tous ne sont pas partis en Amérique du sud! Mais dans cette veine "Le labyrinthe du silence" va beaucoup plus loin. La partie artistique est moins convaincante, alors que le sujet posé interpelle: le rejet de l'art dégénéré par les nazis, puis les commandes militantes du parti communiste, puis la dictature de la nouveauté à tout prix dans l'école des beaux-arts d'après-guerre. Tom Schilling manque un peu d'épaisseur pour faire passer l'émotion du parcours artistique, inspiré directement du peintre Richter. Le scénario se révèle moins riche qu'une bonne série, mais l'ensemble des deux films se laisse voir sans difficulté, en particulier le premier quand on s'intéresse à l'histoire allemande. Von Donnersmarck a probablement été trop ambitieux pour maitriser les différents genres présents à l'écran et leur donner une cohérence globale. Cinéma -juillet 2019
    clamarch
    clamarch

    11 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2019
    Émouvant, haletant, historiquement intéressant. Un excellent film. Il me tarde de voir la 2e partie.
    Joce2012
    Joce2012

    203 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juillet 2019
    Très très bon film en 2 parties, il rappelle de mauvais moments de l'histoire mai c'est très bien fait, à voir
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 juillet 2019
    Une première partie romantique dans une Allemagne nazie où le héros finira par découvrir l'amour au travers de sa passion naissante : la peinture. Mais la morale commune de cette Allemagne y fait obstacle et les difficultés s'enchaînent jusqu'à la fin abrupte mais éclaircie.
    La deuxième partie est plus historique. A la fois sur la vision de cette Allemagne partagée d'est en ouest et sur l'art contemporain qu'on découvre. On y voit un héros qui se cherche qui trouve l'amour avant de maîtriser son art. Et cette maitryse lui permettra d'anéantir son bourreau : un méchant toujours plus cynique et dangereux.
    Une fin positive ou l'art, l'amour et l'histoire ne font plus qu'un.
    Angélique
    Angélique

    9 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2019
    Très beau film, l'alliance d'une histoire romantique dans l'horreur de l'Allemagne nazie, avec celle d'une vie en RDA, de l'amour entre un homme et une femme, très bons acteurs, pas une seconde d'ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 juillet 2019
    Une réalisation moderne et techniquement de très grande qualité, qui happe le spectateur avec douceur et crainte à la fois.
    J'ai beaucoup aimé le rythme de ce film, la sobriété et l'humilité du "héros" (plutôt un "anti-héros" d'ailleurs). Cela nous sort des intrigues courues d'avance, même si la deuxième partie est assez téléphonée... mais d'une manière intéressante où la haine fait place à la logique humaine.
    Un certain paradoxe enfin à ce que le héros, que l'intrigue du film ne peut d'ailleurs que nous inviter à suivre, revienne du "collectif" communiste au "Ich" (Je, moi) qui aurait repris le dessus pour justifier sa sortie par le haut. Mais c'est susurré, pas tant affirmé. Je doute personnellement de cette opposition simpliste entre le collectif et le moi. La vérité se trouve-t'elle ailleurs ?
    Makimax74
    Makimax74

    4 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2019
    un film de facture classique dans les effets et la narration.cela donné quelques longueurs sur les 2x1h30.la première partie est plus historique sur l'art et le nazisme ensuite l'art communiste allemand. il est instructif et émotionnelle sur les faits historiques.la second partie parle plus de l'art la fonction son évolution ,sa recherche.le discours du film oppose les convictions du médecin sur l'homme sa place ,son évolution sa pureté. et de l'autre la recherche du beau de sa représentation dans l'art.le film est attachant mais manque de singularité visuelle marquante.
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2019
    Ce qui est très troublant, c'est la question du regard de l'artiste, visionnaire dès l'enfance, parce que marqué par la réception des événements partagés avec sa tante d'apparence un peu foldingue. Elle lui donne le mot d'ordre, qui guidera sa vie : "ce que tu vois est vrai. Ne détourne jamais le regard". Il se trouve que je lis actuellement "Les enfants d'Asperger" d'Edith Sheffer. Cette historienne décrit l'organisation de la santé mentale sous le 3ème Reich. Les conditions d'internement de la tante Elisabeth sont exactement celles décrites dans ce livre. C'était très impressionnant de voir à l'écran ce que je lisais ! A quelles conditions peut-on créer, procréer ? Il y a de l'inéluctable, du déterminé et du déterminant dans la création de Kurt. Son côté visionnaire fait qu'il n'est pas tout à fait l'auteur, puisqu'il est mû par des forces invisibles, qui le poussent à créer, à peindre sans savoir où il va. C'est un film sur les sens. La vue, l'ouïe sont des "outils" conséquents, y compris pour l'horrible beau-père de Kurt sauvé par ce qu'il entend et l'oblige à agir sans autre motif que de savoir qu'il y a à intervenir. Point d'opportunisme dans sa démarche. Juste faire, parce qu'il sait. Comme Kurt, qui ne dit rien de son art, il fait parce qu'il sait qu'il doit faire. Les postures sont engagées, mais non militantes. C'est sans doute cela qui rend le mieux compte du titre si particulier "L'oeuvre sans auteur".
    andika
    andika

    106 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2019
    L’œuvre sans auteur est le nouveau film du réalisateur allemand Florian Henckel von Donnersmark a qui l'on doit l'inoubliable La vie des autres. Il s'agit une fois de plus d'une plongée dans la grande histoire de l'Allemagne, en s'intéressant à l'histoire de quelques personnages dont notamment des artistes. Là où la vie des autres se déroulait dans l'ex RDA et mettait aux prises des artistes et la STASI, l’œuvre sans auteur a un spectre beaucoup plus important.

    En effet, ce film commence dans l'Allemagne en pleine montée du nazisme lors de l'année 1937 et l'exposition sur l'art dégénéré à Dresde, pour s'achever en 1966, en RFA. Sans oublier de passer quelque temps en ex RDA communiste. Grande ambition narrative, grandes promesses. Et on en récolte vraiment chaque fruit un par un. On regrettera toutefois la distribution bizarre de ce film en deux parties, ce qui signifie deux séances différentes et par conséquent deux places à acheter.

    Partie 1: Tout ce qui est vrai est beau

    L'art a une place prépondérante dans cette histoire car on suit la vie de Kurst, jeune garçon passionné de peinture. On le retrouve pour la première fois dans une exposition sur l'art dégénéré en compagnie de sa tante, Elisabeth (magnifique Saskia Rosendahl). De ce petit enfant et de cette jeune fille, férus d'art, nait une réflexion véritable sur sa fonction, sa perception, ses buts et ses moyens. Contraste saisissant entre le guide nazi qui ne cesse de fustiger les œuvres exposées comme étant décadentes car ne représentant pas des choses réelles à ses yeux. Et pourtant, cette exposition touche l'enfant. Les Kandinsky et autres vont toucher l'enfant qui admettra à demi mot qu'il apprécie ce qu'il a vu. Mais en ces périodes de troubles politiques, il vaut mieux se faire discret. Le guide, doctement martèle "Kunst kommt von können" (l'art vient de la connaissance), alors que ce n'est pas vrai. L'art vient de la vérité et de l'émotion. Choses combattues avec force par des idéologies qui ont jalonné l'Allemagne au 20ème siècle. L'art est ce qui distingue l'humain des autres espèces vivantes. Les nazis, dans leur quête de la race pure, vont donc d'abord s'en prendre à l'art pour le rendre conforme à l'idéologie, avant de refaçonner l'humain à leur guise. Dans cette épopée au cœur de ce qu'a été l'Allemagne dans la première moitié du 20ème siècle, rien ne nous sera épargné. La façon dont un régime traite l'art en dit beaucoup de la façon dont il traite sa population. Et par conséquent, en sus de l'antisémitisme qui a amené a des crimes atroces, l'idée de maintient de pureté de la race s'accompagnait aussi de l'élimination des personnes malades mentalement. Ces troubles pouvaient aller de la schizophrénie au mongolisme, la sanction était toujours la même, le zyklon b. Et pourtant, réfléchissons ensemble sur le profil de certains artistes. Art et maladie mentale vont souvent de paire. Van Gogh par exemple avait des soucis mentaux. Robert Schumann a fini sa vie à l'asile, ce n'est pas pour autant que cela l'a empêché d'être un des compositeurs les plus importants du romantisme. On doit certainement de très belles pages de Maupassant à sa neurosyphilis. Et l'hommage à la folie de Schumann est subtile dans cette histoire. Élisabeth, personnage fascinant, souffle d'une légère schizophrénie. A un moment du film, elle entend constamment la note la, en tapant sur n'importe quel support, comme Schumann à la fin de sa vie. Mais dans l'Allemagne Nazie, le fou est un poids trop lourd à porter, alors que l'histoire de l'art montre bien que l'on ne peut pas s'en priver.

    On voit également à quel point le poison de l'idéologie s'immisce partout dans la société. Le père de Kurst qui adhère au partie Nazi sans le cœur et il en paye les conséquences après la guerre, ou au contraire, le professeur Seband (extraordinaire Sebastian Koch) qui embrasse l'idéologie nazie, en portant impeccablement son uniforme SS et participant activement à la politique d'eugénisme en stérilisant les personnes déviantes aux yeux du parti. Puis le communisme qui s’immisce après la défaite, et qui apporte à l'art son réalisme socialiste, dans une séquence en miroir sur celle vue précédemment au sujet de l'art dégénéré.

    Mais malgré ces idéologies pesantes sur la terre allemande, l'art et l'amour parviennent quand même à prospérer. Kurst grandit en effet (touchant Tom Schilling) et son talent lui ouvre des perspectives. Et sa rencontre avec Ellie, (diminutif d'Elisabeth, comme le personnage de sa tante, étonnant miroir), amène la passion amoureuse (intense Paula Beer).

    Enfin, au niveau de la réalisation, des séquences marquantes. Notamment la photo sombre, froide et belle de la séquence des autobus, ou la science du montage afin de montrer l'enchaînement d'événements tragiques de la guerre.

    Partie 2: Les conséquences

    La partie 2 est moins intense émotionnellement, la guerre est finie, les enjeux sont moins graves. Et pourtant, un nazi subsiste. En effet, le professeur Seband est passé entre les goûtes, comme bon nombre de ses camarades. Et dans une métaphore saisissante, assume totalement qu'il n'aura pas à subir les conséquences de son passé nazi, en faisant une allusion au fait qu'en commençant à fumer à 63 ans, on n'avait pas le temps d'en tomber malade. Maintenant de l'autre côté du mur, en RFA, l'art se confronte au capitalisme, à la performance, à ce qui pourrait être du vide mais à ce qui est enfin une réelle liberté de créer. Mais le passé n'est jamais loin, qu'il soit communiste, nazi ou sentimental. Car l'art, c'est avant tout dire qui on est. C'est avant tout révéler une vérité, qui s'illustrera davantage dans l’œuvre elle-même que dans les explications qu'on pourra bien en donner à posteriori. Il ne peut pas y avoir de faux semblant, ni de mensonge. Et la morale de cette histoire, c'est que même si la justice peut passer à côté de certains criminels, l'art sera là pour les rappeler à l'ordre et les montrer au monde tels qu'ils sont réellement. Ce passé qui ressurgit dans l’œuvre de Kurst lui permet d'affirmer qui il est réellement et d'enfin libérer sa force créatrice dans le contexte de la RFA.

    Conclusion

    Film d'une magnitude émotionnelle impressionnante, surtout dans sa première partie, il devient plus contemplatif dans la seconde. Inspiré de la vie de Gerhard Richter, ce film parvient à marier brillamment l'histoire de ses personnages avec la grande histoire de l'Allemagne. En convoquant l'art, l'amour, la politique et bien d'autres ingrédients forts intéressants. Histoire authentiquement allemande, qui montre ce que ce pays a eu de pire mais aussi ce qu'il y a de meilleur. Une résilience nécessaire, où l'on voit que même sur une terre qui a connu l'horreur, il est encore possible d'aimer, il est encore possible de créer, il est encore possible de vivre. Il est enfin encore possible d’espérer. Oeuvre sans auteur mais néanmoins indispensable.
    fcaponord
    fcaponord

    11 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juillet 2019
    voilà une histoire de plus sur le nazisme et ses ravages à travers des personnages qui suscitent très vite l'empathie, mais quel dommage de tourner un tel film comme une série et le laisser se finir en queue de poison !
    j'irais qd mm voir la partie 2, mais découper ainsi une histoire en 2 n'est pas digne du 7eme art, mais tout simplement d'une série qui rend captif les quidams qui ce soir là étaient nbreux à ne pas comprendre pourquoi la fin était arrivée aussi tôt et de manière si déplacé, cad comme une série commerciale :-(
    Zénobie
    Zénobie

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juillet 2019
    Évidemment après La Vie des Autres, que j'avais adoré, pas évident ! Même si cet opus joue toujours sur les démons du passé de l'Allemagne, très différent mais tout aussi séduisant. Les acteurs sont fantastiques, l'histoire belle à pleurer. Et cette sorte de lenteur pleine de grâce qui fait un bien fou dans notre monde actuel. À ne manquer sous aucun prétexte. Moi j'ai laissé un jour entre les deux et c'était bien...
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