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    L'Oeuvre sans auteur - Partie 1
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 juillet 2019
    Une première partie romantique dans une Allemagne nazie où le héros finira par découvrir l'amour au travers de sa passion naissante : la peinture. Mais la morale commune de cette Allemagne y fait obstacle et les difficultés s'enchaînent jusqu'à la fin abrupte mais éclaircie.
    La deuxième partie est plus historique. A la fois sur la vision de cette Allemagne partagée d'est en ouest et sur l'art contemporain qu'on découvre. On y voit un héros qui se cherche qui trouve l'amour avant de maîtriser son art. Et cette maitryse lui permettra d'anéantir son bourreau : un méchant toujours plus cynique et dangereux.
    Une fin positive ou l'art, l'amour et l'histoire ne font plus qu'un.
    Marie C
    Marie C

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2020
    Un film exceptionnel ! Une histoire intense,la mise en scène d'un trés grand réalisateur, des interprètes tous meilleurs les uns que les autres. Et en plus, une poésie féroce !
    Ignace C.
    Ignace C.

    5 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 septembre 2022
    Certes le film dure presque 3 heures mais il est si captivant qu'on a du mal à decrocher. Si on est pas pas interessé par le monde artistique, on est cependant attiré par la vie de ce jeune homme traumatisé dans l'enfance par l'horreur du nazisme et de la guerre et qui se cherche artistiquement dans l'allemagne des années 50 et 60 partagé en 2 blocs politiques radicalement opposés . Se greffe une histoire d'amour douloureuse par l'intervention d'un personnage bourreau SS caché qui le cotoie tout le long de l'histoire. Un film magnifique avec un casting exemplaire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 juillet 2019
    Ce film est absolument magnifique. Une maitrise totale de bout en bout. A voir de toute urgence. Foncez!
    Yaes
    Yaes

    5 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2021
    Resituons tout d’abord le réalisateur de cette œuvre ambitieuse en deux parties, indissociables l’une de l’autre. Tout cinéphile qui se respecte le connait. Tout d’abord parce qu’il est celui qui a dirigé La vie des autres (2 006), film qui a remporté à peu près tous les prix disponibles sur la planète cinéma, apportant amour, gloire et beauté à son auteur. Evidemment, Hollywood s’empresse de le courtiser, sans lui proposer de projet intéressant. Puis vient le script de The tourist (2 010), qu’il refuse tout d’abord pour finir par l’accepter pour le plaisir de diriger les deux plus grosses stars de l’époque : Johnny DEPP et Angelina JOLIE. Mal lui en prit ! En effet, son long-métrage est un remake maladroit d’Anthony ZIMMER (Jérôme SALLE, 2 005), qui avait la subtilité de maquiller une comédie romantique en thriller réussi. Or, cette version américaine nous met face à un film sans rythme, sans vie et dont les deux vedettes sont absolument en roue libre et semblent se demander du début à la fin ce qu’elles font là. Le réalisateur au nom imprononçable, et beaucoup trop long, n’a peut-être pas réussi à parler anglais pour le leur expliquer. Ce qui est dommage car, du coup, on s’ennuie fermement.
    Je croyais donc ce réalisateur prometteur perdu corps et biens pour la cause. D’autant plus que le peu de nouvelles que ‘on avait de lui nous annonçait sa volonté de renoncer au cinéma… Jusqu’à il y a deux ans et l’arrivée non pas d’un film, mais de deux, rien que ça ! Un diptyque s’inspirant d’une histoire vraie, celle du peintre Gerhard RICHTER, mais qui a été diffusé en Allemagne en un seul film de 3h10. Etant donné qu’il était retourné en Allemagne, je me suis rendu en salles, car pour un film américain, je ne suis pas sûr que j’aurais fait l’effort.
    Et là, oh joie, oh surprise ! Je découvrais une œuvre d’une force peu commune mêlant habilement l’Histoire de l’Allemagne et l’histoire d’un homme. Mais l’objet de cette chronique ne sera ni l’une ni l’autre. Car ce qui m’a profondément touché, c’est le vrai sujet du film, qui a été trop souvent « raté » par les critiques : la source de l’inspiration. Au-delà de la reconstitution méticuleuse de l’Allemagne sur près de trente ans, de la dénonciation des régimes nazi, puis soviétique, de l’eugénisme prôné plus ou moins discrètement par les deux ; au-delà de la rencontre entre Kurt et Ellie et leur très belle histoire d’amour qui va à l’encontre des idéaux de sa famille à elle, de la volonté d’être libres, à l’ouest si possible, nous sommes face à un artiste.
    Artiste qui va dans un premier temps apprendre à travailler pour le régime communiste et qui devra laisser de côté tout esprit créatif, tant les demandes du pouvoir sont cadrées, précises et sans ambigüités. Il faudra attendre la deuxième partie pour le voir souffrir des affres de la création. Comment s’exprimer par soi-même lorsqu’on a été bridé aussi bien pendant ses études que ses premières commandes ? De fait, plus que tout autre, Kurt doit se demander comment créer, quoi, et pour exprimer quel(s) sentiment(s). D’où vient l’inspiration ? C’est pour moi le vrai sujet du film qui est mené avec une grande intelligence en nous amenant de l’Allemagne anti-« art dégénéré » d’avant la guerre à l’expressionnisme allemand des années 60, aussi bien figuratif qu’abstrait. Mais tout cela a un lien avec son enfance et sa tante Elisabeth qui l’a initié à l’art et incité à écouter sa sur-sensibilité. C’est finalement elle qui l’inspirera et leurs destins sont inextricablement liés, par le biais de personnages secondaires.
    Voilà d’ailleurs le seul reproche que l’on peut faire à ce film : celui de ne pas totalement solder ses intrigues secondaires, pour ne se concentrer que sur Kurt, sa vie, son œuvre. Si j’ai été fasciné par tout le processus créatif, j’ai été frustré par ce qu’il advient, ou pas, des parents d’Ellie, de la mère de Kurt. Mais l’histoire étant purement et simplement centrée sur Kurt, c’est un parti-pris de l’auteur que je respecte.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 juillet 2019
    Une réalisation moderne et techniquement de très grande qualité, qui happe le spectateur avec douceur et crainte à la fois.
    J'ai beaucoup aimé le rythme de ce film, la sobriété et l'humilité du "héros" (plutôt un "anti-héros" d'ailleurs). Cela nous sort des intrigues courues d'avance, même si la deuxième partie est assez téléphonée... mais d'une manière intéressante où la haine fait place à la logique humaine.
    Un certain paradoxe enfin à ce que le héros, que l'intrigue du film ne peut d'ailleurs que nous inviter à suivre, revienne du "collectif" communiste au "Ich" (Je, moi) qui aurait repris le dessus pour justifier sa sortie par le haut. Mais c'est susurré, pas tant affirmé. Je doute personnellement de cette opposition simpliste entre le collectif et le moi. La vérité se trouve-t'elle ailleurs ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 août 2019
    Oui un film magnifique qui cette fois embrasse non seulement l'ère Communiste "RDA" mais aussi rappelle le passé ignominieux de l'Allemagne, et aborde dans sa 2ème partie la question de la création artistique, art plastique après l'art dramatique de "La Vie des Autres", mais avec une révélation sur l'Histoire (oui les soldats Allemands étaient aussi des hommes)….Si vous ne connaissez pas l'Histoire, vous raterez plus d'un repère ( renseignez vous au minimum sur le Bombardement de Dresde.(Précision, je ne cherche absolument pas à faire oublier ou "excuser" les innombrables victimes du Nazisme ! mais il faut connaitre autant que possible la vérité, même celle qu'on préfère passer sous silence, nous cacher, comme aujourd'hui encore au Japon le rôle de ce pays dans la 2ème guerre mondiale ,r )
    Pas d'effet spéciaux (hors le strict nécessaire), pas d' esbrouffe, juste un film IMPORTANT, magnifiquement interprété, le "méchant" est le grand Sebastian Koch, qui était le "bon" dans "La Vie des Autres", et aussi dans "Black Book", deux autres très grands films à mon avis, sa fille (héroïne du film) étant houée par la remarquable Paula Beer ( révélée en Franc dans "Frantz").
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 janvier 2020
    Pour son troisième long-métrage, Florian Henckel von Donnersmarck, oscarisé en 2007 avec La vie des autres, nous livre L’oeuvre sans auteur, sorte de fresque artistique de plus de trois heures et trente ans d’histoire de l’Allemagne en toile de fond.

    Dresde, 1937. Le petit Kurt Barnert et sa tante Elisabeth visitent l’exposition Entartete Kunst, inaugurée à Munich le 19 juillet de la même année. Prônant la supériorité de l’art allemand face à l’art étranger, cette exposition présente quelques 700 toiles d’Otto Dix, Franz Marc, Piet Mondrian ou encore Vassily Kandinsky décrochées des musées allemands afin de présenter un « art malade » au peuple allemand. Une visite qui va encourager et aiguiser l’intérêt du petit garçon pour l’art et la peinture.

    En 1945, à l’issue d’une guerre qui n’a laissé de l’Allemagne qu’un vaste champs de ruines, la partie Est du pays passe sous contrôle soviétique. Carl Seeband, éminent gynécologue du Reich et médecin personnel de Martha Goebbels et d’Emmy Göring, est arrêté. En raison d’un service rendu au commandant de l’Armée rouge, il ne sera finalement pas jugé, et relâché.

    Quelques années plus tard, Kurt Barnert entre à l’Académie des Beaux Arts, où il fait la connaissance d’Ellie, elle aussi étudiante. Ignorant que tous deux partagent un passé commun, ils vont tomber amoureux, se marier, et fuir à l’Ouest. Mais à Düsseldorf, où Kurt découvre le travail de Lucio Fontana ou d’Yves Klein entre autre, le jeune artiste cherche sa voie et peine à se trouver, s’essayant à la sculpture, au collage… La peinture qu’il a connue et apprise à l’Est semble ici être morte.

    Ce sera dans son histoire personnelle que le jeune homme découvrira finalement son style et gagnera sa notoriété, faisant parallèlement resurgir un terrible passé auquel Ellie est étroitement liée.

    Projet de longue haleine, L’oeuvre sans auteur, composé de deux parties d’un peu plus d’une heure trente, brosse donc à travers le portrait d’un artiste, Kurt Bartnert, trois décennies mouvementées de l’histoire allemande, du nazisme à la République fédérale, en passant par l’occupation soviétique de l’immédiat après-guerre, la naissance de la RDA et de la RFA, la construction du mur de Berlin… Le film montre également avec quelle habileté – et surtout opportunisme – certains bourreaux nazis sont parvenus à échapper aux mailles du filet, et finalement poursuivre leur vie et embrasser une nouvelle carrière, en toute impunité, dans une nation où ils étaient redevenus anonymes et qui ne voulait plus entendre parler de la guerre ni de ses crimes.

    A l’image de sa réalisation, la distribution du film est elle aussi d’une très grande qualité. Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, c’est donc tout naturellement que Florian Henckel von Donnersmarck a de nouveau fait appel à Sébastien Koch, rôle principal dans La vie des autres, qui campe ici le professeur Seeband, médecin nazi pur souche. Quant au personnage de Kurt Bartnert, il est interprété par Tom Schilling, déjà vu à de nombreuses reprises sur grand écran dans La femme au tableau, Suite française, ou encore Mein Kampf, d’Urs Odermatt, dans lequel il incarnait le rôle du dictateur nazi.

    « J’ai eu une une sorte de déclic immédiat, mais ce projet me tenait aussi à cœur pour une raison personnelle : au départ, je ne voulais pas vraiment être acteur, mais je rêvais de devenir peintre. J’ai donc pu réaliser un vieux rêve. » Tom Schilling.

    Essentiellement axé sur l’art, son histoire et son évolution dans une nation profondément divisée, L’oeuvre sans auteur évoque en ouverture l’exposition Entartete Kunst (Art Dégénéré), qui a été reconstituée en détail pour les besoins du film. Ayant nécessité d’importantes recherches artistiques, cette reconstitution a également permis de recréer des œuvres aujourd’hui disparues, et connues uniquement grâce aux photos en noir et blanc de l’époque, à l’image des Invalides de guerre, signée Otto Dix, exposée en 1937 et détruite sitôt l’exposition terminée.

    Plus de trois heures donc pour cette réalisation-fleuve dont il convient, bien entendu, de voir les deux parties. Une prouesse, et une belle réussite.
    Lacroixjean Lacroix
    Lacroixjean Lacroix

    2 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2024
    C'est une très belle fresque sur l'Allemagne des années 1930 à la fin des années 60.
    J'ai préféré la première partie car la seconde, a mon avis, ne tient pas toutes ses promesses et laisse une impression d'inachevée.
    Lovac
    Lovac

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2019
    Un film en 2 parties où l'art et l'histoire de la seconde guerre mondiale se même et s'entremêle
    Si vous voyez la 1ère partie, vous ne pouvez en aucun manquer la 2ème
    Le meilleur film que j'ai vu cette année !
    La musique de Max Richter est sublime
    idagnidif
    idagnidif

    4 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2021
    Un médecin nazi impliqué dans des programmes de stérilisation et d'extermination de malades mentaux a échappé à son châtiment avec l'aide d'un colonel soviétique.
    Plusieurs années par la suite, un jeune artiste peintre s'est épris de sa fille et commença à découvrir le passé louche de son futur gendre.Il a usé de son art afin de le déstabiliser et par la suite a créé un style de peinture propre à lui.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 juillet 2019
    Un très beau film dont on ne voit pas passer les trois heures (partie 1 plus partie 2, simultanées dans certains cinémas) sur l'art et l'Allemagne de 1930 à 1966. Belle musique de film, très bons acteurs. A voir d'urgence, et même plusieurs fois. En allemand sous-titré français dans la plupart des salles.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 août 2019
    Film très bien réaliser des acteurs fabuleux, une histoire intriguant qui nous fais passer par différente émotion, cela nous donne envie de voir la suite...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 juillet 2019
    J'ai adoré ce film, il est très fort!
    J'ai vu les deux films d'un coup et je n'ai pas vu le temps passer.
    La musique du film est magnifique et les acteurs prodigeux. Pour moi c'est un pur chef-d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 août 2019
    Etant passionné d'histoire et d'art quelconque ce film a tout de suite suscité un intérêt chez moi. Je suis donc allé le voir.
    Je n'avais pas pris une aussi grande claque au cinéma depuis "La Promesse de l'Aube", le film est bouleversant, les personnages semblent authentiques.
    La réalisation est parfaite, je peine à trouver les mots.
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