Un film remarquable , pas assez connu aux deux parties exceptionnelles qui s'enchaînent parfaitement. La 1ère partie est probablement le meilleur film réalisé sur la guerre 39/45 , du point de vue allemand . La déchéance , la débâcle, la férocité des nazis, mais aussi la terreur des bombardements alliés . Le bombardement de Dresde par les alliés est incroyablement filmé , une réussite , comment faire du beau d'une atrocité. tous les personnages gardent une forme de complexité, même le médecin SS. Une beauté dans la manière de filmer , des plans cadrés au cordeau , très pictural. la 2eme partie reprend les mêmes personnages , qui ont su se "recycler" dans la RFA nouvelle de s70's. il y aussi une satire désopilante du milieu de de l'art contemporain, et ses excès. Mais le personnages restent tragiques et le twsit final est formidable. Là aussi une esthétique de l'image époustouflante . Un grand réalisateur est né , très puissant , un Master , à suivre.
Werk ohne Autor offre au spectateur averti un condensé de ce qui se fait de pire dans le cinéma historique allemand, une suite de passages obligés restitués à grands coups de clichés et d’outrances – la facilité déconcertante avec laquelle le réalisateur filme les chambres à gaz et fait d’elles un ressort dramatique parmi d’autres – qui pâtit en outre d’une lourdeur d’exécution et d’une absence de regard critique. Tout est aguicheur, du nazisme froid et grincheux aux jeunes adultes constamment dénudés qui exhibent leur corps pour remplir un long métrage étiré sur trois heures. La pauvre Paula Beer se voit vidée de son mystère intrinsèque, de sa beauté à la fois candeur et érotisme incandescent que savaient si bien incarner à l’écran François Ozon (Frantz, 2016) et Christian Petzold (Undine, 2020). Quant à la mise en scène, elle s’avère à ce point décorative qu’elle échoue à signifier quoi que ce soit : Florian Henckel von Donnersmarck accumule les images d’Épinal stériles, à l’instar de ce champ en fleurs dans lequel courir au ralenti. Son précédent livre d’images avait la pertinence de traiter des apparences trompeuses et de tout miser sur le charme de son duo d’interprètes (The Tourist, 2010), sans prétendre l’historique ni même l’art. Voilà un film bien nommé, une œuvre sans auteur, sans vision d’auteur, sans maîtrise ni grâce.
Ce film est tout simplement une pure merveille. Après ses errements hollywoodiens, Florian est de retour avec ce qu'il faut bien appeler un chef d'oeuvre! Le film est très long mais on ne voit pas le temps passer.
ENFIN un film qui donne un peu matière à penser, certains passages sont visuellement très beau, de supers acteurs, de supers dialogues, un super scénario, quelle claque !
un film de facture classique dans les effets et la narration.cela donné quelques longueurs sur les 2x1h30.la première partie est plus historique sur l'art et le nazisme ensuite l'art communiste allemand. il est instructif et émotionnelle sur les faits historiques.la second partie parle plus de l'art la fonction son évolution ,sa recherche.le discours du film oppose les convictions du médecin sur l'homme sa place ,son évolution sa pureté. et de l'autre la recherche du beau de sa représentation dans l'art.le film est attachant mais manque de singularité visuelle marquante.
Très bon film, assez sombre mais dont les scènes sont toutes comme des tableaux. On y aborde le sujet de la Seconde Mondiale via deux familles allemandes et les conséquences des choix opérés durant le IIIe Reich. Je l'ai trouvé profondément triste, surtout avec les échos encore existant aujourd'hui , car très réel.
Le film est en deux partie et pour moi c'est une excellente décision de la part du distributeur français (il me semble que c'est sa décision). Le film aurait ete sinon peut etre trop long car trop "lourd" d'un seul coup.
Très beau film, l'alliance d'une histoire romantique dans l'horreur de l'Allemagne nazie, avec celle d'une vie en RDA, de l'amour entre un homme et une femme, très bons acteurs, pas une seconde d'ennui.
Sans fioritures et sur un thème connu sans avoir été souvent traité (la purification de la race Aryenne elle-même par les nazis), le film est très bien construit. Le gynécologue traverse les périodes troublées en se glissant dans des rôles successifs avec une inflexibilité dans ses attitudes et un mépris pour l'artiste qui s'amourache de sa fille. Tous les pièges sont tendus: que se passera-t-il dans la deuxième partie? Haletant sans tomber dans un "thriller" qui n'aurait pas lieu d'être ...
Voilà un film plaisant et bien joué l'histoire n' est hélas que trop réaliste bien évidement , serte je n'aurais pas aimé vivre à cette époque . Ce metteur en scène nous gratifié toujours de films d'auteurs historiques hâte de voir la 2 ème partie je suis restée un peu sur ma fin
Hâte de voir demain la deuxième partie. le film est certes académiques mais n'en est pas moins très prenant, et a le mérite d'entretenir la mémoire sur la pourriture nazie. Sébastien Koch impressionne dans un rôle de vermine froide. Des scènes difficiles même si rien n'est jamais vraiment montré.
Film de la justesse des sentiments, de la vision et de la sensibilité à la vérité et à la beauté, que peuvent ressentir les gens talentueux avec leur niveau élevé de ressentir les choses et la réalité. C'est comme un appel. Souvent ces personnes sont différentes, car unique, et sont longtemps pas compris ni acceptés par la société des gens "normaux'. Mais la force divine du talent trouvé et exprimé c'est la même force que l'amour, est plus forte que tout et gagne. Aussi des belles scènes sensuelles et innocentes à la fois, la beauté des corps nus units par amour vrai.
Depuis La vie des autres, on attend beaucoup de ce réalisateur, comme du cinéma allemand en général d'ailleurs. Le volet historique, pas très fouillé, illustre tout de même assez bien le passage direct d'un fascisme nazi au totalitarisme communiste, ce que beaucoup de pays ont d'ailleurs connu à l'est. Il aborde également le thème de la reconversion discrète de certains dignitaires, car tous ne sont pas partis en Amérique du sud! Mais dans cette veine "Le labyrinthe du silence" va beaucoup plus loin. La partie artistique est moins convaincante, alors que le sujet posé interpelle: le rejet de l'art dégénéré par les nazis, puis les commandes militantes du parti communiste, puis la dictature de la nouveauté à tout prix dans l'école des beaux-arts d'après-guerre. Tom Schilling manque un peu d'épaisseur pour faire passer l'émotion du parcours artistique, inspiré directement du peintre Richter. Le scénario se révèle moins riche qu'une bonne série, mais l'ensemble des deux films se laisse voir sans difficulté, en particulier le premier quand on s'intéresse à l'histoire allemande. Von Donnersmarck a probablement été trop ambitieux pour maitriser les différents genres présents à l'écran et leur donner une cohérence globale. Cinéma -juillet 2019
Évidemment après La Vie des Autres, que j'avais adoré, pas évident ! Même si cet opus joue toujours sur les démons du passé de l'Allemagne, très différent mais tout aussi séduisant. Les acteurs sont fantastiques, l'histoire belle à pleurer. Et cette sorte de lenteur pleine de grâce qui fait un bien fou dans notre monde actuel. À ne manquer sous aucun prétexte. Moi j'ai laissé un jour entre les deux et c'était bien...