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zorro50
115 abonnés
249 critiques
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3,5
Publiée le 28 juin 2018
Contrairement à ce qu'on peut lire par ailleurs, ce film n'est pas un chef d'œuvre et encore moins un navet. C'est bien un OVNI quasiment inclassable, très inventif, à l'esthétisme stylé, qui mérite d'être vu par des spectateurs à la recherche de sujets qui sortent des sentiers battus sans avoir peur d'être choqués. Pour ma part, j'ai plutôt aimé car je ne me suis pas ennuyé une seule seconde.
Mais qu'est donc aller faire Vanessa Paradis dans cette galère. Sa carrière ne risque pas de redécoller avec ce film arty pour cinéphiles hardcores .Mal filmée, jouant souvent mal et peu crédible en amoureuse lesbienne, le réalisateur ne semble pas beaucoup l'aimer, beaucoup plus à l'aise à filmer des jeunes hommes nus dans un simulacre de porno gay, pas très drôle. Des audaces formelles, beaucoup de références et une bonne musique ne suffisent pas à sauver un scénario indigeste. L'apparition incongrue de Romane Borhinger fait aussi peine à voir. Triste.
Que les choses soient claires, ce film est un ovni qui ne plaira au plus grand nombre pour la simple et bonne raison qu’il s’adresse pas au grand public. Mais en ce qui me concerne il m’a tenu en haleine du début jusqu’au générique de fin. Film romantique, fantastique, d’horreur, pornographique et poétique, porté par d’excellents comédiens, Vanessa Paradis bien évidemment en tout premier lieu. Ce qui avec un mauvais casting aurait pu être un film de série Z est objet cinématographique qui deviendra j’en suis sûr complètement culte au fil du temps. Le réalisateur sait exactement où il veut aller, avec qui et par quel moyen nous y emmener,. Les amateurs de cinéma d’auteur doivent aller le voir!
Grotesque, ennuyeux, mal joué, des dialogues nuls, bref un vrai nanar même pas drôle, sans tension, ni intrigue. On se demande vraiment en dehors de la présence de Vanessa Paradis au générique, dont d'ailleurs la prestation est au niveau du film, comment un tel objet a pu être sélectionné à Cannes.
Malgré les critiques très négatives des spectateurs lues ici même, j'ai voulu me faire ma propre opinion. Malheureusement, je ne peux que confirmer ce que j'ai lu. Le point de départ - des acteurs porno gays assassinés par un mystérieux tueur - aurait pu donner un excellent thriller. Au lieu de cela, l'intrigue est délaissée au profit de scènes tantôt burlesques, tantôt imprégnée de l'esthétique des boîtes gay à l'aube des années 80. Le tout donne un mélange baroque qui personnellement ne m'a pas séduit et a même fini par m'agacer.
C'est assez dur d'émettre une critique sur cette histoire. C'est un récit très particulier racontant des meurtres commis sur des hommes qui jouent dans des pornos gays. En parallèle, la réalisatrice de ces films est en plein désarroi sentimental. Ce film combine plusieurs choses : le porno, le milieu gay, l'amour, des meurtres, une enquête et tout cela se passe à Paris en 1979. Ce film n'est pas tout public et ne peut forcément pas plaire à tout le monde fatalement. En tout cas, dans l'ensemble j'ai bien aimé car la réalisation est bien faite et surtout c'est prenant et inquiétant. Je décide de mettre comme note 3,5 / 5.
Alors la.... quelque chose m'echappe ! soit je suis totalement incapable de comprendre soit les réalisateurs doivent faire n'importe quoi pour paraitre créatifs. Ce film, sans la miss Paradis, ne serait jamais sorti. Et, elle même est fausse du début à la fin. Elle ne fait passer aucune émotion, rien... plat, long... Film de lycéen, montage sans interet, photo cherchant à reproduire une ambiance glauque mais c'est raté... les acteurs sont réduits à des clichés, non vraiment, je ne comprends pas, et même ca m'agace qu'on fasse ce genre de film. déguisé en film troublant mais ne fait que m'ennuyer... L'histoire aurait pu être interessante si elle avait été traité avec respect. Face à des films comme Christiane F, les nuits fauves ou 120 battements, ce film ne tient pas la route une seconde. Perso, j'ai perdu mon temps.... Alors, on va me dire que je suis inculte en cinema, que c'est concept, blah blah... peut etre..., mais en tout cas pour moi c"est raté...
J'étais pourtant enthousiaste, mais la déception fut amère ! Le scénario est tiré par les cheveux, l'intrigue n'est pas prenante (j'étais à peine curieux de savoir qui était le tueur), le jeu d'acteur est mauvais... J'avais l'impression de regarder un téléfilm français des années 80'. Pour les fans de thriller, passez votre chemin !
Le cinéaste Yann Gonzalez fait beaucoup d’efforts pour dévoiler une réalisation inventive et colorée façon Brian De Palma. Sauf qu’il n’apporte aucune consistance à ses plans qui semblent appartenir à un mauvais film étudiant de fin d’étude. C’est une mise en scène intellectuelle de cinéphile, un patchwork de formes cinématographiques qui n’a strictement aucun sens (au contraire d’Under the Silver Lake).
Grosse déception... surtout après toute la publicité qui a été faite à ce film! Je dirais même que c'est le navet 2018... tout sonne faux mais pas un bon faux genre De Palma, Argento (allons plutôt revoir les originaux qui sortent cette semaine en salle, plutôt qu'une pâle copie) et surtout le premier Almodovar, avec un style, ici c'est du plagiat bancal pour se faire plaisir et épater les festivaliers de cannes en mal de surprise et de scandal... un film bien gentillet au final, du queer des années 1990s et surtout un grand ennui, on a hâte que ça se termine au plus vite pour l'oublier !
À Paris, en 1979 Anne (Vanessa Paris) est productrice de films pornos gays. La rupture avec Loïs (Kate Moran), sa projectionniste, lui brise le cœur. Mais la vie continue avec les tournages qui s'enchaînent. Anne confie la production de son nouveau film à Archibald (Nicolas Maury) Bientôt un mystérieux tueur masqué prend pour cible ses acteurs et les assassine l'un après l'autre. Son arme : un couteau dissimulé dans un godemiché noir (sic).
Yann Gonzalez réinvente le giallo, aux confins du polar, du slasher et du porno. Ce n'est d'ailleurs pas par hasard qu'il filme son histoire à la fin des années 70, au temps de l'apogée de ce sous-genre italien dont Dario Argento fut le réalisateur le plus célèbre. Ce retour dans le temps lui donne l'occasion de filmer un cinéma artisanal, en train de se faire, avec un équipement qui apparaît aujourd'hui délicieusement vintage.
Comme Bertrand Mandico - qui joue un petit rôle - Yann Gonzalez s'affirme dans le paysage cinématographique français sur un créneau bien particulier : celui du cinéma queer, underground, une sorte de Jean-Jacques Beneix gay, de Patrick Chéreau esthétisant, de Robin Campillo maniériste. Son premier film, "Les Rencontres d'après minuit", l'histoire très théâtrale d'une partouze contrariée avec Béatrice Dalle, Eric Cantona (sic) et Fabienne Babe, annonçait la couleur. "Un couteau dans le cœur" continue dans la même veine.
L'audace transgressive de son réalisateur, sa réputation scandaleuse lui a ouvert les portes de la sélection officielle. Il a été projeté en compétition officielle à Cannes le mois dernier. Il n'y a même pas fait scandale, signe que les mœurs ont évolué et que les festivaliers en ont vu d'autres. Il en est revenu bredouille, preuve qu'il ne mérite guère qu'on s'y arrête.
Attention, j'ai eu l'occasion de voir le début de ce film au festival des Hérault du Cinéma et de la Télévision. Nous étions à peu près 350 personnes dans la salle, et petit-à-petit tout le monde est parti. Film pornographique et ultra violent, les scènes de meurtres sont insoutenables. Je ne comprends pas comment ce film a pu avoir un prix !! Les scènes pornographiques auraient pu être suggérées et la violence des meurtres également. Attention n'amenez pas de jeunes adolescents.