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Daniele G
1 critique
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0,5
Publiée le 13 juillet 2018
Porno intégral il aurait suffi de quelques scènes suggestives pour que je reste plus d’une demi-heure devant ce film. Vanessa Paradis est certes très bien, mais toutes ces scènes sont inutiles. Je n’ai pas vu la fin mais tant pis j’ai perdu mon temps et mon argent. Film à mettre dans la catégorie porno et non thriller
Avis partagé. Le film ne m a pas plus, mais pas déplu pour autant. Il a des qualités, il peut suggérer de la réflexion.
J ai déjà vu des films dans ce genre d univers, des films avec Élina lowensohn (qui joue la mère de Guy dans le film). Le film m a intrigué car surtout dans la seconde moitié -après le pic mic- j ai retrouvé une atmosphère qui m a rappelé notre dame des hormones, d autres films étranges, oniriques et fascinants. Je n apprécie pas mais ne trouve plus cela aussi inintéressant qu avant avec l expérience.
Il y a une ambiance, un univers, de l autodérision (par exemple la façon de jouer d archibald : doux mélange de sur-jeu, de jeu distancié mais aussi jeu réaliste). J ai trouvé fascinant ce personnage d archibald, sûrement trop caricatural et pourtant qui me semble très bien fonctionner.
Avec le recul du film fini, j ai l impression que le film fait une sorte de mise en abime. Les films tournés au début du film sont plus terre à terre, plus premier degré comme les scènes pour les représenter dans « un couteau dans le cœur ». Pourtant l étrange est présent tout au long du film. Ainsi lors du premier coup de téléphone, cette traversée d un quai avec un téléphone illuminé au bout, la conversation tenue, les deux relèvent plutôt de l étrange, mais on n y prête peu garde car on ne sait pas encore à quoi s attendre du film, cela n apparaît que plus tard.
Le film déplaira à la plupart mais plaira probablement à qui aime être bousculé
Grosse déception pour ce thriller mi-fantastique, mi-pornogay emmené par une Vanessa Paradis dans le Paris de 1979. Le cinéaste, Yann Gonzalez, fan de films de genre, récite une partition décousue, glauque voire nauséabonde par moment. La seule chose positive de ce film est la retranscription de l'ambiance de l'époque avec un côté kitsch pas désagréable. Pour le reste, cette oeuvre présentée comme un thriller flirte souvent avec le ridicule à vouloir mélanger les genres.
Vanessa Paradis et Nicolas Maury brillent dans ce très beau film à a poésie cinéphile, sombre et violente. Un des plus beaux films français de l'année, à n'en pas douter.
Mélanger giallo et mélo est le projet de Yann Gonzalez avec "Un couteau dans le cœur". Le film fait le pari d'être presque constamment dans un excès sentimental et formel en usant de dialogues littéraires, superficiels, récités de manière très décalée et en parodiant l'univers visuel des porno des années 70. Visiblement très attaché à réaliser un "film de mise en scène", Gonzalez a oublié d'écrire un scénario convenable et des personnages consistants. Il ne parvient pas à faire ressentir la complicité qui existe entre eux et encore moins à lier l'histoire d'amour aux meurtres en série; cette incapacité à articuler les principaux axes narratifs sont dus à une outrance généralisée dans la direction d'acteurs mais aussi à des ficelles scénaristiques aussi aberrantes qu'incompréhensibles – le cinéaste se donne un mal fou à faire avancer son enquête ridicule alors que l'on se fiche de savoir qui est le tueur. On comprend mieux à la vision des "Garçons Sauvages" de Bertrand Mandico, sorti également cette année, et d' "Un couteau dans le cœur", pourquoi les deux réalisateurs s'entendent bien tant leur cinéma est plus imagé que mis en scène, coloré mais souvent peu inspiré, à la différence que Gonzalez croit un peu plus au montage alterné, comme lors de scènes de meurtres assez époustouflantes où l'on peut enfin voir un grand déploiement formel avec un travail minutieux sur la variation des couleurs et sur une progression en même temps sonore et dramatique. Parfois fulgurant mais très souvent ennuyeux et inconséquent, le film échoue principalement à cause de son idée erronée du romantisme, soit "pousser à fond tous les curseurs du sentiment" : on a connu plus nuancé !
On aime ou déteste ce genre de film...., et ceux ont aimé ou adoré ne supportent pas la critique au vu de leurs :((...!
J'ai donc détesté mais je suis resté jusqu'au bout à la différence de nombreux spectateurs visionnaires quittant la salle au bout de 10mn...
- aucun prétendu giallo dans ce fim, ni dans l'image ni dans le texte - aucun scénario de thriller, ni d'autre chose... - aucun jeu d'acteur en dehors de Vanessa qui en fait des tonnes... - aucun plaisir visuel, QUE DU GLAUQUE, et pourtant je soutiens la cause LGBT... - dénouement grotesque ...
Donc les supporters de ce navet passé en toute fin du Festival de Cannes, et on comprend pourquoi, allez y défoulez vous :))!
Film ouvertement gay, Un couteau dans le cœur est aussi la déclaration d’amour d’un cinéaste à une époque largement fantasmée, celle des cinémas de quartier qui diffusaient à une foule interlope des œuvres d’exploitation. Il le fait dans les formes en reprenant à son compte une esthétique pastichant le giallo. Finalement, ce qui déplait à bon nombre de spectateurs vient du fait que le cinéaste mélange l’atmosphère trouble, mais commerciale du giallo avec des thématiques qui appartiennent clairement au film d’auteur français tendance prise de tête. D’ailleurs le beau personnage incarné par Vanessa Paradis est le reflet de cette dualité, à la fois désireuse de faire du fric facilement avec du porno, mais cherchant aussi à trouver une certaine légitimité artistique auprès du public de ses films. Si la résolution de l’intrigue n’est pas le point fort du métrage, on peut saluer l’interprétation générale, le culot de certaines scènes à une époque de politiquement correct, ainsi que la bande son de M83 toujours aussi puissante. Bref, ceux qui ont aimé Les rencontres d’après-minuit comme moi devraient apprécier ce nouvel opus de Yann Gonzalez.
J'ai failli partir à plusieurs reprises lors de la séance : il n'y a rien dans ce film sinon des scènes vaguement sexis dont l'idée sans doute était de décrire un certain milieu des années 70/80 mais le scénario est tellement mince que je suis sorti avec un sentiment de vide absolu. Il y a par ailleurs des scènes d'une violence inutile quoique que suggérée.
Tout simplement de la merde. Vanessa Paradis est tombée bien bas. C'est un film à la limite du porno. Je suis restée jusqu'au bout pour connaître le dénouement mais quel supplice !!!
Excellent...vibrant...ailleurs tout en étant là bien présent... Gonzalez signe une œuvre complètement a part ce qui fait du bien au cinéma français... image très dark dans une époque que j’adore avec une belle histoire d’amour dans tout ça et l’intrigue qui nous tient... tout ça porter par une Vanessa Paradis dans un de ses meilleurs rôles et une belle découverte de ce fameux Nicolas Maury A voir absolument
Le couteau va pour ma part dans un coeur de pierre. Insensible à la poésie de Yann Gonzalez pour le moment, ce film m'est apparu comme un long fardeau. Et si son mérite est d'avoir trusté la compétition cannoise, il en vaut bien une critique plus acerbe. Je suis tout simplement passé à côté d'un érotisme sans charme, d'une Vanessa Paradis perdu dans les limbes de la communauté LGBTQ, d'un Nicolas Maury jouant comme une huitre. Mal écris et même pas mal-aisant. Concept très bizarre entre histoire d'amour peu convaincante et film d'horreur façon série B. Créatif mais pas vraiment intéressant.
film de genre avec un.style années 70 assumé,mais pour l'histoire et la tension malsaine de tueur en série , c'est raté aucune surprise ni réelle émotion de ma part pour les personnages..