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Fêtons le cinéma
690 abonnés
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2,0
Publiée le 25 juin 2019
Un Couteau dans le cœur pose la question du contexte et de la propension d’un artiste à revisiter au gré de ses fantasmes un âge et son industrie du plaisir, ici le cinéma pornographique gay des années 70, sans prendre la peine d’en poser les bases historiques. La grande valeur du film est évidemment plastique, Yann Gonzalez étant un créateur hors pair, capable de construire des plans de toute beauté et à l’esthétique empruntée aux années qu’il investit. Pourtant, dans son choix de placer au centre de son intrigue une population qui, normalement, campe les marges, le réalisateur malmène la répercussion de son microcosme sur le macrocosme social, et se contente d’enchaîner les rêveries comme des clips réglés sur mode aléatoire. Non que le mystère ne puisse motiver une intrigue, la question n’est pas là. Seulement, ce mystère n’ouvre jamais sur un vertige, mais place le spectateur dans une position de passif, incapable de pénétrer les images qu’il a sous les yeux. Et se tient là tout le paradoxe d’un film ancré dans l’imagerie du porno gay des années 70 et souvent incapable d’émoustiller, voire de donner envie à celui qui le regarde de participer au spectacle. L’absence de trous interprétatifs donne l’impression désagréable que l’œuvre n’a besoin que d’elle-même pour exister, fonctionne de manière autarcique, n’est destinée qu’à un petit groupe d’initiés. Le cinéma, au contraire, se place du côté du mouvement des images et des corps, qu’il s’agisse du corps de l’acteur ou de celui du spectateur. Reconnaissons que les yeux se délectent, mais que le contact entre une vision et une sensibilité ne s’établit guère. Dommage.
Un beau ratage. Même pas beau, ratage complet. Il faut le voir pour le croire. Scénario inepte, réalisation sans qualité, digne de spot de pub, des acteurs vraiment mauvais, je ne vois quoi sauver de cette "daube", comme on dit. L'incroyable, c'est que des spectateurs aiment cela : voilà où l'on est de la qualité française des films ! de la médiocrité mise au pinacle. N'essayons pas d'être plus méchant... A écoeurer d'être homo !!!
Cinéphile aguerri, Yann Gonzalez donne naissance avec Un couteau dans le coeur à un véritable hommage au giallo et au cinéma porno gay des années 70. Il transforme ce thriller horrifique en un puissant poème romantique et macabre.
La toute première partie de ce film je l’ai trouvé pas trop mal, ambiance rétro dans un milieu marginal assez hard et plus le temps passe plus ça devient lent, long et lourd voir interminable ....
Éclairages flashy, dialogues plats, musique abrutissante et une flopée de plans sans queue ni tête... tout ce qu'il faut pour faire un ovni qui essaye de se créer une ambiance intellecto-branchée. Et c'est mal joué.
Le caractère soignée de la mise en scène des décors et des personnages n'arrive malheureusement pas à sauver un scénario étrange au fil conducteur décousu. Vanessa Paradis, toujours impeccable de justesse, ne peut sauver à elle seule des seconds rôles ayant un simple office de faire valoir. Dommage, l'originalité scénaristique est définitivement noyée sous une montagne de moins values ici rédhibitoires.
Mauvais scénario : l’histoire tourne en rond, la résolution des meurtres ne progresse pas, on s’ennuie, c’est long. Pourtant, la lumière, les décors, les costumes, les comédiens, et les images sont de qualité. L’esthétique est travaillée mais totalement creuse. Dommage.
videaste et amoureux du cinéma, ma critique est et restera toujours impartiale. Un couteau dans le coeur est un film d'une nullité absolue. Vanessa Paradis doit absolument prendre conscience qu'elle n'est, et ne sera jamais une bonne actrice. Les réalisateurs doivent arrêter de faire jouer Vanessa Paradis. Le scénario est plan-plan, on ne voit rien de ce qu'il faudrait voir. les acteurs sont délibérément tantôt dysmorphiques ou tantôt d'une pureté juvénile; est-ce voulu ?? un hasard ?? mais quel est l'effet recherché ??... on s'ennuie, on lutte jusqu'à la fin, on attend une montée, une chute... rien... ce film est une véritable perte de vie... à noter cependant, et qui justifie un peu de note, les références psychédéliques qui créeront une nostalgie chez les quinquas... et la magnifique et envoûtante chanson de Pico... A éviter absolument
Pari manqué pour Vanessa Paradis. Un univers glauque et ressemblant à un certain film - La Chasse avec Al Pacino où il semblerait que la mise en scène essaye de reprendre les codes. Dans ce thriller implanté dans le milieu gay, le film perd de l'intérêt car il étiquette beaucoup plus de la vie inintéressante des personnages de ce film et non pas l'enquête sur les morts successives des acteurs et leur entourage. En fait, Un Couteau dans le coeur joue sur un faux rythme, les bruitages et autres chansons de fond auraient pu aider un peu Vanessa Paradis et les acteurs à jouer de manière propre mais c'est plutôt l'inverse.
Très mauvais et aussi très choquant pour des enfants de 12 ans (interdiction aux moins de 12 ans), je suis sûr que si l'"action" s'était déroulée dans le milieu porno hétéro, il aurait été interdit aux moins de 16 ans minimum. Mais dès que c'est un mec qui suce un mec on tolère!
Ce que je dois avouer, c'est que le réalisateur à un réel univers. J'ai apprécié la première partie du film. Le choix des plans, les couleurs qui donnent un véritable style, l'ambiance ( qui m'a parfois fait penser au film Doberman ), les dialogues .. tout est réussi . Et puis ... Vanessa Paradis à un jeu d'enfer ! La deuxième partie du film, plus fantastique, m'a un peu moins interessé. 13/20
Mes nombreuses critiques sur la page : L'oeil aiguisé https://www.facebook.com/oeilaiguise/
J'ai déjà vu des daubes, mais je crois que celle-ci tient le pompon. Et de loin ... Jamais je n'écris de critique avant d'avoir vu le film dans son entier, mais là, juste, j'ai pas pu tenir plus de 70 minutes. On a même le coup du sceau d'eau pour faire la pluie, ou pas loin (un jet peut-être ??). Le jeu des acteurs à nul, rien à tirer, même pas de Paradis, qui n'y croit pas elle-même. C'est sensé être glauque (je crois) et c'est juste burlesque. Loïs avec son accent qui n'apporte rien à l'histoire (personne d'autre pour donner la réplique ??). Et quelle histoire, sinon une série de clichés fantasmés du milieu gay des années 80 ? C'est un film pipi caca, tant vulgaire que pitoyable. Et après ça part en vrille avec une spoiler: mutation génétique débile, là j'ai vomis et j'ai coupé. J'espère que malgré qu'arte soit crédité au générique, on a pas payé un kopeck de nos impôts pour financer cette daube !!