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Jonathan M
131 abonnés
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1,5
Publiée le 5 juillet 2018
Le couteau va pour ma part dans un coeur de pierre. Insensible à la poésie de Yann Gonzalez pour le moment, ce film m'est apparu comme un long fardeau. Et si son mérite est d'avoir trusté la compétition cannoise, il en vaut bien une critique plus acerbe. Je suis tout simplement passé à côté d'un érotisme sans charme, d'une Vanessa Paradis perdu dans les limbes de la communauté LGBTQ, d'un Nicolas Maury jouant comme une huitre. Mal écris et même pas mal-aisant. Concept très bizarre entre histoire d'amour peu convaincante et film d'horreur façon série B. Créatif mais pas vraiment intéressant.
Mais pourquoi Vanessa Paradis s'est elle laissé embarquer dans une telle galère ? le film est glauque le spectateur n'a qu'une envie que cela cesse des images des années 70 dans le milieu gay porno
Grosse déception pour ce thriller mi-fantastique, mi-pornogay emmené par une Vanessa Paradis dans le Paris de 1979. Le cinéaste, Yann Gonzalez, fan de films de genre, récite une partition décousue, glauque voire nauséabonde par moment. La seule chose positive de ce film est la retranscription de l'ambiance de l'époque avec un côté kitsch pas désagréable. Pour le reste, cette oeuvre présentée comme un thriller flirte souvent avec le ridicule à vouloir mélanger les genres.
Un film Ovni dans le paysage cinématographie de ces derniers temps; à voir pour ce faire une idée; difficile de trouver le fil conducteur mais le fait de filmer comme dans les 80's donne un côté jovial à ce film, non conseillé aux personnes coincées.
Un Couteau dans le cœur pose la question du contexte et de la propension d’un artiste à revisiter au gré de ses fantasmes un âge et son industrie du plaisir, ici le cinéma pornographique gay des années 70, sans prendre la peine d’en poser les bases historiques. La grande valeur du film est évidemment plastique, Yann Gonzalez étant un créateur hors pair, capable de construire des plans de toute beauté et à l’esthétique empruntée aux années qu’il investit. Pourtant, dans son choix de placer au centre de son intrigue une population qui, normalement, campe les marges, le réalisateur malmène la répercussion de son microcosme sur le macrocosme social, et se contente d’enchaîner les rêveries comme des clips réglés sur mode aléatoire. Non que le mystère ne puisse motiver une intrigue, la question n’est pas là. Seulement, ce mystère n’ouvre jamais sur un vertige, mais place le spectateur dans une position de passif, incapable de pénétrer les images qu’il a sous les yeux. Et se tient là tout le paradoxe d’un film ancré dans l’imagerie du porno gay des années 70 et souvent incapable d’émoustiller, voire de donner envie à celui qui le regarde de participer au spectacle. L’absence de trous interprétatifs donne l’impression désagréable que l’œuvre n’a besoin que d’elle-même pour exister, fonctionne de manière autarcique, n’est destinée qu’à un petit groupe d’initiés. Le cinéma, au contraire, se place du côté du mouvement des images et des corps, qu’il s’agisse du corps de l’acteur ou de celui du spectateur. Reconnaissons que les yeux se délectent, mais que le contact entre une vision et une sensibilité ne s’établit guère. Dommage.
Attention, j'ai eu l'occasion de voir le début de ce film au festival des Hérault du Cinéma et de la Télévision. Nous étions à peu près 350 personnes dans la salle, et petit-à-petit tout le monde est parti. Film pornographique et ultra violent, les scènes de meurtres sont insoutenables. Je ne comprends pas comment ce film a pu avoir un prix !! Les scènes pornographiques auraient pu être suggérées et la violence des meurtres également. Attention n'amenez pas de jeunes adolescents.
Film baroque, un peu dérangeant, qui vaut surtout par le jeu sublime de Venessa Paradis ! Personnage central du film son interprétation est d'une grande justesse et d'une saisissante sensibilité. Il ne faut pas penser que c'est un hasard si seul son personnage sonne juste dans cette histoire traitée comme un rêve embrumé par l'alcool et la souffrance morale. A voir absolument pour elle et pour l'ambiance glauque qui touche à une certaine réalité du milieu gay.
Dans le (dé)montage des corps, et le rectum des cinémas morts, Gonzalez tranche ses chagrins refoulés en lames de passions perdues. Soporeux.
Je suis conscient de toutes les qualités du film (son visuel, sa fantasmagorie, ses hommages, etc.) mais je n'ai pas su "rentrer" dedans. Je suis resté extérieur à celui-ci, et l'ennui s'est vite pointé malheureusement. Mais bon, cela reste plus ou moins subjectif. Nicolas Maury est particulièrement bon dans son rôle, y insufflant authenticité, et perversion. Vanessa Paradis exaspère un peu par moments je trouve, mais s'en sort correctement, à travers son jeu si singulier. Le rythme est plutôt lent, presque contemplatif et lyrique à certains instants. Il y a parfois de la grâce, côtoyant l'ennui. Plus objectivement, je dirais que Gonzalez essaye de revisiter un certain cinéma "d'époques" (le giallo, les effets façon Brian de Palma, un certain cinéma libéré des années 1970,...) tout en le pervertissant, le "démontant" pour lui donner une nouvelle vie. Un peu comme la démarche de Mandico, ou du récent "Laissez bronzer les cadavres" (que je n'avais que moyennement apprécié). Je trouve que le tout manque un peu de vie, d'énergie, malgré quelques fulgurances. D'autant plus que le traitement général me laisse un goût amer en bouche, un peu comme cette fin un peu bâclée et décevante. Dommage !
Si ce n'est le concours de Vanessa Paradis, les belles présences de Romane Bohringer et de Nicolas Maury, pas grand-chose à retenir de ce Thriller fantastique écrit et mis en scène par Yann Gonzalez. Son scénario, coécrit avec Cristiano Mangione, nous conte une histoire trouble et lugubre peuplée de meurtres sanglants et de fantasmes sexuels. Loin de la qualité esthétique de Gus Van Sant, on peut regretter que la qualité de la photographie soit gâchée par des images délibérément obscènes ou violentes.
Glauque et nullissime, d'un ennui rare, je ne peux pas vous raconter la fin je ne l'ai pas vu. C'est une succession de scènes pseudo-érotiques homosexuelles mal joués, on comprend vaguement que la productrice et cynique, jalouse et alcoolique et que la police enquête sur un mystérieux meurtrier masqué. Le reste est creux et sans intérêt. .
Un OVNI certes mais un vrai moment de cinémas. que ça fait du bien d avoir un film de ce genre à l affiche. les jeux d acteurs sont excellents. Une photographie extra. Bref un film à voir (en salle et bon chez soit) bravo
Un navet sidérant..tout sonne faux dans ce film..scénario ridicule..dialogues dignes des plus grands films de série z ..et une Vanessa Paradis complètement perdue ..on a mal pour elle qu on a tant aimé par le passé et dont la carrière risque d être entaché par ce nanar de haute volée
Vanessa Paradis est parfaite mais j’avoue n’avoir rien compris au film. Ce n’est qu’une succession de scènes auxquelles on a du mal à relier entre elles Franchement très déçu