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sulon
2 abonnés
11 critiques
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4,0
Publiée le 19 août 2019
The Thinning (2016) et The Thinning new world order ( 2018) . Le thème : la surpopulation mondiale. Les deux métrages captent facilement l'intérêt du spectateur, l'interprétation est bonne, le scénario assez bien foutu. Bien que traités pour un public d'ados, ce sont de très bons divertissements. Une suite serait la bienvenue.
Un film au sujet d’actualité avec cette thématique de l’élimination pour palier le problème de surpopulation. D’après le scénario certains pays ont choisi de supprimer leurs vieux ou de limiter les naissances (déjà usité) On aurait pu évoquer l’éradication de tous ceux qui n’atteignent pas un revenu médian, ou qui ponctionnent le système social, ou qui souffrent de handicap, de maladies, de déviances sexuelles ou spirituelles, Bref tous les faibles et les « borderline ». Le film mentionne clairement les parasites par la voix de son élite (en l’occurrence le gouverneur) qui aux USA a choisi la supposée voix de l’excellence en éliminant tous ceux dont le potentiel intellectuel n’atteint pas les critères prédéfinis par normalisation excessive et cela dès le primaire, ce qui est en soi ridicule car c’est la maturité intellectuelle n’est pas encore déterminée et c’est le moment ou l’esprit d’initiative, de découverte et de développement est le plus fort. Cela altérant significativement la créativité et le libre arbitre, conduisant ainsi à notre société carcérale. En cela le film n’est pas un film d’anticipation. On peut y déceler une forme de dénonciation… ou pas. Ensuite il y a la manière dont tout ceci est mis en scène, et c’est surtout là qu’est le problème, car l’histoire est comme certains diraient « cousue de fils blancs » bien que le film s’en tire par certaines pirouettes éculées (comme la mère malade) acceptables . Cependant que le lycéen fils du gouverneur mette à mal l’escouade de soldats qui arpentent l’établissement, que Laina ait un accès instantané à toutes les données sur serveurs qui devraient être cryptées et protégées par divers systèmes, ou que sa prof la chouchoute au point de mettre ses collègues en péril sont des situations dont la crédibilité nuit à l’ensemble qui se laisse cependant suivre plutôt facilement dans cet univers confiné où l’horreur est distillé par la législation même du « nouvel ordre mondial » tel que le mentionne le titre du sequel. Car la fin laisse présager d’une suite (et effectivement) dont je n’ai vue que le trailer, sans hélas trépigner d’impatience à la regarder.
Le pire film que je connaisse, Logan Paul n’est pas un bon acteur, on y croit pas. Les retournements de situations sont prévisibles et les réactions des personnages stéréotypées... Un navet coloré mais sans intérêt
The thinning proposait un scenario, certes déjà vu, mais excellent offrant un double problème de surpopulation et de psychologie avec le meurtre généralisé (et le choix de l’intelligence et enseignement comme processus de sélection). Le sujet laissait de quoi espérer avec des possibilités quasi illimitées. Au final, on se retrouve avec un film bâclé d’à peine une heure et demie où le point central du film est la (sur)vie d’une ado et son amourette, là où on aurait pu parler de la race humaine et des solutions alternatives (sans pour autant réfuter celle la) à un problème bien réel. Alors certes, l’ensemble n’est pas trop mal avec un duo assez à l’aise et une bonne mise en évidence de la corruption ou des privilèges et certes on ne s’ennuie pas grâce à un rythme plutôt bon et un peu d’action. Mais ça ne suffit pas. Ça ne suffit pas car sur ce genre de film, on connait déjà la fin, ce qui vient casser complètement le suspens (innover est peut-être trop difficile ?). Que de plus, c’est incroyablement simpliste sur le traitement (seul le père politicien apporte de la réflexion) et sur les personnages (ado première de la classe, vie compliquée, adoré par sa prof,…). L’ensemble en ferait presque un cliché américain de la jeune studieuse qui tombe pour le beau gosse fils du gouverneur. Thème absolument vu et revu. Ajoutons à cela que la fin ... que la fin n’est pas une fin de film (grossier problème scénaristique) qui laisse un gout assez amère. Concrètement The thinning avait un script intéressant (bien supérieur aux teen movie de ce style) et le résultat n’est qu’un banal film américain, bien inférieur aux teen movie classique qui eux mette de la conviction et un minium de rigueur.
Bon potentiel de départ, l'histoire pouvait être intéressante. Mais cette réalisation digne de téléfilm et un jeu d'acteur sans profondeur gâche tout. Un film pour ados de 13/14 ans.
sans inspiration ni souffle novateur, ce petit film de série B exploite des thèmes archi-vus, pompant à droite et à gauche, sans jamais contenir l'attention du spectateur. Manque de moyens, interprétation moyenne, aussi vite vu qu'aussi vite oublié. sans intérêt.
Pour sauver l'espèce humaine et la planète menacées par la surpopulation, les dirigeants du monde entier ont mis en place des règles à tenir pour réduire chaque année la population de 5 %. Certains sacrifient les personnes âgées, d'autres limites les naissances à un enfant par couple et aux USA, c'est les élèves qui sont ciblés puisque chaque année, ils passent un test et ceux qui échouent sont purgés... Comme dans le film de James DeMonaco où il est question de purge, on a affaire à un concept très prometteur et riche qui peut aboutir à de nombreuses choses, mais comme pour "American Nightmare", le traitement peut décevoir, car le film se limite à un simple huis clos avec l'un des personnages qui cherche à prouver sa bonne foi et faire tomber le système. Le scénario comprend de nombreuses incohérences et l'histoire est à la fois superficielle et prévisible, mais malgré ça, j'ai trouvé que c'était un très bon divertissement bien rythmé et agréable à suivre même si c'est très orienté teen movie.