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L'AlsacienParisien
632 abonnés
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2,5
Publiée le 5 octobre 2021
Dès le début, "Flag Day" donne mauvaise impression. Avec son rythme très lent et sa voix off monocorde (presque endormie), on se dit que le sixième long-métrage de Sean Penn risque d'être dans la lignée de "The Last Face", dernier (mauvais) film du réalisateur. Adapté d'un ouvrage autobiographique, le récit relate les relations difficiles entre une fille et son père. Ce dernier, vivant de mensonges et de combines, mène une double vie, délestant ainsi son rôle paternel... Via une narration en flash-back, avec un beau grain à l'image, l'action s'étend sur plusieurs années, des années 70 à 90 et témoigne de l'ascension et de l'émancipation de la jeune femme face à la chute dégénérative de son père. De son enfance violentée à sa vie d'adulte affirmée, "Flag Day" se décompose en fragments d'existence. Si certaines scènes, très fortes, secouent et restent en mémoire, d'autres beaucoup plus contemplatives et attendues rendent le tout assez inégal. Il faut dire que l'histoire n'a rien de très inédit à proposer. Mise à part l'"histoire vraie", le scénario peine à emporter. De plus, des nombreuses ellipses émanent une confusion, et donnent l'impression d'un montage bâclé et coupé, rempli par un tas de chansons qui noie l'action dans une ambiance de clip. Ensuite, côté interprétation, je n'ai pas trouvé ça exceptionnel. En même temps, il caractérise à peine ses personnages par le biais de raccourcis faciles et un scénario téléphoné. Sean Penn, basculant devant et derrière la caméra pour la première fois, en fait des caisses. La mise en abyme de diriger ses propres enfants est certes intéressante, mais ça ne s'avère pas non plus transcendant. Dylan Penn (que je découvre) joue juste mais a du mal à porter ce film bancal sur ses épaules tandis que son frère apparait à peine. Quelques seconds rôles permettent de pimenter un tant soit peu cette histoire (Josh Brolin, Katheryn Winnick...) mais ça ne rend pas "Flag Day" plus inspiré...
Le charme vintage de la pellicule brûlée donne à ce film de superbes images appuyées par une jolie musique. Une histoire forte d'un mauvais père et de sa relation avec sa fille. Les ficelles sont un peu grosses mais Dylan Penn prouve qu'elle n'est pas qu'une "fille de" et qu'elle a aussi du talent...
Sean Penn a de grandes qualités de filmeur . Sa sensibilité, déjà vu à l'œuvre dans ses précédents métrages, à saisir les visages et leurs expressions, les paysages et les lumières est à saluer. Sa capacité à jouer avec les temporalités est intéressante aussi Malheureusement, son scénario n'a pas la même consistance. Il tenait pourtant une belle histoire avec ces rapports père-fille compliqués. C'est un peu comme s'il avait eu peur s'ennuyer et qu'il avait multiplié les scènes intenses mais sans reel fil conducteur. Au final, un portrait imparfait. Dommage, avec une si belle réalisation
Bonne réalisation de Sean Penn qui donne le role principal à sa fille Dylan Penn qui est une révélation mais "Flag Day" a aussi quelques lacunes , notamment Sean Penn l'acteur qui joue le père auquel on l'a vu très souvent dans sa carrière joué ce type de role de voyou qui n'est pas convainquant et en fait des caisses. C'est dommage parce que l'histoire est bien, on suit la croissance humaine d'une fille dont les parents se déchirent par l'alcool et les escroqueries (ils vont se séparer) en passant par une adolescence difficile avec son beau père qui l'abuse , sa mère qui boit puis décide de vivre avec son père qui fera de la prison puis son ascension à l'age adulte à l'université dans le métier de journaliste. Un long métrage touchant, bien filmé, superbe musique, magnifique narration de l'héroine mais je pense que "Flag Day" aurait pu ètre joué par Matt Damon, Ben Affleck et d'autres qui étaient sur la liste que Sean Penn décidé au dernier moment d'après ce que j'ai lu. Pas mal dans sa globalité quant mème.
Moins chaotique que the last face, Flag Day, le nouveau film de Sean Penn est pourtant un film semi raté au scénario convenu et à la mise en scène parfois tape à l'œil où les gros plans et les mouvements de caméra brusques se multiplient à outrance. Néanmoins, si la caution histoire vraie confére au film une certaine justesse, flag day n'en demeure pas moins un mélodrame très conventionnel sur fond de famille éclaté et de crise existentielle qui rappelle, par intermittences, Into the wild. Par moment, le film est assez lyrique, à la frontière du too much mais sauvé de justesse par l'interprétation très convaincante de Dylan Penn qui le porte de bout en bout. Convenu mais agréablement vintage, à mi chemin entre l'esthétique de Clint Eastwood et celui d'un clip de Lana Del Rey, flag day se regarde sans trop de déplaisir même s'il ne méritait pas d'être en compétition à Cannes.
L'IMPASSE. Le regard d'une fille sur la vie d'un père, entre faiblesse et force, entre attirance et répulsion. Un combat pour un symbole, pour une cérémonie, d'un père et passe.
Vu dans l'avion, en croyant que ca allait être un bon film. Décu. Non seulement les acteurs ne sont pas convaincants, mais le scénario est léger et l'ennui est mortel.
Un drame en forme de road movie sur les relations tumultueuses entre un père et sa fille. A la fois déchirant mais aussi prévisible, on passe un moment touchant bien que parfois trop lancinant. Servi par un duo d'acteur superbe et une belle photographie, on regrette juste un certain manque de rythme au coeur de ce joli morceau de vie qui nous dépeint aussi un certain malaise de l'Amérique profonde.
Flag Day est un film d'une rare beauté, dans lequel toute la complexité de la relation entre un père (Sean Penn) et sa fille (Dylan Penn) est mise en scène. Un amour filial fusionnel, toxique et passionnel, développé sur plusieurs strates temporelles. Une œuvre nostalgique et sincère qui m'a personnellement beaucoup touchée. A voir !
Jennifer Vogel (Dylan Penn) revient sur sa relation compliquée avec son père, John Vogel (Sean Penn), un mythomane pathologique. Il a exercé sur elle et sur son frère Nick une séduction toxique pendant leur enfance, que peinait à contrebalancer une mère alcoolique et démissionnaire. Il a disparu à leur adolescence, les laissant sans protection avec un beau-père abusif. Devenue journaliste, Jennifer a retrouvé sa trace pour découvrir les mystères qu’il cachait.
Projeté à Cannes en sélection officielle, le dernier film de Sean Penn est précédé par des critiques élogieuses. L’acteur, enfant terrible de Hollywood, s’y met lui-même en scène et confie le rôle de la fille de son personnage…. à sa fille Dylan. Adapté d’une histoire vraie, qui inspira à la vraie Jennifer Vogel un roman autobiographique publié en 2010, "Flag Day" se veut en même temps un film américain, sous les auspices du 4-juillet, la date anniversaire du héros et celle à laquelle on le retrouve à différents âges de sa vie en 1975, en 1981 et en 1992, et un film qui détruit l’un des mythes les plus américains qui soit : le mythe de la famille, unie et aimante.
Sean Penn campe en effet un personnage toxique : celui d’un père qui affiche un amour inconditionnel pour sa fille mais qui ne cessera de la décevoir toute sa vie durant. Cette ambiguïté est ténue et s’écaille bien vite, réduisant le personnage de John Vogel à une caricature assez pauvre : celle d’un mythomane compulsif. Le personnage de Jennifer Vogel souffre de la même faiblesse : Dylan Penn campe une jeune fille écorchée vive, sevrée de l’amour paternel qu’elle réclame.
"Flag Day" ne ménage pas les effets pour nous émouvoir. La retenue n’est pas la principale qualité de Sean Penn qui n’a jamais été un acteur tiède ; il l’est ici moins que jamais. Le problème est que cette débauche de bons sentiments produit l’effet inverse à celui recherché. Leur accumulation finit par nous éloigner.
Un drame inégal porté par le talent des comédiens et une B.O géniale mais dont le scénario peine à convaincre. La critique complète sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/
Pour un Sean Penn, c’est assez décevant. Il joue avec sa fille Dylan Penn qui lui donne la réplique avec talent. Une distribution bien trouvée dans la mesure où le calque Sean et Dylan Penn se plaque sur John et Jennifer Vogel. Seulement, le triste sort de Jennifer ne m’a pas ému. Pour être franc, la vie des Vogel m’a laissé froid. Le talent des Penn n’est en aucun cas remis en cause, tous les personnages qui gravitent autours d’eux ne dégagent aucune émotion, même la mère Katheryn Winnick, c’est dire. Sean Penn a beau coller sa caméra au plus près des visages, rien ne transpire en ce qui me concerne.
Il est dit que ce Vogel était un des plus grands faussaires que les Etats-Unis aient jamais eus (?!) Tout ce que je vois : un menteur, un baratineur, un looser. Entendu, il aime sa fille, c’est la moindre des choses, cela n’en fait pas un personnage sympathique et encore moins le faussaire puisqu’on ne voit rien. Seule la séquence d’introduction dans le poste de police nous renseigne ; Sean Penn tente de susciter une certaine admiration avec un billet analysé par la chef de police. Rendez-vous manqué.
La relation entre une fille et son père est un terrain très intéressant. Plus qu'un domaine c'est un continent qu'on aura jamais fini d'explorer. On retiendra cette belle phrase à la fin du film: "La mort d'un père nous entraîne dans un endroit secret". Et cela relève du plus intime. Donc un sujet cinématographique qui devrait nous émouvoir. Inutile d'ajouter la violence des disputes, l'alcool, la drogue, le viol. Du coup, à trop charger la mule, aucune émotion, le film fait chou blanc! Dommage car les acteurs sont bons! Alors au travail les scénaristes!