AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,5
1067 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur La Nouvelle vie de Paul Sneijder ?
5
12 critiques
4
53 critiques
3
54 critiques
2
19 critiques
1
2 critiques
0
1 critique
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
un homme brisé par un deuil essaie de se reconstruire, ce n'est pas facile ,c'est douloureux, cet homme est interprété par thierry lhermitte , charismatique et formidable,tout dans les silences ,tout dans les regards, magnifique ! le film est lent, montréal est froid ,triste ,enneigé mais cela contribue à la magie de ce film , thierry lhermitte est bien entouré,les personnages secondaires apportent de la profondeur au film ,on ne s'ennuie jamais,on rit parfois, pour moi, c'est un grand film, qui se termine en apothéose à dubaï !
Paul Sneijder est un survivant. Il est le seul rescapé d’un accident d’ascenseur qui a notamment couté la vie à sa fille. Survivant, mais sévèrement traumatisé. Le cadre sup de Montréal n’a plus le goût de se battre pour asseoir une situation enviée. Pas envie non plus de mettre en branle la machine judiciaire pour toucher une grosse prime d’assurances. Malgré la pression de sa femme, il se refusera « à mettre un prix sur ce qui n’en a pas ». Et il ne se servira donc pas de la perte de sa fille pour payer l’université à ses fils…
Pour bien marquer la rupture, Paul Sneijder sera promeneur de chiens dans son quartier chic. Et accessoirement présentateur mondain lors d’un concours d’élégance ! Faut dire que ramasser des crottes le ramène à des ambitions plus terre à terre. Insensible au qu’en dira-t-on, cet apprentissage de l’humilité lui permet de se retrouver lui-même. Avec un semblant de réussite : « vous êtes le meilleur par ce que vous ne maîtrisez rien du tout », s’entend-il dire.
Comme la reconstruction du héros, le film de Thomas Vincent prend son temps. La mise en scène est parfois un peu appuyée et les décors bien sobres malgré la neige de Montréal. Mais le sujet est original et on ne s’ennuie pas. Grâce au propos, toujours balancé entre ironie et gravité, tendresse et poésie. Un certain charme opère. La qualité des rôles secondaires n’y est pas pour rien. Et la prestation de Thierry Lhermitte non plus. Parfait de retenue et de sobriété, il habite parfaitement ce personnage qui lâche prise et lui convient si bien...
Pour bien marquer la rupture, Paul Sneijder sera promeneur de chiens dans son quartier chic. Et accessoirement présentateur mondain lors d’un concours d’élégance ! Faut dire que ramasser des crottes le ramène à des ambitions plus terre à terre. Insensible au qu’en dira-t-on, cet apprentissage de l’humilité lui permet de se retrouver lui-même. Avec un semblant de réussite : « vous êtes le meilleur par ce que vous ne maîtrisez rien du tout », s’entend-il dire.
Comme la reconstruction du héros, le film de Thomas Vincent prend son temps. La mise en scène est parfois un peu appuyée et les décors bien sobres malgré la neige de Montréal. Mais le sujet est original et on ne s’ennuie pas. Grâce au propos, toujours balancé entre ironie et gravité, tendresse et poésie. Un certain charme opère. La qualité des rôles secondaires n’y est pas pour rien. Et la prestation de Thierry Lhermitte non plus. Parfait de retenue et de sobriété, il habite parfaitement ce personnage qui lâche prise et lui convient si bien...
ce n'est encore pas le film de l'année mais intéressant sujet, et assez bien interpréter. dommage un peu le côté Montréal
Me basant sur l'affiche et le titre je m'attendais à voir un film positif "La nouvelle vie de ...", "Il avait une vie de chien il a décidé d'en changer"...
En fait je suis très déçu car il s'agit d'un film triste, mélancolique et d'un rythme très lent.
Sa nouvelle vie et bien... qui en rêverait ?
Il peut plaire à un public qui aime ce style de cinéma lent et mélancolique, mais pas à moi qui ait régulièrement regardé l'heure pendant la séance.
En fait je suis très déçu car il s'agit d'un film triste, mélancolique et d'un rythme très lent.
Sa nouvelle vie et bien... qui en rêverait ?
Il peut plaire à un public qui aime ce style de cinéma lent et mélancolique, mais pas à moi qui ait régulièrement regardé l'heure pendant la séance.
D'une longueur... Première fois depuis des années que je me suis carrément ennuyée devant un film.
Très long au début, que des plans sans intérêts, les spectateurs ont bien compris dans quel état d'esprit se trouve le personnage principal, pas besoin d'y passer 30 minutes.
3 moments qui font sourire durant tout le film, j'ai trouvé le reste mauvais. Tout est superficiel, le film est purement narratif et ne creuse pas assez l'histoire.
Sûrement un bon roman, très mal adapté au cinéma.
Très long au début, que des plans sans intérêts, les spectateurs ont bien compris dans quel état d'esprit se trouve le personnage principal, pas besoin d'y passer 30 minutes.
3 moments qui font sourire durant tout le film, j'ai trouvé le reste mauvais. Tout est superficiel, le film est purement narratif et ne creuse pas assez l'histoire.
Sûrement un bon roman, très mal adapté au cinéma.
benoitG80
"La nouvelle vie de Paul Sneijder" est en soi un magnifique témoignage de survie après la mort...
Bouleversant, Thierry Lhermitte est fabuleux à travers ce travail de deuil; il interprète ce rôle avec beaucoup de force et une grande sobriété, voire une grande dignité totalement dénuée de tout pathos, jusqu'à nous faire frémir en permanence d'effroi et de douleur...
Par son histoire, on se trouve amené comme lui-même à tout remettre en question, à considérer les conséquences et implications matérielles d'un drame comme sordides et indécentes...
Placé au centre d'une famille avide et intéressée par les suites de ce décès accidentel, la reconstruction de cet homme si reconstruction il y a vraiment, est très bien montrée par les belles rencontres inattendues, par les moments où ce dernier s'évade, coupé de tout, seul avec ces quelques chiens qui seront au final pour lui un tout début de thérapie...
À ce titre, on est particulièrement touché par l'émergence de quelques rôles clé, qui auront une importance décisive sur Paul Sneijder !
En contrepartie, le discours, le raisonnement de ces êtres totalement décalés dans leurs propos, qui pensent qu'il sera toujours possible de remonter la pente, et surtout d'oublier ce mauvais moment est sidérant !
Ce film de Thomas Vincent met donc en avant l'incompréhension et l'immense vide qui s'installent entre la douleur pure et violente de ce père, culpabilisé face à sa fille disparue, et son épouse, cynique, manipulatrice, égoïste et prête à tout pour récupérer l'argent d'un procès...
En effet, les regrets de ne pas avoir été suffisamment présent, de ne pas avoir élevé cette fille comme il aurait dû, jaillissent violemment et sans prévenir, dévoilant un déchirement et un traumatisme sans commune mesure !
Une étude plus que délicate, de toute la transformation d'un homme qui tente de réapprendre à vivre, de renaître, après avoir été démoli par cette cruelle disparition...
Du cinéma fort et intelligent sur un sujet difficile, qui apporte beaucoup et noue la gorge plus d'une fois. Bravo !
Bouleversant, Thierry Lhermitte est fabuleux à travers ce travail de deuil; il interprète ce rôle avec beaucoup de force et une grande sobriété, voire une grande dignité totalement dénuée de tout pathos, jusqu'à nous faire frémir en permanence d'effroi et de douleur...
Par son histoire, on se trouve amené comme lui-même à tout remettre en question, à considérer les conséquences et implications matérielles d'un drame comme sordides et indécentes...
Placé au centre d'une famille avide et intéressée par les suites de ce décès accidentel, la reconstruction de cet homme si reconstruction il y a vraiment, est très bien montrée par les belles rencontres inattendues, par les moments où ce dernier s'évade, coupé de tout, seul avec ces quelques chiens qui seront au final pour lui un tout début de thérapie...
À ce titre, on est particulièrement touché par l'émergence de quelques rôles clé, qui auront une importance décisive sur Paul Sneijder !
En contrepartie, le discours, le raisonnement de ces êtres totalement décalés dans leurs propos, qui pensent qu'il sera toujours possible de remonter la pente, et surtout d'oublier ce mauvais moment est sidérant !
Ce film de Thomas Vincent met donc en avant l'incompréhension et l'immense vide qui s'installent entre la douleur pure et violente de ce père, culpabilisé face à sa fille disparue, et son épouse, cynique, manipulatrice, égoïste et prête à tout pour récupérer l'argent d'un procès...
En effet, les regrets de ne pas avoir été suffisamment présent, de ne pas avoir élevé cette fille comme il aurait dû, jaillissent violemment et sans prévenir, dévoilant un déchirement et un traumatisme sans commune mesure !
Une étude plus que délicate, de toute la transformation d'un homme qui tente de réapprendre à vivre, de renaître, après avoir été démoli par cette cruelle disparition...
Du cinéma fort et intelligent sur un sujet difficile, qui apporte beaucoup et noue la gorge plus d'une fois. Bravo !
Très très bon, Thierry Lhermitte est méconnaissable!
Dans un Québec américanisé à l'extrême, face à sa femme trop ambitieuse et à ses enfants (qui ont un petit air de Jean Sarkozy rigolo), aux avocats impitoyables, aux psychiatres qui veulent le ramener à la raison, Paul Sneijder essaye de résister et de redonner du sens à sa vie, de retrouver certaines valeurs.
La scène d'introduction donne le ton : l'employée de pompes funèbre aux immenses yeux maquillés, qui propose un charmant pendentif contenant une portion des cendres de sa fille, avec un grand sourire, dans l'univers aseptisé du local commercial très "à l'américaine" des pompes funèbres, sur une grande aire commerciale. Le thème récurrent de ce film est la monétisation de tout ce qui nous entoure, même ce qui ne semble pas pouvoir l'être. Intéressant. Triste mais fascinante image du Québec/Canada/États-Unis.
C'est très drôle, assez grinçant, très bien joué, les personnages ont du caractère et sont attachants
(l'avocat qui roule en Jaguar mark 3, spécialiste des questions d'ascenseurs, le patron de Dog Dog Walk fanatique de nombres premiers, le psychologue qui tient à tout prix à faire de Paul un "Handler"...
Allez-y, vous passerez un très bon moment, et ressortirez requinqués.
Dans un Québec américanisé à l'extrême, face à sa femme trop ambitieuse et à ses enfants (qui ont un petit air de Jean Sarkozy rigolo), aux avocats impitoyables, aux psychiatres qui veulent le ramener à la raison, Paul Sneijder essaye de résister et de redonner du sens à sa vie, de retrouver certaines valeurs.
La scène d'introduction donne le ton : l'employée de pompes funèbre aux immenses yeux maquillés, qui propose un charmant pendentif contenant une portion des cendres de sa fille, avec un grand sourire, dans l'univers aseptisé du local commercial très "à l'américaine" des pompes funèbres, sur une grande aire commerciale. Le thème récurrent de ce film est la monétisation de tout ce qui nous entoure, même ce qui ne semble pas pouvoir l'être. Intéressant. Triste mais fascinante image du Québec/Canada/États-Unis.
C'est très drôle, assez grinçant, très bien joué, les personnages ont du caractère et sont attachants
(l'avocat qui roule en Jaguar mark 3, spécialiste des questions d'ascenseurs, le patron de Dog Dog Walk fanatique de nombres premiers, le psychologue qui tient à tout prix à faire de Paul un "Handler"...
Allez-y, vous passerez un très bon moment, et ressortirez requinqués.
Yves G.
Quelle affiche puérile ! Quel pitch idiot ! On dirait le générique de 30 Millions d'Amis ! Une pub pour Royal canin ! Fan de Disney et ami des bêtes, ne te laisse pas berner : ce film n'est pas pour toi.
Mieux que son affiche, mieux que son pitch, le film s'éclaire par son titre. Depuis l'accident d'ascenseur (sic) qui a emporté sa fille, Paul Sneijder (Thierry Lhermitte) est en dépression. Ce Français, expatrié au Québec, a perdu goût à la vie. Sa femme, qui veut qu'il intente un procès contre la compagnie d'ascenseur, et ses enfants lui sont devenus haïssables. Claustrophobe, il ne peut plus reprendre son travail et se cherche une activité professionnelle qu'il puisse exercer au grand air.
La meilleure clé d'entrée à "La nouvelle vie...", c'est encore l’œuvre de Jean-Claude Dubois. Ce romancier discret écrit depuis trente ans des petits livres grinçants. Ses héros névrosés posent sur leur couple déliquescent et sur le monde en général un regard désabusé et doucement ironique. J'avais adoré "Kennedy et moi" adapté au cinéma en 1999 avec Jean-Pierre Bacri dans le rôle titre.
Le problème des livres de Jean-Paul Dubois est qu'ils reproduisent un peu trop le même schéma. Et c'est précisément le problème de "La nouvelle vie..." : Thierry Lhermitte reprend le rôle joué par Jean-Paul Bacri, l'action se déplace du Pays basque au Québec dont le climat enneigé puis le retour du printemps collent parfaitement aux humeurs changeantes du héros, la rédemption du premier passe par l'achat de la montre soi-disant portée par JFK à Dallas le 22 novembre 1963 tandis que celle du second se réalise en promenant des chiens sur les bords du Saint-Laurent.
Mieux que son affiche, mieux que son pitch, le film s'éclaire par son titre. Depuis l'accident d'ascenseur (sic) qui a emporté sa fille, Paul Sneijder (Thierry Lhermitte) est en dépression. Ce Français, expatrié au Québec, a perdu goût à la vie. Sa femme, qui veut qu'il intente un procès contre la compagnie d'ascenseur, et ses enfants lui sont devenus haïssables. Claustrophobe, il ne peut plus reprendre son travail et se cherche une activité professionnelle qu'il puisse exercer au grand air.
La meilleure clé d'entrée à "La nouvelle vie...", c'est encore l’œuvre de Jean-Claude Dubois. Ce romancier discret écrit depuis trente ans des petits livres grinçants. Ses héros névrosés posent sur leur couple déliquescent et sur le monde en général un regard désabusé et doucement ironique. J'avais adoré "Kennedy et moi" adapté au cinéma en 1999 avec Jean-Pierre Bacri dans le rôle titre.
Le problème des livres de Jean-Paul Dubois est qu'ils reproduisent un peu trop le même schéma. Et c'est précisément le problème de "La nouvelle vie..." : Thierry Lhermitte reprend le rôle joué par Jean-Paul Bacri, l'action se déplace du Pays basque au Québec dont le climat enneigé puis le retour du printemps collent parfaitement aux humeurs changeantes du héros, la rédemption du premier passe par l'achat de la montre soi-disant portée par JFK à Dallas le 22 novembre 1963 tandis que celle du second se réalise en promenant des chiens sur les bords du Saint-Laurent.
traversay1
Ce printemps, les romanciers français n'ont vraiment pas à se plaindre de l'adaptation de leurs livres au cinéma, en particulier Philippe Djian (Elle) et l'excellent Jean-Paul Dubois (La nouvelle vie de Paul Sneijder). Bien sûr, pour ce dernier, Thomas Vincent ne parvient pas tout à faire à rendre toute la veine absurde et cocasse de l'écrit. Il s'en tire toutefois avec les honneurs, dans la lumière enneigée de Montréal, avec cette histoire de résilience qui s'accompagne de dépression douce alliée à une critique féroce du monde cynique et opportuniste qui nous entoure. Malgré un rythme inégal, notamment en son démarrage, La nouvelle vie de Paul Sneijder capte avec sensibilité le dégoût de la vie et de ses contingences matérielles qui se révèlent futiles et plates après un deuil. Mais le film ne serait pas ce qu'il est sans une prestation quatre étoiles d'un Thierry Lhermitte que l'on n'avais jamais vu aussi brillant dans l'apathie si ce n'est dans Une affaire privée. Son interprétation sans effets ni efforts apparents rehausse largement une oeuvre qui, sans cela, aurait navigué dans des eaux guère tumultueuses.
Voilà un scénario peu commun et un Thierry Lhermitte en grande forme. Chacun se trouve confronter à des choix et des décisions pas très faciles à prendre. La vie nous inflige des épreuves, chacun les négocient différemment. L'argent n'est pas toujours la clé des problèmes et ne ramène en rien ce qui est perdu définitivement. Et nous, de quel côté pencherions nous ?
.
.
Suite à un rarissime accident d'ascenseur, un homme voit toute sa vie remise en question : travail, famille, choix de vie...
Thierry Lhermitte est épatant dans cette comédie douce et amère à la fois.
J'ai vraiment aimé : la minutie avec laquelle le réalisateur nous plonge dans la tête de cet homme brisé par un destin cruel, les messages adroitement glissés sur la course à la réussite sociale à tout prix, l'humour subtil et grinçant des situations, les paysages superbes de Montréal en hiver puis au printemps et la bande son habilement distillée et ajustée à la trame de l'histoire.
C'est original, frais, excellemment joué et captivant du début à la fin... Une très belle surprise !
Thierry Lhermitte est épatant dans cette comédie douce et amère à la fois.
J'ai vraiment aimé : la minutie avec laquelle le réalisateur nous plonge dans la tête de cet homme brisé par un destin cruel, les messages adroitement glissés sur la course à la réussite sociale à tout prix, l'humour subtil et grinçant des situations, les paysages superbes de Montréal en hiver puis au printemps et la bande son habilement distillée et ajustée à la trame de l'histoire.
C'est original, frais, excellemment joué et captivant du début à la fin... Une très belle surprise !
framboise32
Le réalisateur prend le temps de filmer Paul Sneijder dans son retour à la vie « normale ». Une triste reconstruction jouée et filmée avec beaucoup de sobriété. Difficile de comparer avec le roman puisque je ne l’ai pas lu. Le film est tendre, triste, tragique et drôle parfois absurde. Le réalisateur ne tombe jamais dans la pathos. Rien n’est larmoyant, triste oui, tragique oui. Mais l’humour décalé ici et là apporte une lueur d’espoir dans cette vie détruite. Le tout est tourné dans la rigueur hivernale québécoise,ce qui donne au film une atmosphère particulière
La grande surprise du film est Thierry Lhermitte, sobre et impeccable dans le rôle de cet homme détruit. Le film repose sur lui. Il est étonnant. Sa démarche, ses regards, ses silences, ses larmes… A ses côtés, Géraldine Pailhas joue son épouse, un rôle de garce pas facile qu’elle incarne parfaitement. A noter la prestation drôle et décalée de l’acteur québécois Guillaume Cyr.
La Nouvelle Vie de Paul Sneijder est un film à voir absolument ne serait-ce que pour la qualité de la prestation de Thierry Lhermitte. Touchant
La grande surprise du film est Thierry Lhermitte, sobre et impeccable dans le rôle de cet homme détruit. Le film repose sur lui. Il est étonnant. Sa démarche, ses regards, ses silences, ses larmes… A ses côtés, Géraldine Pailhas joue son épouse, un rôle de garce pas facile qu’elle incarne parfaitement. A noter la prestation drôle et décalée de l’acteur québécois Guillaume Cyr.
La Nouvelle Vie de Paul Sneijder est un film à voir absolument ne serait-ce que pour la qualité de la prestation de Thierry Lhermitte. Touchant
pour ma part, un film très moyen même si il y a une bonne idée de scénario et un "thierry lhermitte" assez convainquant. mais, il se passe pas grand chose, peu voir pas de rythme donc je me suis assez ennuyée, il y a juste le début et la fin qui fut potable selon moi. voilà plus que déçu, vite vu vite oublié.
J’avoue : qu’y puis-je, j’aime Thierry Lhermitte, quel que soit son rôle. Voilà, c’est dit. Donc je ne peux QUE l’aimer dans la peau de Paul Sneijder, un homme qu’un accident d’ascenseur a précipité dans un gouffre de souffrance/s et de solitude dont il a peine à s’extirper. Peu aidé par sa famille et surtout sa femme qu’il qualifie de « société anonyme », carriériste et dominatrice, tout sauf une compagne. Dans son malheur, le destin lui accorde de trouver sur son chemin, tels les cailloux du Petit Poucet, des opportunités et des êtres, bipèdes savoureux comme sympathiques quadrupèdes, qui vont lui apporter soutien, amitié et la liberté d’être lui-même.
L’hiver au Canada, ça ressemble à l’univers de Paul post-accident, gris, glacé, glacial, hostile, propice aux chutes et rechutes. Et tout doucement, très très lentement, cet environnement hostile proche de la mort va ressusciter. Vous l’avez compris, le maître-mot dans ce film, c’est « lentement ».
Servi par un Thierry Lhermitte magnifique, au jeu si fin et sensible même si peu disant, très émouvant, et une excellente BO.
L’hiver au Canada, ça ressemble à l’univers de Paul post-accident, gris, glacé, glacial, hostile, propice aux chutes et rechutes. Et tout doucement, très très lentement, cet environnement hostile proche de la mort va ressusciter. Vous l’avez compris, le maître-mot dans ce film, c’est « lentement ».
Servi par un Thierry Lhermitte magnifique, au jeu si fin et sensible même si peu disant, très émouvant, et une excellente BO.
Sylvain P
Au rythme ralenti de son personnage principale, cette tranche de vie de Paul Sneijder, homme psychologiquement et physiquement blessé, est réalisé avec la grâce et la sobriété qui sied à un tel sujet. Thierry Lhermitte en vieillard usé et Géraldine Pailhas en manipulatrice vénale sont épatants.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse