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DAVID MOREAU
131 abonnés
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3,0
Publiée le 5 novembre 2017
SNOW THERAPY. Je réclame le droit à la dépression. Tous les matins Thierry Lhermitte se lève et se sent totalement inutile. Dans cette solitude, on arrive à s'y trouver bien. Thomas Vincent donne au bronzé un rôle en or. Prends soin de toi magnifique Lhermitte.
La froideur brumeuse et envoutante de Montréal en hiver, un excellent Thierry Lhermitte... Il se dégage de ce film une atmosphère particulière mais globalement c'est un peu longuet.
Un film intéressant. Malgré tout on s'ennuie une bonne partit du film, et quand il commence à être vraiment très intéressant, malheureusement le film se termine. Malgré tout la musique est bonne, et Thierry Lermitte est vraiment bon dans ce rôle.
Belle, sobre et efficace mise en scène, et excellente performance de Thierry Lhermitte, dans un de ses plus beaux rôles. Filmée à Montréal, cette oeuvre sensible et émouvante reste accessible quoique très profonde.
Voilà bien longtemps que je n’avais pas vu Thierry Lhermitte dans un bon rôle. Ca remonte avec la troupe du Splendide et encore, si on ignore « Les Bronzés 3 » ! Ses choix n’ont pas été selon moi très heureux depuis « Les Ripoux ». Va pour « Le dîner de con.» Et puis s’il est heureux comme ça, de quoi je me mêle ?! « La nouvelle vie de Paul Sneijder » est un rôle qui lui va à ravir. Tout en sobriété, tout en retenu, en réflexion, tout en douleur. Ce film n’est pas lent, cette soi-disant lenteur s’inscrit dans son post-traumatisme. C’est un temps essentiel pour la réflexion, accepter l’inacceptable et donner un sens à sa vie. A sa nouvelle vie. Pour se reconstruire, se redresser pour mieux affronter ses peurs. Un voyage intérieur qu’il doit accomplir seul dans la mesure où ni sa femme ni ses fils ne sont en mesure de le comprendre. De l’accompagner dans sa réflexion. Le film pouvait être une simple histoire d’un type qui se reconstruit douloureusement sans véritable enjeu. Ce qui n’est pas le cas. Dès les premiers instants avec sa femme, le procès envisagé et de ces conséquences financières qui en découlent peut paraître déplacé voire odieux. Plus tard, les interventions de maître Wagner-Leblond (merveilleux Pierre Curzi) et du médecin psychiatre sur cet apport financier peut être aussi légitimement entendu. Mais je ne sais pas pourquoi, comme Paul Sneijder, je refusais d’emblée ce procès. J’espérais qu’il renonce. Présenté comme ce fut le cas par sa femme ça me paraissait vain. spoiler: Aucune compensation financière, fusse-t-elle conséquente, ne lui rendra sa fille. Obscène et honteux selon Paul. spoiler: Bâtir une nouvelle vie sur les cendres de sa fille lui était insupportable. Dans cet hiver canadien, on le voit peu à peu se redresser au grès de ses rencontres avec maître Wagner-Leblond, relations saines et constructives et de ses choix comme celui d’être promeneur de chiens. Ces marches imposées sont comme une traversée du désert, d’où cette soi-disant lenteur ; nécessaires à sa réflexion pour trouver sa voie et faire la paix. Sa décision se dessinera peu à peu et la confirmera au sortir de l’hiver. Je reprocherai au scénario le personnage de Géraldine Pailhas. Qu’elle le pousse à intenter un procès et se projeter dans un avenir radieux qui pourrait satisfaire leurs deux fils peut paraître justifié et cela suffisait pour la rendre odieuse ; femme carriériste, passe encore, mais le fait d’y ajouter l’adultère c'est beaucoup trop. Trop appuyé et trop chargé. Il était inutile d'en rajouter.
Un film très lent,pas spectaculaire mais très intéressant et remarquable par l'interprétation de Thierry Lhermitte qui pour faire le deuil de sa fille va promener des chiens alors que tout le monde autour de lui s'agite pour qu'il engage un procès et en retire des bénéfices financiers. Au premier lieu sa femme, remarquable Géraldine Pailhas en femme d'affaire gangrénée par la société consumériste, l'argent et la judiciarisation. Lui évolue, vit,retrouve peu à peu pied au fil de ses rencontres et construit son propre chemin en liberté et atypique pour faire son deuil.
Thierry Lehrmitte tout en sobriété nous livre une interprétation magistrale de ce père meurtri dans ses chairs et dans son coeur après la disparition de sa fille dans un accident d’ascenseur dans lequel lui a réchappé. Un registre pour cet acteur inhabituel lui qui rayonne dans la comédie. Je l'ai trouvé très plausible et efficace. Le seul bémol de ce film est la lenteur sûrement voulue par le réalisateur pour montrer la difficulté à faire son deuil et la réparation de cet homme. Bravo également à géraldine pailhas détestable au possible dans son rôle d'épouse cruelle qui ne pense qu'au profit. pour ceux qui pense rigoler passez votre chemin
Je pense qu’il y a 2 categories de spectateurs: ceux qui ont compris le film, et les autres. Dont je fais partie. J’ai été surpris d’une telle lenteur, de plans extrêmement longs dont on saisi la teneur rapidement mais sur lesquels le réalisateur s’attarde. Le pitch est interessant, mais c’est un résumé du film: 1h30 de film résumé en 4 phrases. Je me demande encore ce qui m’a échappé...
Décevant. Les personnages sont caricaturaux, particulièrement le boss autiste, certains dialogues trop travaillés, les situations peu crédibles et le sujet véritable (le stress post-traumatique) évacué pour une rebellion adolescente tardive contre le système. Pas très vraisemblable et pas toujours très bien joué en plus.
Thierry Lhermitte renaît un peu de ses cendres après avoir cumulé des films moyens. Ici, dans le marasme canadien, et après un véritable drame pour la famille, le film prend un peu tout le monde à contre pied. On attendait une renaissance du personnage, mais on s'applique plutôt à trouver les effets positifs d'un nouveau métier plus original moins clinquant mais qui semble plaire à un personnage perdu socialement. À l'image des réalisations canadiennes, le film s'engouffre dans un style particulier de morosité ambiante.
Adaptée de la bande dessinée, une comédie dramatique humaniste sur la prise de conscience, avec un très bel accent Québécois et portée par un étonnant Thierry Lhermitte. Un joli film à découvrir.
Belle réalisation de Thomas Vincent qui nous délivre de belles images sur un joli fond de décor froid de Montréal. Thomas Vincent a coécrit le scénario ; il donne un ton très particulier à ce drame véritablement poignant. Après un début lent et dramatique, l'histoire prend du rythme avec des tournures inattendues. Ce film bénéficie en plus d'une BO raffinée et d'un très bon casting : Thierry Lhermitte est comme à l'accoutumé excellentissime dans le rôle principal de Paul Sneijder. IL est bien secondé par le Québécois Guillaume Cyr dans le rôle de Benoit Charistéas le boss de Dog Dog Walk.
Un ton décalé..................une réalisation à la hauteur...................un côté, local Québécois de qualité, ce qui n'est pas toujours le cas, loin s'en faut................Je recommande.................3 étoiles !