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Jérémy J
30 abonnés
653 critiques
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3,5
Publiée le 13 septembre 2017
Un film intéressant. Malgré tout on s'ennuie une bonne partit du film, et quand il commence à être vraiment très intéressant, malheureusement le film se termine. Malgré tout la musique est bonne, et Thierry Lermitte est vraiment bon dans ce rôle.
Thierry Lehrmitte tout en sobriété nous livre une interprétation magistrale de ce père meurtri dans ses chairs et dans son coeur après la disparition de sa fille dans un accident d’ascenseur dans lequel lui a réchappé. Un registre pour cet acteur inhabituel lui qui rayonne dans la comédie. Je l'ai trouvé très plausible et efficace. Le seul bémol de ce film est la lenteur sûrement voulue par le réalisateur pour montrer la difficulté à faire son deuil et la réparation de cet homme. Bravo également à géraldine pailhas détestable au possible dans son rôle d'épouse cruelle qui ne pense qu'au profit. pour ceux qui pense rigoler passez votre chemin
Le fiasco ! Je voulais regarder ce film avant d'aller faire une ballade à traineaux car je me disais que ça allait me mettre dans l'ambiance et bien je me suis fourvoyé ! C'est nul, la promenade de chiens n'est qu'un prétexte sans grande importance dans une histoire terne & sans saveur. En plus Lhermitte et Pailhas jouent mal mais comme c'est pas permis et on ne parvient pas du tout à se mettre dans l'histoire et ressentir de la sympathie et de la compassion pr Mr Sneijder ! Une pure perte de temps qui confirme que Thierry Lhermitte est vraiment un acteur de seconde zone
Ca faisait un sacré bout de temps qu'on avait pas vu T.Lhermitte aussi bon ! Avec son regard perdu et un peu triste, Il est parfait pour ce rôle de père déprimé par la disparition de sa fille. On s'attache rapidement à son personnage parce qu'on le découvre à son retour à la vie "normale" après cet accident d'ascenseur dont il faisait lui aussi partie et on se rend compte de l'absurdité des procédures pour le procès, et l' absurdité de nos vies en général, à courir partout tout le temps, à se préoccuper de choses matérielles et superficielles au profit de choses de la vie vraiment importantes comme les relations sociales et familiales.... Ce film fait vraiment du bien il dénonce nos façons d'appréhender les choses et nous permet de nous rendre compte que le bonhomme est dans le vrai, mais que sa famille (qui est le reflet de ce que nous sommes tous plus ou moins) le prend pour un fou ! De quoi nous faire réfléchir et nous remettre en question..... Beaucoup d'humour, beaucoup d'émotion, des acteurs bien dans leurs rôles (Géraldine Pailhas est géniale en épouse intéressée dont la seule préoccupation est son apparence et le regard des autres ) mais aussi une très belle photo, m'ont fait passer un très bon moment, un film qui amène à la réflexion et à se remettre en question. Le genre de comédie dramatique qu'on ne voit malheureusement pas assez souvent.... Alors pour une fois qu'il y en a un bon, ne le loupez pas!
J’ai été sensible à ce petit film de Thomas Vincent qui se concentre d’avantage sur l’humain que sur la dramaturgie de son thème. Thierry Lhermitte y est très touchant et trouve là l’un de ses plus beaux rôles. Ses partenaires à l’écran, Pierre Curzi et Guillaume Cyr, m’ont tout aussi séduit. Une belle histoire, non dénuée d’humour mais un peu longuette il est vrai, qui ne sombre à aucun moment dans le pathos.
C'est la mise en scène qui me fait pencher sur le bien pour cette histoire dramatique, il est ridicule de la classer en comédie. Lhermitte soixantenaire à Montréal dans un rôle sobre et tourmenté c'est assez original. L'histoire est moyenne avec quelques intérêts et quelques lieux communs pas forcement bien exposés dans sa forme de critique du capitalisme mais tout se déroule dans une consistance et une légèreté appréciable qui distingue un peu trop clairement les gentils et les méchants mais avec élégance et réalisme en restant bien centré sur le personnage titre.
Voilà bien longtemps que je n’avais pas vu Thierry Lhermitte dans un bon rôle. Ca remonte avec la troupe du Splendide et encore, si on ignore « Les Bronzés 3 » ! Ses choix n’ont pas été selon moi très heureux depuis « Les Ripoux ». Va pour « Le dîner de con.» Et puis s’il est heureux comme ça, de quoi je me mêle ?! « La nouvelle vie de Paul Sneijder » est un rôle qui lui va à ravir. Tout en sobriété, tout en retenu, en réflexion, tout en douleur. Ce film n’est pas lent, cette soi-disant lenteur s’inscrit dans son post-traumatisme. C’est un temps essentiel pour la réflexion, accepter l’inacceptable et donner un sens à sa vie. A sa nouvelle vie. Pour se reconstruire, se redresser pour mieux affronter ses peurs. Un voyage intérieur qu’il doit accomplir seul dans la mesure où ni sa femme ni ses fils ne sont en mesure de le comprendre. De l’accompagner dans sa réflexion. Le film pouvait être une simple histoire d’un type qui se reconstruit douloureusement sans véritable enjeu. Ce qui n’est pas le cas. Dès les premiers instants avec sa femme, le procès envisagé et de ces conséquences financières qui en découlent peut paraître déplacé voire odieux. Plus tard, les interventions de maître Wagner-Leblond (merveilleux Pierre Curzi) et du médecin psychiatre sur cet apport financier peut être aussi légitimement entendu. Mais je ne sais pas pourquoi, comme Paul Sneijder, je refusais d’emblée ce procès. J’espérais qu’il renonce. Présenté comme ce fut le cas par sa femme ça me paraissait vain. spoiler: Aucune compensation financière, fusse-t-elle conséquente, ne lui rendra sa fille. Obscène et honteux selon Paul. spoiler: Bâtir une nouvelle vie sur les cendres de sa fille lui était insupportable. Dans cet hiver canadien, on le voit peu à peu se redresser au grès de ses rencontres avec maître Wagner-Leblond, relations saines et constructives et de ses choix comme celui d’être promeneur de chiens. Ces marches imposées sont comme une traversée du désert, d’où cette soi-disant lenteur ; nécessaires à sa réflexion pour trouver sa voie et faire la paix. Sa décision se dessinera peu à peu et la confirmera au sortir de l’hiver. Je reprocherai au scénario le personnage de Géraldine Pailhas. Qu’elle le pousse à intenter un procès et se projeter dans un avenir radieux qui pourrait satisfaire leurs deux fils peut paraître justifié et cela suffisait pour la rendre odieuse ; femme carriériste, passe encore, mais le fait d’y ajouter l’adultère c'est beaucoup trop. Trop appuyé et trop chargé. Il était inutile d'en rajouter.
Certes, il y a le jeu très contenu et intériorisé de Thierry Lhermitte. Superbe acteur. Mais, j'ai été gêné par une faiblesse du scénario pour vraiment adhérer à cette rédemption (scène finale dans l'ascenseur à Dubaï .. troublante et magnifique). En effet, j'en suis encore à me demander pourquoi le dénommé Paul, notre héro, aura cette révélation si tardive du cynisme, de l'arrivisme de sa seconde épouse et du peu de sens de la nouvelle vie carriériste qu'il s'était construite après avoir abandonné son premier foyer ... et sa grand fille, morte accidentellement en sa présence (avant la possibilité d'une réconciliation) et qu'il va donc pleurer ? Lui aura-t-il été à ce point nécessaire d'être confronté à la perte de son enfant "délaissée" (poids du remords et des regrets) pour que Paul ressente enfin tout ça ? ... je me suis probablement trop bloqué sur ce questionnement pour être en empathie totale avec ce personnage dévasté ... à qui son médecin recommandera de marcher ... merci les chiens. Belle et sobre composition de Thierry Lhermitte que je ne vois plus comme "Popeye".
Un film très lent,pas spectaculaire mais très intéressant et remarquable par l'interprétation de Thierry Lhermitte qui pour faire le deuil de sa fille va promener des chiens alors que tout le monde autour de lui s'agite pour qu'il engage un procès et en retire des bénéfices financiers. Au premier lieu sa femme, remarquable Géraldine Pailhas en femme d'affaire gangrénée par la société consumériste, l'argent et la judiciarisation. Lui évolue, vit,retrouve peu à peu pied au fil de ses rencontres et construit son propre chemin en liberté et atypique pour faire son deuil.
Le titre, l’affiche et le synopsis laissent penser que le personnage de Paul Sneijder, joué de façon juste par Thierry Lhermitte, est une comédie d’humeur légère. En fait, c’est tout l’inverse puisque l’histoire, tirée du roman de Jean-Paul Dubois, est celle d’un cadre français expatrié à Montréal, qui voit sa vie basculer après une chute d’ascenseur qui tue la fille qu’il a eue d’un premier mariage, et lui laisse un handicap physique. Devenu dépressif et claustrophobe, il remet tout en question et s’en veut d’avoir délaissé sa fille après son divorce, il a besoin de repos et de psychothérapie et, pour « prendre l’air et marcher » décide alors de devenir promeneur pour chiens. Dès lors, il se heurte à sa femme, carriériste égoïste qui le trompe, à son avocat et ses deux fils, intéressés pour leur carrière par l’argent d’un procès que leur père ne peut pas perdre face aux industriels responsables de l’accident. Le film est donc une fable sur le sens de la vie et des priorités de l’existence, et le cynisme social du monde moderne qui broie les individus. Le gros souci est que l’on s’ennuie ferme car le rythme est horriblement lent, tout transpire la tristesse comme l’image d’un Montréal gris sous la neige. Seul le casting relève le niveau. Je ne suis pas sûr que cela donne envie de lire les romans de Jean-Paul Dubois…
Introspection, sens de la vie, reconstruction : tout concourt à un film lent mais puissant. Un drame qui ouvre enfin les yeux à un homme qui est changé pour toujours. Une belle démonstration débordante d'humanité !
C'est un bon film, tout en finesse et lenteur mettant en scène le sobre T. Lhermitte à qui ce rôle semble aller comme un gant. Le film est original avec son histoire qui se passe au Québec, ça donne un peu de tonus au film dans un sens, et les promenades de chien.
Paul Sneijder est un homme qu’un accident d’ascenseur rarissime a précipité dans le gouffre de la solitude et de la souffrance affective dont il ne peut s’extirper du fait de la mort de sa propre fille. Un changement de métier l’amène à découvrir l’amour des chiens dont il est responsable lorsqu’il les emmène se promener dans un univers glacial, celui de l’hiver au Canada Le sujet porte sur la reprise d’une vie après un accident ou un deuil, les deux dans le cas présent. L’intrigue est relativement longue mais utile pour que chacun puisse s’imprégner du mal-être du personnage. Comme une métaphore, ce nouveau métier lui apporte une liberté et une libération de sa condition de père mal aimé de son épouse et méprisé de ses propres enfants. L’intrigue est légère, le fond plus profond avec une intelligence de style, un propos bourré de sensibilité et d'humanité. Thierry Lhermitte est parfait dans ce rôle.
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18 103 critiques
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3,5
Publiée le 1 septembre 2020
La nouvelle vie de Paul Sneijder raconte l'histoire d'un homme (Thierry Lhermitte) qui a perdu sa fille à la suite d'un rare accident d'ascenseur. Lorsque sa femme le pousse à poursuivre la société afin de pouvoir offrir une bonne éducation universitaire à ses fils, il commence remettre en question sa vie et commence à éclater. C'est plus ou moins un film de bien-être même s'il comprend de nombreux moments amers et tristes. Les personnages sont assez unidimensionnels et l'intrigue n'offre pas non plus trop de surprises. Néanmoins vous commencez en quelque sorte à vivre avec ce pauvre homme pendant le film. Par conséquent ce film ne changera rien mais c'est plutôt une jolie petite production quelque part entre une meilleure production télévisée et des étincelles d'art et d'essai. Dans l'ensemble vous ne manquez pas quelque chose si vous ne le voyez pas mais vous ne pouvez pas non plus faire grand-chose de mal en l'essayant. Peut-être que cela vous fait remettre en question vos propres choix et dans ce cas cela en vaut déjà la peine...