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Jean-Charles ECHARD
1 abonné
237 critiques
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2,5
Publiée le 19 novembre 2021
Un film intriguant au scénario original. Il aborde de plus une situation géopolitique peu relayée par nos médias. Mais cela tourne un peu en rond et peine à convaincre sur la durée.
Quel dommage ! C'est pas tous les jours que l'on a la chance de découvrir un film arménien sur les écrans français. Celui-ci distille un ennui abyssal, "porté" par un Patrick Chesnais en roue libre, une intrigue tenant sur un timbre poste et des situations rocambolesques, improbables, disparates et supposées cocasses...
Ce film a le mérite de traiter de la guerre arméno-azerbaidjanaise trop oubliée. C'est une fable très intéressante qui montre que nul n'est prophète en son pays mais peut l'être ailleurs.
Vive Grenoble. , vive la France . Toute la première partie est excellente avec un petit côté Tati , la scène des rêves à même un côté Chaplin . Le personnage principal est joué avec talent par Patrick Chesnais . Malheureusement , le film se disperse quelque peu dans la deuxième partie et oublie à mon avis ce qui faisait sa singularité : l'identité profonde de cet autre qui renvoie sans doute au génocide arménien . Jamais évoqué . Cela reste néanmoins un film à voir .
un petit film qui vaut surtout par sa fraicheur, et son côté idéaliste et politique, ainsi que par la présence de Patrick Chesnais, doux rêveur hypocondriaque perdu dans un lointain pays et y devenant une sorte d'éminence locale......Rien n'est extraordinaire, mais tout est distrayant, et les personnages sont variés et bien campés, On assiste à la vie locale dans de toutes petites aventures qui ne dépassent que rarement le cadre du village, mais qui nous valent néanmoins de très beaux paysages pittoresques et ensoleillés..... C'est tout à fait le film qui fait du bien s'y l'on accepte son discours de simplicité et d'humour voilé....On peut se laisser tenter, fort peu de chance d'être déçu.....
J'avais adoré voir Patrick Chesnais dans "La braconne". Le retrouver ici en Arménie, tel le sauveur dans un village perdu est assez savoureux. Il y a une dimension caricaturale parfois presque grotesque ou grossière, disons à la lisière. Mais je suis sorti content de ce film. J'étais un spectateur heureux de l'histoire dans laquelle on m'a embarqué. Qu'un messie en provenance de Grenoble surgisse de nulle part, toute l'Arménie a envie d'y croire. A la possibilité d'une paix avec l'Arzerbaïdjan, beaucoup moins. Comme si l'on tenait à son ennemi, qu'il permettait de faire lien contre.L'élégance de Patrick Chesnais dans son costume trois pièces, qui prend peu à peu la poussière, est agréable, elle dénote dans le paysage. Ses coups de gueule, sa générosité donnent du corps à cette comédie. L'incrustation tintinesque est une jolie trouvaille, de même que les scènes oniriques. En somme, merci Serge Avédikian pour cette excursion en Arménie. Comment se comprendre quand on n'a pas de langue commune ? Est-on condamné au malentendu ou bien de l'échange peut-il également surgir de manière inattendue ?
Un sujet très original, humoristique, imaginatif et sympathique. Pas un grand film mais une fiction intéressante et vraiment pas banale, à voir par curiosité. Je suis allée voir ce film pour Patrick Chesnais, un acteur que j'apprécie et n'ai pas regretté car je ne me suis pas ennuyée.
Sibérie, Guyane, mais aussi Arménie. A la veille de l'été, le cinéma français nous fait voyager loin de nos frontières ce qui devrait clore le débat sur notre tendance hexagonale à ne soi-disant filmer que des cuisines et des chambres à coucher. Né en Arménie et excellent acteur français Serge Avédikian paie à son tour un tribut à ses origines (comme Robert Guédiguian en son temps). Au fin fond du Caucase, Celui qu'on attendait est une comédie bon enfant qui met le doigt gentiment sur quelques dérives locales (mafia, guerre larvée Azerbaïdjan/'Arménie) mais positive en célébrant l'amitié avec la France (en se moquant tendrement d'Aznavour) et l'aménité et la générosité (parfois intéressée) des autochtones. Le film manque de rythme et son scénario est des plus maigres mais ce Lost in Translation arménien diffuse un petit charme folklorique que l'on aura tendance à trouver plutôt charmant ne serait-ce que pour honorer le grand Patrick Chesnais que l'on a cependant vu plus tranchant par ailleurs. Mais le tournage a dû être fort convivial et amical, il est facile de le deviner. Ne pas oublier que le cognac arménien n'a pas grand chose à jalouser de son homologue français.
Heureusement que l'acteur principal est un de mes préférés : Patrick Chesnais, sinon je pense que je ne serais pas resté dans la salle !! Pour dire que, bien que le scénario soit original, bien porté par P Chesnais, il en reste une lourdeur générale et une léthargie, une difficulté à monter en régime...Dommage. Car les dialogues - ou plutôt les traductions (!) avec Arsinée Khanjian, sont très amusants et bien plus riches que tout le reste. Beau clin d’œil à Grenoble, et au chiffre "57" soit en age, soit en naissance.... !! **
Atypique et original. Une sorte de fable sur fond géopolitique avec un doigt de philosophie et de messianisme et au final un message. Patrick Chesnais est superbement un peu perdu autour des nombreux interprètes du cru. Un personnage principal égaré dans ces contrées au lourd passé et aux frontières floues. Les scènes fréquentes en arménien (?), complètent l'immersion dans ce monde inconnu.
Un acteur, interprété par Patrick Chesnais, se retrouve perdu en Arménie après avoir joué un spectacle en Azerbaïdjan. Il finit dans un village reculé où il semblait attendu et dont il va avoir du mal à partir. Il est question dans ce film d'adaptation à un lieu auquel on est totalement étranger. Le sentiment de solitude en de pareilles circonstances est bien retranscrit. Je trouve les réactions de Patrick Chesnais cohérentes au vu des situations dans lesquelles il se trouve et auxquelles il fait face sans pouvoir comprendre son entourage ni s'en faire entendre. Le ton du récit est plutôt tranquille, sans que le protagoniste ne se retrouve en réelle difficulté.