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    Félicité
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    3,2
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    45 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 avril 2017
    Félicité, après un début prometteur, distille un ennui profond, avec des scènes incompréhensibles, mal filmées, avec des photos de nuit mal éclairées. Je me suis retenu pour ne pas quitter la salle avant la fin. Je ne comprends pas comment ce
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2018
    Okapi aux rayures blanches du jour où l’existence déroute et noires de nuit où s’anime la vie onirique, tu reflètes la femme ramenée à sa force qui pour un temps vacilla dans le silence et sombra dans les profondeurs terrestres. Totem d’espoir et de rédemption pour une grande, très grande Félicité violente de retenue, digne dans l’indignité la plus terrifiante. Il y a une énergie naturelle comme soufflée par une âme répandant autour d’elle la grandeur là où misère règne et agonie pèse. Dans ce bar fréquenté assènent de coups existentiels les chansons, les voix comme échos d’une résolution profonde à vivre malgré un frigidaire fumant condamné à échouer irrémédiablement. Y répondre par le rire et l'avancée. Pour qu’à terme la réunion des êtres chers s’érige en famille substituée où brillent l’attente d’un lendemain qui chante, une foi en l’humanité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 avril 2017
    Un 5 bien mérité.
    Ce film est une reussite. Humble comme son auteur, puissant comme son actrice , nécessaire comme son approche, juste comme sa mise en scène, complexe comme son sujet et rare comme son sujet. Un film que ne fait pas les yeux doux à la propagande festivalière qui voudrait nous faire croire que le cinéma est le pendant du politiquement le plus correct. Sublime
    Caméo
    Caméo

    8 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2017
    Un film qui donne à voir la misère sans misérabilisme qui met en scène des personnages très attachants. Les scènes musicales, très réussies, apportent un souffle de vie et de poésie. Grande réussite !
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2017
    Un mélodrame qui part bien, porté par une énergie et une super bande-son, entre onirisme avce les passages orchestraux et énergie avec la musique chantée par Félicité. Tous les ingrédients sont là pour une belle réussite, des touches personnelles, une belle histoire d'amour, malheureusement cette dernière est trop appuyée dans une dernière partie un peu longue.
    DameYseut
    DameYseut

    5 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mai 2017
    Très déçue par ce film : trop long, images floues, cadrage fatigant.
    On ne voit ni l'Afrique, ni les gens, seulement un bar et une salle d'hôpital.
    Impossible de ressentir une émotion devant ces deux visages mutiques de la mère et de son fils.
    Seul personnage un peu humain, l'ivrogne ! oui très déçue
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 21 avril 2017
    La première partie du film est envoutante: la musique, la sueur, et met surtout en lumière une dure réalité que nous, certains bobos européens (je m'y inclus) rechignons à voir: la pauvreté engendre de la cruauté et pas tout le temps de la solidarité. En cela le film est intéressant et traite de l'obstination que les pauvres doivent déployer pour survivre. Il devrait être vu par tous les "droitistes" qui disent que les clandestins seraient mieux chez eux. Or souvent mieux vaut attraper les miettes ici que de creuver faute de soins là-bas. Ensuite... le film se perd dans des plans rapprochés à n'en plus finir, des parenthèses oniriques, des scènes inutiles. C'est bien beau de filmer le visage impassible de l'actrice, mais au bout de 20 minutes (en cumulé) on a saisi. Ca ne sert à rien. C'est beaucoup trop long, et pour finir très chiant. Dommage.
    Clef en or Dulac
    Clef en or Dulac

    3 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2017
    Kinshasa la nuit, ou la nuit de Kinshasa : espace et thématique entremêlés sont l'écrin du personnage éponyme : Félicité, centre de gravité du film, dans les deux sens du terme. En effet, celle-ci occupe le cadre, de son corps plein et sensuel, avec une constance qui n'a d'égal que sa ténacité acharnée. Pourtant, son visage fermé et inaccessible, semble en contradiction avec ce corps et aussi ce prénom.

    Félicité, chanteuse dont la voix d'une puissance sidérante embrase les corps et l'âme des noctambules kinois – formidable musique signée du groupe Kasaï Allstars –, frappée par le destin, va se battre jusqu'au bout de son être pour sauver la jambe de son fils, blessé dans un accident de moto. Le mouvement effréné et tragique du film, qui suit le personnage dans ses aller-retour à l'hôpital, ou à travers toute la ville dans sa recherche éperdue d'argent, tire sa beauté de travellings et autres plans documentaires volés à Kinshasa, qui se teinte soudain de mort et de rituels de deuil. L'originalité vient aussi, encore, du refus de Félicité de montrer de l'émotion : on dirait qu'elle refuse de « jouer » le rôle qui lui échoit, mais elle s'en acquitte pourtant, car elle n'a pas le choix, avec un étrange mélange de fierté et d'absence d'amour-propre.

    Le film, dans son attention précise au lieu et ses personnages de tous bords et dans son engagement, quand il dénonce la situation économique de la grande cité congolaise et de ses habitants, semble donc mettre ses pas dans les traces de films naturalistes. Pourtant, après la tragédie, l'histoire continue et se réinvente, avec des codes esthétiques autres, comme si l'expérience mortifère, vécue par les personnages, avait affecté aussi la possibilité de raconter de façon linéaire. La détermination jusqu'au-boutiste de Félicité, l'entièreté avec laquelle elle s'était jetée dans le sauvetage de son fils, s'est muée, après son échec, en désespoir mutique sans fond. Le rythme se ralentit. Le registre se fait alors plus lyrique, comprenant d'ailleurs des séquences dans lesquelles est filmé l'orchestre symphonique qui joue la musique du film – Arvo Pärt notamment, par l'Orchestre National de Kinshasa. Plus onirique aussi : le fantastique qui était déjà présent dans le début du film, devient presque la seule réalité de l'existence du personnage.

    Le deuxième mouvement du film est en effet le temps du deuil, qui est d'abord chaos, impérieux et destructeur, avant de trouver le chemin de la renaissance ; il est le temps de la nuit. Déesse tutélaire à qui s'adresse Félicité dans un très beau texte en voix off, la nuit offre un espace où continuer à vivre ; elle lui apprend l'envers des choses et des êtres. Pour être déjà morte à l'âge de deux ans, Félicité connaissait déjà la nuit, sans l'avoir reconnue. C'est par elle qu'elle va s'ouvrir à nouveau à l'humanité, parfois burlesque, et devenir vraiment, et malgré tout, Félicité la bien nommée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mai 2017
    un grand film pour les amoureux du continent africain. on y retrouve tous les ingrédients : pauvreté, misère, mystères, énergie, rythmes, musique, sensualité... pour voyager et se laisser porter dans un autre monde, incontournable.
    Bilade C.
    Bilade C.

    2 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 octobre 2017
    Unique. Par sa vision lucide et vivante de la vie d'une ville africaine. Par le côté mythologique de son héroïne et son histoire. Par l'approche visuelle et musicale.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 août 2017
    Pour moi, "Félicité" est avant tout un film qui s'apparente plutôt à un film d'auteur. Oui, Il est important de le notifier, ceux qui iront voir ce film le comprendront.
    Ce film ne laisse personne indifférent car, non seulement il éblouie, mais, il interpelle aussi, tous spectateurs sur le sort de "Félicité" ; une jeune chanteuse à la voix envoûtante et mère célibataire élevant seule son ado de 16 ans.
    Dès le début du film, le réalisateur Alain Gomis, nous plonge : dans un bar-musical à Kinshasa (Congo) ; Félicité, visage fermé observe cette ambiance chaleureuse, étouffante et gaie à la fois ; puis se dirige vers le micro pour un moment de pur extase.
    Le film tout entier tourne autour de cette jeune femme Félicité, qui apprend que son fils se trouve à l'hôpital suite à un accident de moto ; Ce dernier doit absolument se faire opérer pour éviter l'imputation d'une jambe. Alors, elle tente le tout pour le tout, afin, de venir en aide à son fils.
    Très vite, le combat de Félicité devient inévitablement le notre. Un sentiment d'impuissance s'installe petit à petit en nous et, ne nous quitte plus jusqu'à la fin du film. Les réalités de la société africaine se déroulent sous nos yeux avec une telle réalisme qu'elles ne surprennent plus grand monde.
    Malgré une certaine longueur, je trouve que ce film qui a reçu plusieurs prix dans de nombreux festivals, notamment l'étalon d'or au "FESPACO" cette année 2017 mérite vraiment d'être vu.
    Hugo D
    Hugo D

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 avril 2017
    Un film qui selon moi part d'une bonne intention ( surtout dans la première partie du film ), mais qui demeure très long. Il y a beaucoup de scènes "expérimentales" et contemplatives ( dans lesquelles la lumière est mal gérée ) qui n'ont aucun intérêt, voire incompréhensibles parfois. Le scénario se perd après la première heure, et le spectateur aussi. Même si le rôle de la musique est intéressant, la bande originale du long-métrage n'est pas marquante ( sauf dans la première scène du film qui est plutôt sympa, et quelques séquences pendant les concerts de la protagoniste ).
    En bref Félicité est un film qui dépeint à merveille l'ambiance et l'euphorie de la musique congolaise, mais aussi les difficultés du pays et sa pauvreté fracassante. Il est dommage que les 3/4 du film soient ennuyant...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 octobre 2019
    L'esthétique d’Afrique, surtout la ville de Kinshasa est créée magnifiquement en se concentrant sur les gens qui y habitent. Avec focalisation sur les personnages, spécifiquement Félicite, son fils, et Tabu, on a l’impression qu’on est avec eux dans leurs vie quotidienne et aussi on peut sentir la peine et la souffrance que le fils endure avec ses blessures et l’effet sur Félicite et comment elle endure la tragédie. Mais du tout, la musique rassemble l’histoire, évidemment quelque chose très importante et belle pour le culture africain. Et pas juste la musique qui Félicite chante avec sa group de musique, mais l’orchestre jouent la musique néoclassique entre quelques scènes. L’orchestre apporte les conflits des scènes ensemble pour penser des événements d’un autre perspective, comme un troisième oeil. Et, avec le troisième oeil, on peut voir la beauté de la vie en Afrique par le verisimilitude du film, surtout symbolique de la musique a la fin lorsqu'on entends pas des instruments, mais juste une chorale composée de voix simples; le film démontre très bien l'universalité de la musique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 avril 2018
    Un film qui reprend la situation misérable a laquelle le pauvre ne peut pas faire face. Les soins, la scolarité , la mort est un véritable calvaire pour les Kinois tout le monde. Mais la partie nocturne ne permet pas de comprendre ce film des son intégralité.
    Moi je cherche a entrer en contact avec les cinéastes pour leurs parler des situation pouvant faire des meilleurs film avec leurs expériences
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 janvier 2020
    Un film qui vous colle tout près de la pulsation Luba dans la nuit dégoulinante d'un bouge de Kinchasa. Une lente et impuissante descente qui transpire la colère et l'abnégation. Comment dans la poussière, dans les poubelles, dans le sang et dans la jungle impitoyable de la capitale congolaise, Félicité transperce le monde...
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