Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,0
Publiée le 28 avril 2018
Quelques passages sympathiques, peu de profondeur, très très superficiel. Le naufrage de la vieillesse dans un certain milieu... De pauvres riches 😂 qui se regardent le nombril et se plaignent... Pas convaincant mais musique et chansons touchantes...
L'air du temps, c'est depuis toujours leur domaine à Jaoui/Bacri. Et avec l'émergence des réseaux sociaux, ces "Big Brother(s) avec des usagers consentants", il y assurément du grain à moudre. Sans oublier le cynisme de l'époque, le vieillissement des être et des idées, la vacuité de la célébrité, le parisianisme, et tutti quanti. Beaucoup de sujets pour Place publique que ses auteurs ont résolu de traiter en un même lieu et en l'espace de quelques heures. Avec énormément de personnages, bien trop, censés chacun refléter un courant de pensée ou un comportement typique, du youtubeur à l'agriculteur bio en passant par l'ancienne présentatrice météo avec des velléités d'actrice. Autant dire que l'on s'approche assez du cliché voire de la caricature. Mais on en acceptait l'augure à condition que cela soit drôle et un peu vachard. Stupeur : ce n'est pas vraiment le cas comme si la plume de ses auteurs s'était quelque peu affadie avec le passage du temps. Cela ne fait pas pour autant de Place publique un film ennuyeux à regarder mais il manque de peps, alourdi par ses séquences musicales, et souffrant manifestement de la comparaison avec Le sens de la fête, même si ce dernier se veut plus dans la tradition de la comédie française. Problèmes de rythme, de soudure entre les différents protagonistes, le film d'Agnès Jaoui s'étiole peu à peu et n'est pas loin de sombrer dans l'aigreur à mesure que l'amer qu'on voit danser prend le dessus. Dans un sens, cela pourrait être presque sinistre s'il ne restait quelques bonheurs d'écriture et surtout le talent de l'interprétation, à commencer par celle du duo vedette.
quand on se rend voir un film d'Agnès Jaoui avec un grand Jean Pierre Bacri on sait vraiment à quoi s'attendre. un acteur bougon aigri des situations cocasses et non conventionnelles. le casting est royal et l'histoire en huis clos nous plonge dans le monde fermé et égocentrique des "vedettes" ou soit disant vedette. coups bas règlements de comptes en tout genre la journée sera éprouvante.
Un plutôt bon jabac. les acteurs sont bien , les sujets multiple abordes sont forme de comedie sont finement amenes , quelques longueurs et film pour adulte.
Sur le papier, l'idée aurait pu plaire, mais malheureusement, on se retrouve avec une succession de bribes de vie, certes réelle et intéressante, mais trop peu mise en adéquation avec un scénario !
On va voir du Bacri, Jaoui et on a du Bacri, Jaoui. Pas surprenant mais toujours aussi efficace dans l’écriture et l’interprétation. On retrouve le cynisme habituel de Bacri et si l’on est client de ce style alors on se régale, on rit, on s’indigne.
C’est un drame. Très bien fait et très bien joué mais d’un cynisme terrible. Il vaut mieux avoir un bon moral pour ne pas déprimer. Heureusement la fin amène un peu (très peu) d’optimisme...
Cette chronique sur un animateur télé en perte d'audience met en relief la justesse d'écriture d'Agnès Jaoui .Elle dépeint avec acuité cet univers snob et hypocrite tout au long d'une soirée de pendaison de crémaillère.Cela aurait pu être une pièce de théâtre, mais l'unité de lieu n'empêche pas les rebondissements qui vont se produire.C'est un rôle en or pour Jean-Pierre Bacri, toujours parfait en misanthrope ironique.Léa Drucker est très convaincante également en productrice télé et maîtresse de maison.A ne pas manquer quand on apprécie l'humour fin ( c'est tellement rare...)
« Place publique » d’Agnès Jaoui (2018) est l’avant dernier film joué par le regretté Jean-Pierre Bacri qui a co-écrit le scénario. Il est Castro, un animateur star du petit écran, spécialisé dans les interviews « caustiques » où il dit « explorer l’âme humaine ». A 65 ans il est en déclin et son audimat chute vertigineusement au point qu’il risque de perdre son émission. Son chauffeur, Manu (Kévin Azaïs), le conduit à la pendaison de crémaillère dans une grande maison à la campagne, à 35 min de la Porte de St-Cloud, de sa productrice et amie, Hélène (Léa Drucker) qui n’est autre que la sœur de Nathalie (Agnès Jaoui), l’ex-femme de Castro avec laquelle il a eu une fille Nina (Nina Meurisse). La fête bat son plein mais Castro bougon, aigri se révèlera très soupçonneux vis-à-vis de son actuelle compagne et de son chauffeur. Il s’interposera brutalement avec une vedette qui ne veut pas venir à son émission et avec des jeunes « qui n’ont rien à dire » mais font actuellement un carton sur YouTube. De même il ne sera pas tendre avec sa fille Nina qui vient de publier un livre autobiographique peu flatteur pour ses parents et il lui dira « Tu es publiée car tu es ma fille ! ». Son ex-femme, Nathalie, qui n’a pas trop changée dans ses convictions de jeunesse, habillée en hippie un peu attardée, défendant actuellement la cause des réfugiés, proposera à Castro qu’il interviewe une réfugiée afghane « à condition qu’elle est du bon chite » lui répondra-t-il ! Nathalie qui se sent également vieillir tombera en admiration devant Jean-Paul (Frédéric Pierrot), un ancien copain des 2 sœurs, médecin humanitaire en Afrique, mais quand celui-ci s’isolera avec elle il lui confiera qu’en fait il est amoureux de … au grand dam des 2 sœurs. Un film sur l’effet de l’âge certes dans un microsome très particulier avec toutes ses fausses amitiés, mais d’une cruelle vérité malgré son cynisme, teintée d’auto-dérision. A noter un moment très émouvant lorsque Castro chante pour Nathalie « Les feuilles mortes » de Prévert en prenant la voix d’Yves Montand.
Que dire que dire...c'est un film du couple Jaoui/Bacri...un film avec son florilège de scène de dézinguage en règle des uns et des autres, avec un ton acerbe, sans fioriture...alors on aime ou on aime pas ce genre. Parfois sur une note humoristique cela passe, cette fois-ci pffff que dire c'est trop trop noir! Rien ne vas, entre un animateur vieillissant, qui foire tout, qui envoi chier tout le monde, les histoires de coeur des uns et autres qui foirent etc...mouais autant c'est très bien joué autant oui le côté tout est noir piou cela te minerais un soleil en plein mois de juillet!^^ NOTE: 5/10
Une film qui est supposé être une comédie mais je n'ai ri à aucun moment et les personnes qui étaient avec moi non plus. Le scénario est bien trop léger et je me demande toujours quelle est l'histoire et ce que le scénariste et le réalisateur ont voulu montrer. Heureusement que quelques magazines sont là pour m'indiquer que l'objectif était de dénoncer l’obsession de la célébrité et le besoin grandissant de reconnaissance.
Bref, encore un film sans intérêt qui n'a pu être réalisé que grâce à un système de subvention public aberrant qui, en supprimant le risque commercial, permet aux pires navets d'être réalisés car les producteurs sont certains de rentrer dans leurs frais.
Un nouveauJaoui-Bacri, fidèles à eux même, pour décrire avec ironie cynisme et réalisme notre société et ses travers. Une satyre de notre monde comtemporain. Des générations qui ne se comprennent plus, le dégât des reseaux sociaux des jeunes désoeuvrés sans culture, ne s'intéressant à rien d'autre que leurs personnes, et des portables omniprésents. Le Culte du jeunisme le refus de vieillir qui rendent les uns mechants cyniques et sarcastiques, d'autres reliquats de 68 qui croient encore remplis d'illusions, que le monde est rempli d'humanisme caché qu'il ne faut pas désépérer. La jeunesse nous montre bien que non et que le fossés ne fait que se creuser. Dans un seul et unique décor et une palette de personnages, les langues les pensées les opinions les reglements de compte vont s'enchainer et se délaier au fur et à mesure . Un Bacri parfait avec son franc parlé naturel son visge si expressif, Agnés jaoui toujours belle et ntaurelle autant dans son physique que ses attitude, Je les adore. Un big Up à Jean Pierre Bacri qui interprète du Bashung magnifique.
Il est dommage que la satire soit centré sur le microcosme de l'univers de la TV, car celui-ci m'indiffère complètement. Un peu déçu par les dialogues qui manquent trop de piquants.
Encore le duo gagnant de la comédie grinçante à la française et encore une fois on ne peut qu' applaudir l écriture et la mise en scène de ce film de Agnès Jaoui . Tout est décortiqué sous nos yeux pour faire de nous les invités de cette pendaison de crémaillère un peu épicée. C est drôle et féroce. Un excellent moment !