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Prad12
91 abonnés
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2,0
Publiée le 26 octobre 2018
Oui bref, toujours aucune surprise et toujours les mêmes ingrédients de base dans la cuisine Jaoui-Bacri..... on retrouve les interprètes avec un peu de plaisir mais les dialogues ne sont pas drôles, les situations les mêmes qu'avant, les délires et histoires de bobos friqués parisiens nombrilistes, bof, tout ça lasse quand même.... c'est bien ils trouvent de quoi subventionner leurs petits délires. La propriété est par contre fabuleuse....
Dans la même veine que Le sens de la fête mais sous un format quand même très différent. Le film manquait peut-être un peu de rythme mais reste très authentique dans ce qu’il raconte.
Si l’ensemble n’est pas déplaisant à visionner, si certaines réparties font mouche et si Jean-Pierre Bacri en ersatz de Thierry Ardisson, parvient encore à nous amuser dans un énième rôle de ronchon, « Place publique » manque singulièrement d’enchantement et d’innovation qui faisaient tant le sel de « Un air de famille » ou de « Le goût des autres ». Certes, les dialogues sont pas mal avec le cynisme ou la bonne conscience qui caractérisent (trop ?) certains personnages et le script est adapté à la société moderne en intégrant les réseaux sociaux et le sort des réfugiés, mais ça sent tout de même le réchauffé à tout va voire la fin de cycle, dommage !
Après le "Sens de la Fête", Jean-Pierre Bacri nous revient dans une comédie très inspirée par la réalisation du duo Toledano/Nakache. "Place Publique" sorte de satire d'un animateur/chanteur du monde du showbiz français, nous plonge dans une crémaillère ou les interactions vont s'enchaîner, s'entrechoquer et par moment exploser. Seulement, au contraire du "Sens de la Fête", le casting n'est pas exceptionnel et l'humour bien moins présent.
C'est toujours avec très grand plaisir de retrouver ce duo si important dans une cinéphilie française. Le sens du mot, de la réplique qui sonne juste, d'un texte travaillé, d'une mise en scène épurée pour laisser champ libre à des acteurs constamment dans la réflexion de leur propre rôle. Leur identité est marquée, même si Place Publique est un Jaoui/Bacri mineur. L'acteur a pour "malheur" d'avoir était le rôle principal du "Sens de la fête" (sorti il y a 6 mois...) qui utilise les mêmes procédés de mise en scène. Le dialogue n'est pas le même certes, mais du coup force est de constater qu'on ne croit pas vraiment en ce choc de génération dans cette fête mondaine. Hormis Léa Drucker, les seconds rôles si important dans leur cinéma n'arrivent pas vraiment à créer la bascule qui permet à l'accoutumé de faire naître l'émotion.
Un animateur TV sur le déclin assiste impuissant à la chute de son audimat, au cours d’une crémaillère où le petit monde du petit écran semble lui avoir donné rendez-vous pour un adieu final. Sur une idée bien faite le couple de scénaristes Jaoui-Bacri rabâche ses certitudes dans un méli-mélo d’idées reçues qui se faufilent par des portes ouvertes. Quelques portraits parmi les invités retiennent un moment l’intention, mais l’insistance à vouloir dire que le monde est à côté de la plaque ne tient pas très longtemps. Il reste une interprétation très homogène, mais là encore assez convenue. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Même si le jeu de massacre se profile dès le début, la séquence de la vérité est franchement bien emmenée. Le coup de la jeunesse!!!!! Jaoui peint toujours très bien la nature humaine. C’est une sorte de Coline Serreau en fait. Mais il y a cette touche de nostalgie d’un monde meilleur. Une jolie musique et un beau générique de début.
On a un peu l'impression de revoir "le sens de la fête", la drôlerie et la finesse en moins... Si l'on sourit quelquefois, force est de constater que le tandem Jaoui / Bacri a perdu un peu de sa superbe et nous ressert l'éternel constat sur la lutte des classes, l'opposition Paris / province, le cynisme du monde du showbiz... Ils ont déjà fait bien mieux !
Sarcastique, caustique et moqueur. Une véritable règlement de compte mené de main de maître par le duo Jaoui / Bacri. Toute ressemblance avec des personnages publics ne sera assurément pas que pure coïncidence. Nous spectateur, on en sourit. Les membres de la société du spectacle visés en riront peut-être aussi mais... jaune !
Ce film est dans la pure lignée Jaoui/Bacri. L'humour est grinçant mais si aime on se délecte. Chacun en prend plein les dents....personne n'est épargné ou presque.
Encore une superbe démonstration du talent des Jaoui/Bacri pour ce scénario subtile, ces dialogues percutants et cette mise en scène originale et tout en finesse. Une foule de personnages de tous âges et de tous milieux sociaux qui vont se confronter dans cette superbe villa à la campagne avec un final particulièrement explosif...
Regarder un film du duo Jaoui/Bacri en 2018 c'est : voir des portes déjà enfoncées depuis longtemps et avec plus de talent, être affligé par sa dénonciation des réseaux sociaux, trouver tous les personnages caricaturaux, accepter que la direction d'acteur soit minimale, écouter une musique aussi hispanisante qu'irritante, regarder un film du duo Bacri/jaoui en 2018 c'est perdre son temps et se dire que c'était bien mieux avant.
Une étude tranchée et hétéroclite du milieu du spectacle et des réseaux sociaux, saupoudrée de rapports conflictuels Paris/campagne, aliment la totalité de ce film (cette pièce de théâtre ?) où les profils décalés se croisent au cours d’une pendaison de crémaillère. Un Jean-Pierre Bacri cynique, une Léa Drucker survoltée et une pléiade de personnages déjantés ou attachants ne suffisent cependant pas à donner du corps à cette étude de mœurs qui soulève des questions sans y répondre.
Le couple Jaoui / Bacri revient sur les grands écrans avec une critique acerbe du monde des médias, des réseaux sociaux, du temps qui passe et de la célébrité éphémère. S’appuyant sur des punchlines acides où Bacri fait du Bacri en vieil aigri, ils nous livrent un film abouti, facile certes mais tellement réel, cynique et vrai. Dans l’air du temps, ça fait du bien.