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    Razzia
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    86 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 mars 2018
    Que dire.... les mots me manquent.... je ne suis pas sorti indemne... un Chef d'Oeuvre que je conseille (âmes sensibles s'abstenir)
    Florette
    Florette

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2018
    Apres Much Love....Razzia de Nabil Ayouch nous interpelle sur l avenir de la jeunesse Marocaine......coincée entre une culture ancestrale, les extremismes de tous bords, et l évolution cuturelle et économique.
    Cette jeunesse est déjà en mouvement pour le changement....ça ne se fera pas sans heurts....
    Nabil Ayouch a l art de filmer la réalité.
    Contrairement à Much Love, Razzia n a pas été interdit au Maroc.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mars 2018
    Le réalisateur a touché tous les points sensibles de la vie au Maroc 🇲🇦 bravo les acteurs � très poignant du début à la fin.
    ☮�✡�☮�☪�☮�♓�☮�Shalom & Salam..💞
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 mars 2018
    très ennuyeux, d'ailleurs je n'étais pas la seule dans la salle.
    tout est "truqué", ne parait pas vrai, on sent que nabil ayouche qui avait pourtant vraiment réussi much love est à cours d'idée, comme si il ressassait la seule et même idée à toutes les sauces...
    décevant, domage
    Daniel C.
    Daniel C.

    139 abonnés 717 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mars 2018
    Que l'usage politique du Coran ait conduit à un tel désastre me conduit à penser que les religions ne devraient pas se mêler de la conduite d'un pays, que le pouvoir politique ne devrait en aucun cas leur être confiés. L'idéologie religieuse s'attaque d'abord à l'éducation : par la langue imposée, on empêche de penser. On ne se cultive plus, on raisonne à partir de ce qui nous est inculqués. Ensuite, il y a les femmes, qu'il s'agit de dompter, de domestiquer. J'ai été très choqué par cette manifestation, qui met en scène hommes et femmes s'opposant à ce que l'héritage soit réparti à parts égales entre hommes et femmes. Mais une femme ne doit pas fumer, ne doit pas se montrer sous des atours séduisants. Les personnages de Nabil Ayouch revendiquent une liberté : liberté de penser, de choisir comment vivre, qui aimer, liberté de chanter, de danser. Il y a aussi les juifs, qui ont de tout temps vécu parmi les arabes et qui, aujourd'hui, au nom du Coran, se voient incarner le mal. Etre traité de "juif" devient une insulte et déclenche une bagarre entre enfants. L'océan peut-il incarner une voie vers la liberté? Je suis ressorti assez triste et pessimiste de ce film engagé tourné par un franco marocain, qui nous montre son attachement à Casablanca et au Maroc. Nous parcourons de magnifiques paysages au cours de ces récits intriqués dans le temps et dans l'espace. Temps historique, temps de l'adolescence, du rêve, de l'amour, de la révolte, du refus de se soumettre à un régime, qui voudrait faire taire qu'on peut être homosexuel.le.s, athé.e.s, femme, homme, non conformes aux attendus prescrits et nénmoins avoir sa place ailleurs que dans l'exclusion ou n'exister que de façon souterraine. Evidemment, la lutte des classes, l'écart entre riches et pauvres participe également de la révolte.
    Bernard D.
    Bernard D.

    108 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2018
    « Razzia » de Nabil Ayouch nécessite un « décodage » pour comprendre le pourquoi des flash-backs entre 1982 et 2015. L’instituteur du petit village de l’atlas enseignait de son mieux possible en parlant le berbère à ses élèves mais en contre coup au printemps arabe, une « arabisation » du Maghreb est survenue avec la nécessité d’un enseignement en arabe qui a fait remplacer les enseignants de base par des enseignants issus du Moyen-Orient imposant ainsi une « islamisation » à tendance salafiste en contrecourant avec le caractère modéré de l’islam marocain traditionnel. Ce switch n’est qu’une des profondes modifications qui a tiraillé la société marocaine avec d’un côté via la révolution numérique une volonté d’ouverture au monde en termes d’économie, de mode de vie en particulier pour les femmes … et de l’autre une répression/régression religieuse avec ainsi en 2015 des manifestations intégristes (cf. la manifestation contre l’égalité entre les hommes et les femmes en termes d’héritage).
    C’est tiraillé entre ces pôles opposés que chacun a dû en quelque sorte essayer de choisir sa ligne de vie et le cinéaste de nous présenter ainsi 5 personnages assez emblématiques de cette « schyzophrénisation » de la vie à Casablanca : « ville-monde » pour certains, « ville-tombeau » pour d’autres … alors que "Il n'y a rien de plus beau que le ciel de Casablanca" dit un restaurateur « juif », terme devenu une insulte et source de bagarre entre des enfants.
    Ces changements ont eu des conséquences très variables selon le niveau socio-culturel des personnes mais aussi des facteurs externes : on voit ainsi que la volonté d’émancipation de certains personnages s’avère clairement désapprouvée par la rue (cf. la femme émancipée dont la tenue est jugée « obscène » par un passant) voire la famille de façon ouverte (cf. le jeune homosexuel refoulé qui adule Freddy Mercury et souhaite devenir chanteur) ou non (cf. la jeune Inès, 15 ans, « abandonnée » par ses parents très riches et se réfugiant dans le giron de sa nounou), et même le couple (cf. Salima dont le mari lui interdit de travailler et de fumer devant lui).Le film débute par un proverbe berbère « Heureux, celui qui peut agir selon ses désirs » … avec toutes les difficultés de nombreuses personnes d’y adhérer même en tenant compte des « arrangements » possibles vis-à-vis de l’alcool, du sexe, de l’avortement par exemple.
    Un film dont tous les acteurs sont « efficaces » et vrais, avec une photo particulièrement brillante mais un film dont le montage ingénieux peut dérouter certains spectateurs.
    A noter que contrairement à « Much loved » (2015), ce film n’a pas été interdit au Maroc et même présenté pour les Oscars … et il serait très intéressant de savoir quel impact il a eu ? Probablement fort à Casablanca, la ville la plus européenne du Maroc, mais quid dans les villes les plus reculées où ce type de cinéma n’arrive même pas dans les salles ?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 mars 2018
    Des acteurs excellents, très bien filmé, mais aucune véritable histoire. On s'ennuie pendant deux heures.
    PLR
    PLR

    452 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2018
    Un film d'auteur assurément. Sur le registre social et sociétal mais davantage au travers de touches successives, comme un tableau de peinture, plutôt que dans un style narratif classique. Le réalisateur montre, et ainsi démontre, mais sans fournir trop de détails. Adressant sans nul doute principalement son message à des spectateurs marocains, nécessairement cultivés et informés (les autres ne vont guère au cinéma), il part du principe que chacun comprendra, traduira et réfléchira en conséquence. Le public hexagonal, par forcément très au courant de la réalité de la société marocaine et de ses tensions, captera sans doute nettement moins bien ce message. D'une manière générale, Nabil Ayouch n'hésite pas à s'attirer les critiques de larges pans de la société marocaine en montrant ce qui, avec la bien-pensance devrait rester caché. Nul n'est prophète en son pays. Cette fois-ci, il n'a pas subi la censure, ce qui ne fut pas le cas pour Muched Loved (2015) que personnellement, j'avais effectivement trouvé assez cru et sans nuances. Ayant posé la question à une marocaine, sa réponse fut : "On ne peut pas censurer à chaque fois !". Il y a moins matière aussi, sans compter une certaine évolution inévitable et souhaitable. On verra d'ailleurs quelques images de ce que ici on qualifierait de "réaction" à cette évolution.
    Laurent C.
    Laurent C.

    250 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2018
    C’est le Maroc des montagnes. La musique est très belle, et les images font dérouler des paysages somptueux, où le soleil, la lumière, la rougeur des montagnes, les maisons rentrées à même la chair des rochers, habitent les cœurs. On suit alors le destin d’un instituteur berbère dans les années 80 qui voue une véritable passion à vouloir transformer ses jeunes élèves en des adultes lettrés. Jusqu’à ce qu’il reçoive la visite glaciale d’un représentant Ministère de l’Education qui lui enjoint de faire désormais toutes ses leçons en arabe littéraire.

    Voilà le début absolument radieux du nouvel film de Nabil Ayouch « Razzia » dont le fameux « Much Loved » avait transporté les spectateurs dans un récit sensuel et lumineux. Le film démarre sur la fuite d’un grand homme vers Casablanca, là où peut-être il pourra s’oublier, et surtout faire le deuil d’apprendre le monde à des enfants dans leur langue maternelle, le Berbère. De ce destin-là, on suit le destin de 6 autres personnages : une jeune-fille des quartiers riches qui fait la découverte de ses premiers émois sexuels, un jeune-homme qui rêve de chanson à l’instar de Queen, une jeune-femme libre comme l’air qui cherche ses marques dans la société marocaine, l’épouse de cet instituteur qui tient une sorte de caverne luxurieuse pour les femmes, un homme d’affaire juif, passionné par les femmes de passage, et un cuisinier dévoué pour son patron.

    « Razzia » est un film ambitieux. Au travers de ces gens, le réalisateur dresse le portrait du Maroc d’aujourd’hui. Le pays se débat entre des relents réactionnaires qui prônent par exemple le refus de la réforme de l’héritage en faveur des femmes, et une jeunesse désillusionnée à laquelle la société n’offre ni travail et ni espoir. Le réalisateur cherche à tout dire de ce pays pétri de paradoxes et de tensions existentielles. Mais à vouloir trop dire, le récit se perd dans des confusions narratives qui font oublier le projet politique de son auteur. Les personnages sont regardés parfois de façon assez manichéennes, ce qui ne convainc pas totalement. On a même le sentiment d’une certaine superficialité dans ces traits très marqués des personnages.

    « Razzia » fait montre de véritables fulgurances poétiques, s’agissant notamment du récit de ce magnifique instituteur. Mais le projet ne va pas au bout de ses ambitions, flirtant même avec l’ennui et le misérabilisme parfois.
    Hotinhere
    Hotinhere

    519 abonnés 4 911 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 août 2021
    Une chronique puissante et ambitieuse, qui dresse un portrait sans fard de la société marocaine, déchirée entre conservatisme et progressisme, desservie par un scénario un peu confus.
    vidalger
    vidalger

    311 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2018
    Après le très remarqué Much Loved, Nabil Ayouch continue à ausculter la société marocaine et, le moins que l'on puisse dire, c'est que son diagnostic laisse peu de place à l'optimisme. Que l'on examine la situation des jeunes sans travail après parfois de longues études, des femmes corsetées dans une société machiste quel que soit leur milieu social, des juifs - du moins les quelques uns qui n'ont pas émigré -, des immigrés de l'intérieur, berbères de l'Atlas qui ont cru accéder à une meilleure vie dans une grande ville, des homosexuels moqués, tout converge vers un blocage général, sujet à de rares explosions (les manifestations de 2015) vites matées par un pouvoir écartelé entre respect des traditions et de la religion et la nécessité d'une réponse aux demandes d'un peuple assoiffé de justice.
    À partir d'un patchwork de situations différentes, caractéristiques du cas d'hommes et de femmes se situant à divers niveaux de la société, et étalées sur deux époques (1980 et 2015), le réalisateur explore peu à peu le mal de vivre de ses concitoyens. L'absence de proposition de solutions, laissant le spectateur imaginer les causes et les responsables de tous ces problèmes, empêche le film de devenir un brûlot politique et ...lui permet de représenter officiellement le Maroc aux Oscars, après l'interdiction de Much Loved dans son pays !
    Le jeu des acteurs est marqué par la sincérité et l'on excusera les approximations des quelques non-pros de la distribution. Belles images, caméra intelligente, montage rythmé, dialogues naturels, beaux portraits d'hommes et de femmes courageux. Au final, un film indispensable.
    ronny1
    ronny1

    33 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2021
    A la lecture du synopsis du très ambitieux « Razzia » promettait beaucoup, la vision du film entraîne une certaine déception. Commençant dans les montagnes de l’Atlas au début des années quatre-vingts, pour s’achever à Casablanca de nos jours, malgré la qualité de nombreuses scènes, l’ensemble se présente comme un patchwork, avec un raté évident : la révolte. Elle se termine par une émeute, certes spectaculaire, mais qui semble quelque peu parachutée, faute de s’appuyer sur une trame solide, traitant chaque aspect au même niveau, en refusant toute hiérarchie. Choisir c’est renoncer, ce que le réalisateur n’a pas su ou pas voulu faire. Ainsi la construction semble évaporer certains destins, comme celle de l’attachant professeur berbère avec les remarquables scènes au début du film montrant comment l’islam politique s’est emparé de l’enseignement. A noter aussi la présence magnifique de Maryam Touzani, l’épouse du réalisateur, dont la qualité d’actrice (c’est son seul rôle à l’écran) alliée à une plastique superbe, donne force et conviction à cette femme libre. Mariée à un macho rétrograde (pardon pour le pléonasme), sa trajectoire vers la liberté va jusqu’à la séquence au bord de l’océan, qui rejoint celle de « Much Loved». Dans cette imbrication temporelle de cinq histoires, Nabil Ayouch dans une construction qui rappelle celle du « Babel » d’Inaritu, a en partie perdu la force habituelle de son discours.
    elriad
    elriad

    419 abonnés 1 845 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2019
    Si "Much Loved" m'avait laissé sur ma faim, "Razzia" en revanche se déguste avec bonheur tant la réalisation, la photo et la distribution impeccable jusqu'aux petits rôles est parfaite. Ce film choral illustre parfaitement la société marocaine dans son évolution et ses contradictions à travers le prisme de cinq portraits émouvants, qui sur deux époques se battent tous pour vivre la vie qu'ils ont choisie. Un coup de coeur pour le dernier opus de ce réalisateur majeur marocain qui m'avait enthousiasmé avec l'excellent et poignant "Ali Zaoua, prince de la rue" en 2001.
    poet75
    poet75

    265 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2018
    Faire un film choral n’est jamais chose aisée et, malheureusement, Nabil Ayouch n’a pas su totalement éviter de lorgner du côté des simplifications et des clichés. « Razzia » brasse large, très large, convoquant des personnages de différentes époques et de différents lieux, tous victimes de préjugés, dans le but évident de réclamer davantage de tolérance. Cet objectif ne manque pas de noblesse, bien évidemment, mais les personnages et les situations mis en scène dans le film ressemblent tout de même un peu trop à des stéréotypes pour convaincre entièrement. Le réalisateur semble s’être contenté de dérouler le catalogue de toutes les exactions et de tous les partis pris possibles dans son pays, le Maroc, les illustrant par une galerie d’individus représentatifs et évoluant entre le Haut-Atlas et Casablanca sur une trentaine d’années.
    Défilent donc à l’écran un instituteur laïc, un homosexuel, un juif, une femme insoumise et une adolescente en rébellion, chacune et chacun étant la cible d’une répression plus ou moins affirmée. Chaque histoire et chaque personnage apportent leur lot d’émotion, c’est certain, et l’on ne peut que ressentir de la sollicitude pour chacun d’eux. L’instituteur enseignant dans les montagnes de l’Atlas devient la cible d’envoyés du gouvernement parce qu’il parle à ses élèves en berbère et non pas en arabe et parce qu’il leur apprend la poésie (les poètes libres et insoumis ne sont-ils pas toujours persécutés par les autocrates et les dictateurs ?). Le juif de Casablanca essaie de rassurer son père comme il peut : « Il y aura toujours assez de juifs à Casablanca pour nous enterrer », dit-il.
    L’homosexuel, qui ne peut afficher sa différence, se réfugie dans la musique. Les femmes aux tenues jugées provocantes risquent d’être injuriées par les passants. Et quand elles veulent danser, il est préférable qu’elles le fassent entre elles. Le courroux des religieux intégristes, au Maroc comme dans beaucoup de pays musulmans, menace volontiers les réfractaires. En tant que spectateurs, on a de quoi être émus et indignés à juste titre et, de ce point de vue, le film atteint son objectif : on le perçoit vraiment comme un vibrant appel à la tolérance. Dommage tout de même que le cinéaste n’ait pas su davantage éviter les schématisations, par exemple en penchant systématiquement du côté de la culture anglo-saxonne dès qu’il s’agit d’affirmer une certaine liberté de penser (la musique du groupe Queen, « Sur la route » de Kerouac et le film « Casablanca » avec Humphrey Bogart sont les références bégayantes du film !).
    conrad7893
    conrad7893

    291 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2019
    Le visage du Maroc à travers différents portraits d'hommes et de femmes à différentes époques.
    Une belle photo et une belle lumière.
    Un cinéaste engagé qui se bat pour la liberté
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