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Dès les premières images, nous sommes fixés : ça sera stéréotypé ou ne sera pas. Premier exemple : l'énervant "comique" Titoff dans son cabriolet rouge drague une fille qui passe puis sort de sa voiture pour insulter un passant, fier comme un coq et l'accent prononcé et enfin rejoint ses amis pour commencer quelques magouilles. Tourné principalement pour mettre en valeur ma ville de Marseille, le film en oublie très rapidement un scénario, Akhenation et son comparse Kamel Saleh ne se contentant que de filmer beaucoup de plans de la cité phocéenne et des scénettes sans (réelle) importance. Interprété par des rappeurs ou des débutants, on voit clairement le manque de talent face à ces acteurs improvisés, balançant moult phrases typées et autres stéréotypes visant à dépayser le spectateur "étranger" au parler marseillais. Comme un aimant raconte donc les mésaventures d'une bande de banlieusards tentant de se tirer chaque jour du mauvais pas, survivant à chaque instant de leur galère quotidienne. Déjà vu ? Certainement. Mais contrairement à La Haine, qui proposait une toute autre vision maîtrisée du genre, ou encore Ma 6-T va crack-er, empreinte de l'excellente réalisation crue et réaliste de Jean-François Richet, le long-métrage ne dégage rien, dévoile de simples plans anodins digne d'un téléfilm inutile. Film de banlieusards pour les banlieusards, Comme un aimant se veut générationnel mais sombre très vite dans l'oubli pour les néophytes du rap français/marseillais, peu intéressés par le milieu. L'engouement d'Akhenaton est donc aussi attirant dans son fond que raté dans sa forme.
Artriste
Film dramatique, coécrit et coréalisé par Kamel Saleh et Akhenaton, Comme Un Aimant est un long-métrage indigne de sortir au cinéma tant c'est particulièrement mauvais. L'histoire nous fait suivre le destin d'une bande de jeunes de quartier vivant au Panier à Marseille. Ce scénario, à l'image de son court résumé, n'a malheureusement rien à raconter pendant environ une heure et demie d'ennuie tant c'est mou. On assiste au quotidien sans grand intérêt de ces amis à travers une intrigue absente et à un enjeu apparaissant seulement dans les derniers instants. De plus, on dirait que tout est improvisé tant c'est mal écrit. Cela s'en ressent fortement dans l'enchainement des scènes sans liant. De surcroit, malgré les bonnes intentions d'aborder le sujet des banlieues, le propos est particulièrement mal traité. Le récit est maladroit et peu cohérent puisqu'ils passent leur temps à commettre des délits et viennent ensuite se plaindre de ne pas s'en sortir. On ne perçoit à aucun moment l'envie et la motivation pour tenter de changer de condition. Les personnages sont donc perpétuellement en pleine dissonance cognitive, ce qui n'est pas entendable. Pourtant, ces derniers sont agréables et forment un groupe soudé bien retranscrit à l'écran, mais ils sont interprétés par des personnes qui ne sont pas de vrais acteurs et cela se ressent grandement. Ils ne jouent pas bien en dépit de toute la sincérité qu'ils tentent de mettre dans leurs rôles respectifs. Il faut dire qu'ils ne sont pas aidés par des dialogues familiers, à l'accent prononcé, sans profondeur, ne procurant aucune émotion malgré des scènes se voulant touchantes. Le problème principal est que la forme est tout simplement catastrophique. C'est très mal réalisé de la part du duo de metteurs en scène improvisés. Le visuel n'est même pas digne d'un téléfilm. Même les lieux fréquentés, souvent étrangement vides, et la cité phocéenne ne sont pas correctement mis en valeur. L'ensemble manque cruellement de vie. La seule chose à sauver de ce naufrage est la b.o. bénéficiant d'une belle présence pour notre plus grand plaisir auditif tant les titres éclectiques sont bons et collent avec le propos. Malheureusement, malgré la qualité des morceaux, ceux-ci ne masquent pas le manque d'ambiance global qu'on ressent grandement quand on ne les entends pas. Tout cela s'achève sur une fin laissant dubitatif, venant mettre un terme à Comme Un Aimant, qui, hélas, ressemble d'avantage à une parodie qu'à un film sérieux. Mais paradoxalement, cet aspect parodique ferait presque de lui un plaisir coupable tant il est facile de s'en moquer.
Un film réussi de Akhenaton et Kamel Saleh. Un scénario simple mais percutant. Des acteurs moyens mais dont les personnages sont attachants. Comme un aimant n'a pas très bien vieilli puisque c'est surtout un instantané d'une époque.
Roub E.
Le film a les qualités et les défauts d une première œuvre. A une mise en scène parfois maladroite est opposé une réelle envie de faire du cinéma et trouve dans ce dernier aspect une authenticité fort appréciable. Le casting est vraiment inégale, certains acteurs se trouvent être réellement convaincants alors que d autre (Akhenaton ) en tête joue réellement faux. Intéressant aussi de voir la vie d une bande de pote dans un quartier de Marseille entre frime, petits larcins et drames familiaux. Pour finir comment ne pas dire un mot sur la fantastique bande originale de ce film à la fois rap et soul mais d une qualité exceptionnelle.
Pas mal, Comme un aimant met en scène un bon casting, composé d’acteurs issus du milieu marseillais, qui connaissent parfaitement la situation de l’histoire du film. Une mise en scène qui n’est pas déplaisante. Bon film. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
Co-réalisé et interprété par Akhenaton, une chronique de jeunes désœuvrés du quartier du Panier à Marseille. Un film très inégal, léger côté scénar mais qui recèle de quelques scènes folles. Et bien sûr la BO...
franchement de la bombe ce film sur Marseille il est excellent aucun défaut méme la bo arrache tous c'est un bijou ce film à voir et à revoir et vive le peuple marseillais !
Fan d'akhenaton je me faisais une joie de voir ce film . Mais le constat est sans appel : j'ai détesté ce film . Déjà akhenaton est meilleur rappeur qu'acteur et j'ai envie de dire heureusement tant il est mauvais dans ce film . D'ailleurs les autres acteurs ne s'en sorte pas mieux , l'histoire est inintéressantes et chaque dialogue sonne faux . Une grosse déception , cependant , il faut reconnaître que la BO du film est hallucinante je l'écoute en boucle et c'est pour ça que je suis autant déçu le film n'est pas a la hauteur de sa musique et c'est dommage car ce film aurait été un chef d'œuvre mais bon on peut pas tout avoir . Deux étoiles juste pour la bande annonce c'est cher payer mais c'est mérité !
Un film qui m'avait marqué étant plus jeune. Revu récemment, je le trouve mou avec pas mal de longueurs, même la BO n'est plus d'actualité. Je vous conseille plutôt les films parisiens de banlieue bien mieux réalisés. 2/5 ----Août 2011----
J'ai tout de même pris du plaisir à revoir ce film, qui nous montre que les temps changent... 3/5. ---- Juin 2022----
J'ai tout de même pris du plaisir à revoir ce film, qui nous montre que les temps changent... 3/5. ---- Juin 2022----
On retiendra surtout l'interprétation de Akhénaton : le reste du film alterne le sympathique et le poussif. Pas inoubliable.
Bon film, à la fois drôle et touchant.
Film a oublier tellement il atteint les basesses du 7eme art. Comme dirait l'autre, pour aller plus bas faudrait creuser. Un scénario bourrés de clichés et tres lineaire, des acteurs tellement supra-mauvais qu'on croirait que Sami Nacéri est oscarisé a coté, une musique bien sur 100% rap de base. Bref, si vous voulez voir un film sur la condition de "ces jeunes", je vous conseille la haine ou le réalisateur s'efforce de rester toujours subjectif et de montrer sans prendre parti. On est loin de tout le manicheisme de ce navet intersidéral où le realisateur en est a faire croire que la bande est "gentil", j'exagere a peine.
"La haine" version marseillaise. Le film sent l'amateurisme mais il est assez touchant et surtout très réaliste. On baigne dans l'ambiance du Panier.
quatorze ans après ce film reste, hélas, encore d'actualité, ces jeunes sans boulot et oisifs se retrouvent encore de nos jours que ce soit à Marseille ou ailleurs, on voit que le progrès n'apporte pas toujours le boulot à tout le monde, le film n'est pas très abouti, sans véritablement de scénario, on passe de l'un à l'autre, tous exclus de la société, qui rejeté par ses parents, qui refuse de voir ses parents car trop souvent avec les potes à "glander" quand ce n'est pas pour faire des mauvais coups qui finissent mal, un peu comme ce film en fait
Je n'ai pas vraiment accroché au film... malgré le réalisme des scènes, l'ambiance se fait vite lourde, on s'ennuie rapidement et on ne comprend pas vraiment l'intérêt des scènes.. une bande qui conteste à la fois d'être rejeté par les autres mais qui ne fait rien pour être accepté, pire, ils aggravent leur situations en commettant un nombre incalculable de délits... le message que tente te transmettre le film n'apporte rien, il ne fait que illustrer le climat très tendu qui règne dans les banlieues, déjà bien connu par tout le monde.
Il y aura toujours 2 partis : ceux qui s'identifient et comprennent l'action de ces jeunes de cité, et ceux qui éprouvent une haine profonde envers les auteurs de tels actes (ce film ne fera que confirmer leur sentiment, car ils gardent cette image de voyous qui n'ont pas vraiment envie de s'adapter aux règles et qui fraudes pour s'en sortir).
Il y aura toujours 2 partis : ceux qui s'identifient et comprennent l'action de ces jeunes de cité, et ceux qui éprouvent une haine profonde envers les auteurs de tels actes (ce film ne fera que confirmer leur sentiment, car ils gardent cette image de voyous qui n'ont pas vraiment envie de s'adapter aux règles et qui fraudes pour s'en sortir).
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