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    L’autre côté de l’espoir
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    122 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 mars 2017
    Le cinéma au service de l'humanité pour changer les coeurs et combattre la haine des extrémistes à l'oeuvre en Europe...et dans le monde. Bravo Aki ! Allez voir ce film...J'en suis ressorti joyeux.
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2017
    Nouveau chef-d'oeuvre du cinéaste Finlandais, qui va à l'essentiel ; les rapports humains sont comme toujours prodigieusement crus, d'une vérité rare dans le cinéma des 35 dernières années. La mise en scène, à la fois dépouillée et stylisée, fait de "L'autre côté de l'espoir" un des plus beaux Kaurismaki.
    Le scénario, dramatiquement actuel, traité avec le détachement habituel du metteur en scène, jamais misérabiliste, donne une dimension universelle au long-métrage, qui s'impose d'ores et déjà comme un film de référence sur notre époque, tel "Le Havre" avant lui.
    Renard des surfaces
    Renard des surfaces

    5 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2017
    Alors que la violence baigne tristement dans son pays, Khaled arrive un peu par hasard dans cette Finlande nordique. On apprend par sa bouche, par la seule utilisation de l'ouïe tout le périple et les dégâts qu'il a vécu et sa seule force: retrouver sa sœur.
    De l'autre côté, ce type un peu mystérieux qui vient de quitter sa femme et qui au départ va vite partager son sens de l'humour et développer son côté humaniste quand au milieu du film (si je n'ai perdu le fil chronologique) les deux destins vont se croiser.
    De l'autre côté de l'espoir, ce n'est pas anodin nous en donne sans pathos ou cliché politique et ça fait du bien. Cela n'empêche pas la beauté de ce film servit notamment par une finesse de la recherche de mise en scène et des musiques rocks remplies de mélancolie qui forgent avec brio les transitions. Bien souvent, les plans s'attardent sur de grandes salles mais rien n'est laissé au hasard dans la disposition et le jeu des personnages.Ainsi, dans les premières minutes, le silence règne dans les plans où l'on se focalise sur l'image elle-même. Un film de toute beauté où les phrases et les dialogues entraînent cette volonté d'aider nos semblables. Entre poésie et philosophie voilà un film qui par sa mise en scène parvient à effacer un "léger"ennui. Un ennui que je n'ai personnellement pas éprouvé. Belle expérience à partager en somme. Le cinéma qu'on aime !
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2017
    Le finlandais Aki Kaurismäki fait partie de ces cinéastes dont on reconnaît tout de suite les films. Il suffit d'en voir une scène pour savoir à qui on a affaire. Il y a un style Kaurismäki comme il y a aussi des sujets et des personnages qui semblent passer d'une œuvre à une autre et se répondre, même quand les acteurs changent. C'est encore le cas avec ce nouveau film qui reprend la thématique déjà abordé en 2011 dans « Le Havre ». Le décor et les acteurs changent, on passe de la ville normande à la capitale de la Finlande, Helsinki, mais pour y retrouver une problématique semblable. Dans les deux cas, on a affaire à un migrant cherchant refuge sur une terre nouvelle : dans « Le Havre » c'était un Gabonais, cette fois c'est un Syrien prénommé Khaled.
    En Finlande comme ailleurs, on peut trouver de sombres racistes prêts à en découdre avec les clandestins. Mais en Finlande comme ailleurs, on peut aussi trouver des gens qui, même s'ils n'ont pas grand chose, sont capables de donner sa chance à plus misérable qu'eux. Dans les fables de l'humaniste Kaurismäki, les humbles se reconnaissent et s'entraident.
    C'est le cas, à nouveau, puisque le chemin de Khaled croise celui d'un certain Wikström, un homme ayant quitté sa femme et vendu tout ce qu'il avait pour le miser au jeu. Par chance, il gagne et rachète un piteux restaurant. Et c'est lui qui tend la main à Khaled, lui et ses employés, car chez Kaurismäki, la solidarité et le partage l'emportent sur tout le reste.
    On n'a pas affaire néanmoins à un film déconnecté du monde réel. La violence des racistes, que j'ai déjà indiquée, fait son œuvre, tout comme les autorités du pays qui ne voient pas d'un bon œil ce Syrien qui débarque chez eux. Mais c'est la générosité des humbles qui l'emporte et, chez Kaurismäki, elle se décline avec de bonnes doses d'humour et de chansons. Ce qui rend le film à la fois touchant et agréable. 8/10
    dominique P.
    dominique P.

    834 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2017
    J'aime beaucoup les films de ce réalisateur.
    Il y a une atmosphère particulière.
    Cette comédie dramatique est très bien.
    C'est à la fois grave et amusant car il y a beaucoup de situations décalées, burlesques.
    J'ai beaucoup apprécié le message que fait passer le réalisateur (le drame des migrants, l'entraide).
    J'ai passé un excellent moment de cinéma.
    Loïck G.
    Loïck G.

    335 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2017
    Kaurismaki filme peu, mais six ans après « Le Havre », le réalisateur finlandais nous rappelle au bon souvenir d’une écriture empreinte d’humanisme et de vérité. Sans militantisme aucun, il nous dit avec simplicité et une pointe d’humour bienfaitrice, qu’il ne manquerait pas grand-chose au monde pour qu’il retrouve sa sérénité et la force d’affronter les fantômes de la peur. Sa mise en scène toujours aussi implacable nous conduit à l’évidence de ses sentiments pour des personnages beaux et superbes, dans leur grandeur et leurs élans du cœur. Les comédiens sont du même acabit, parfaits : Sherwan Haji (premier film), Sakari Kuosmanen (le fidèle accompagnateur des films de Kaurismaki, avec Kati Outinen ici dans un rôle mineur), Ilkka Koivula…
    Pour en savoir plus
    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    19 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2017
    Dès les premières images on retrouve avec un bonheur intense Aki Kaurismaki et son univers de cinéma muet rehaussé de couleurs saturées, de bande son rockabilly et d’accessoires issus au plus tard des années 60. Mais L'Autre côté de l’espoir est bien ancré dans notre époque et nous propulse dans une actualité des plus urgentes au travers de deux personnages aussi fabuleux qu’inoubliables : Wikhström, Finlandais pépère en train de mettre sa vie de quinquagénaire sur de nouveaux rails, et Khaled, jeune réfugié syrien échoué à Helsinki et demandeur de papiers. Aujourd’hui, il accueille très naturellement un personnage de réfugié avec, au fond, cette idée lumineuse que ce qu’il peut arriver de mieux aux uns dans leur quête du bonheur, c’est sûrement de rencontrer l’autre.
    Sans une once d’effusion, sans le moindre angélisme, Aki Kaurismaki amène deux itinéraires opposés à se croiser et réalise un film truffé de lucidité, jamais aussi drôle que lorsqu’il est sérieux, vertigineux d’intelligence et d’humanité.
    Cette aventure ne sent pas du tout la « success story ». La petite merveille que nous offre Kaurismaki est bien plus modeste et vraisemblable. La force des personnages est de ne jamais demander à l’autre plus qu’il ne peut donner. Comme si rien ici n’était fait par idéal, mais plutôt par évidence et par honnêteté. Qui retrouvera Myriam, la sœur que Khaled a perdu dans son exil à travers l’Europe ? Qui montrera à Wikhström l’horizon réel de son bonheur ? Façonné dans des lumières incroyables dont seul Kaurismaki a le secret, redoutable par son économie de moyens et de mots, L'Autre côté de l’espoir déploie avec un charme fou son humour flegmatique, sa vision du monde légèrement désinvolte et pourtant profondément empathique.
    Un immense film, un vrai chef d'oeuvre !
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2017
    Khaled a fui la Syrie. Il débarque par hasard en Finlande. Il dépose une demande d’asile qui est bientôt rejetée. Sur le point d’être reconduit vers la Turquie, il s’échappe du centre de rétention.
    Wikstrôm change de vie. Il quitte sa femme et son emploi et rachète un restaurant dont il entend moderniser la gestion.
    Le destin de ces deux solitaires va se croiser.

    Voilà plus de trente ans qu’on connaît les films de Aki Kaurismâki. Cette curiosité et cette fidélité ont probablement deux motifs. Le premier est le snobisme de pouvoir citer et prononcer le nom d’un réalisateur finlandais – je serais bien en peine d’en citer un autre. Le second est l’intérêt que suscite la profonde originalité de son œuvre.

    Car les films du géant finlandais, qu’il écrit, produit et réalise, sont reconnaissables au premier coup d’œil. Des plans fixes sans aucun mouvement de caméra. Des personnages taciturnes qui ne sourient jamais filmés en plan américain. Un éclairage très puissant accentuant les couleurs et les contrastes. Un décor intemporel évoquant l’esthétique industrielle de l’URSS (ou de la Finlande ?) des années 50. Une quasi-absence de dialogue et de musique extradiégétique ; mais l’omniprésence de musiciens qu’on écoute jouer longuement Un humour cynique cachant un profond humanisme.

    La marque de fabrique des films de Kaurismäki est désormais solidement établie. Au point de remporter un succès grandissant dans les festivals. « L’Autre côté de l’espoir » lui a valu l’Ours d’argent du meilleur réalisateur au dernier festival de Berlin. « Le Havre » avait emporté le prix Louis-Delluc en 2011. « L’Homme sans passé » avait reçu le Grand Prix au festival de Cannes en 2002.

    Cette avalanche de récompense est suspecte. Elle consacre un cinéma qui creuse un sillon dans lequel Kaurismäki se sent à l’aise et ne se met plus en danger. « L’Autre côté de l’espoir » ressemble trop à son précédent film, « Le Havre », où un jeune immigré gabonais était recueilli par un cireur de chaussures au grand cœur. Quant aux thèmes qu’il aborde (la dénonciation de la xénophobie, l’indispensable solidarité humaine), ils sont si évidemment admirables que leur candide ressassement finit par lasser.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2017
    Si vous cherchez un véritable auteur dans le cinéma mondial, du genre qui possède une constante formelle, film après film, et qui fait passer son message sans recourir à l'outrance ou à la démagogie, inutile de chercher au-delà de la Finlande, Aki Kaurismäki, depuis plus de 30 ans est cet homme. Un signe qui ne trompe pas : alors que la mode dans l'hexagone est de donner des titres anglais à toute oeuvre étrangère d'où qu'elle vienne, par exemple One Kiss pour l'italien Un bacio (ridicule), Kaurismäki n'a jamais subi cet outrage. Respect ! L'autre côté de l'espoir, après l'épisode français de Le Havre, peu concluant, rejoue un air que l'on croit connaître, en ce pays nordique où les vieux rockers ont encore la banane et où une simple lampe éclaire une scène que l'on croirait surgie d'une mise en scène de théâtre. C'est l'art de Kaurismäki, ce minimalisme ironique, cette impassibilité des protagonistes, cet humour qui tend vers l'absurde (moins que dans le passé, c'est vrai), ces décors vintage ... Pourtant, le sujet du film ne peut pas être plus actuel avec son personnage principal, migrant syrien confronté aux autorités locales. La tranche d'humanisme que nous sert le cinéaste finlandais est de celles qui réconfortent et réchauffent, sans donner de leçons, sans appuyer sa démonstration, bref sans tomber dans les défauts criants du dernier Loach. L'autre côté de l'espoir a des allures de conte avec ses méchants grotesques, sa solidarité sans discours superflu et sa bienveillance sans chichis. Un vent frais qui vient du nord et qui donne à penser que de l'autre côté de l'espoir, tout n'est pas encore fichu.
    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2017
    un Kaurismaki est par définition un film à ne pas manquer .....C'est un réalisateur qui sait utiliser, l'image, les personnages, les dialogues et l'humour plus que décalé pour partager un univers unique , finlandais, chaplinesque d'une certaine façon (il est pour moi le réalisateur le plus proche de Chaplin) et qui nous parle du monde tel qu'il est dans l'état......C'est bien simple en regardant le film, je me suis senti comme un personnage de Kaurismaki (une tête d'enterrement mais pas mal d'humour enfoui, sans prétention)...
    Ce film traite de la guerre, des immigrés , du racisme avec toujours ces colorisation naïves, ces décors qui semblent en carton, ces personnages aux visages machinaux, tristes comme nulle part ailleurs, mais qui nous touchent beaucoup plus, qui nous contrecarrent presque dans notre logique....bon , il faut admettre que dans le film, si on est kaurismakien, on se sent plus proche des personnages finlandais que des autres mais le discours universaliste du film et sa mise en scène en font un bijou absolu.....J'ai aimé évidemment, sans que cela soit mon préféré chez le réalisateur........
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2017
    Les premières minutes sont muettes, reposant entièrement sur une mise en scène d’une apparente simplicité et d’une grande intelligence. En à peine trois plans, on comprend les enjeux du couple formé par Wikhström et sa femme et pourquoi il la quitte, sans haine ni cris. (...) L’autre côté de l’espoir est une ode à la fraternité dans toute sa complexité (...). En dépit de toutes ces qualités, le film peine toutefois à convaincre autant que Le Havre, peut-être parce que le goût de l’ellipse et de l’épure de Kaurismäki est poussé parfois trop loin

    LA SUITE :
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2017
    Six ans qu'Aki Kaurismäki nous avait laissé tomber, nous les adeptes de son cinéma si particulier. Et voilà qu'en plus on entend dire que ce dernier film serait son dernier film. Non mais quoi, à même pas 60 ans, il prendrait sa retraite et nous laisserait définitivement tomber ! Figurez vous qu'on a besoin de vous, Monsieur Kaurismäki, pour nous offrir de temps un film où le besoin de solidarité le dispute à un humour à froid qui fait rarement rire aux éclats mais arrive toujours à réchauffer le cœur. Il y a 6 ans, c'était "Le Havre" qui voyait un cireur de chaussures faire tout son possible pour aider un jeune africain à rejoindre l'Angleterre, aidé par tout un voisinage haut en couleur. Depuis 2011, on ne peut pas dire que le problème des immigrés ait trouvé une solution satisfaisante : les guerres et les famines se déroulant dans leurs pays d'origine les ont rendus de plus en plus nombreux et ils sont de plus en plus mal accueillis par les pays européens.

    "L'autre côté de l'espoir" se passe à Helsinki, en Finlande, et commence par la vision de Khaled, un immigré syrien, s'extirpant tant bien que mal de la soute à charbon d'un cargo. Nous allons suivre son "accueil" en Finlande en parallèle avec le changement de vie de Wikström, un sexagénaire finnois qui vient de quitter sa femme trop portée sur la vodka, qui quitte son travail de VRP spécialisé dans les chemises et embrasse la profession de restaurateur, passant de la cuisine finlandaise, aux sushis puis à la cuisine indienne. On dira que l'accueil réservé à Khaled est très mitigé, avec des autorités qui proclament que la situation à Alep ne justifie pas d'accorder le droit d'asile à quelqu'un qui en vient et qui doit donc y retourner, au moment même où la télévision finnoise montre les bombes qui tombent sur la ville et tue ses habitants par centaines. Quant à Wikström, quelqu'un lui dit que vendre des boissons ne peut être que lucratif puisque, quand ça va mal, on a tendance à boire et qu'on boit encore plus quand ça va bien ! Bien entendu, Khaled, Wikström et les employés de son restaurant vont finir par se rencontrer et le film va s'enrichir de ce futur partagé.

    Dans cette Finlande que nous montre Kaurismäki, le peuple semble majoritairement solidaire avec les immigrés, même si sévissent aussi quelques bandes de nervis prêts à les tabasser, voire à les tuer, et la police semble se montrer, sinon vraiment serviable, du moins relativement polie. Et puis, à intervalles réguliers, on croise des personnages chers au réalisateur : des vieux rockers avec leurs Fender Stratocaster ou avec leurs guitares Gretsch, s'exprimant le plus souvent en finnois, une langue très bien adaptée à ce genre de musique. Quant à la photo du film, elle est absolument magnifique. Elle est l'œuvre de Timo Salminen, le chef op habituel de Kaurismäki, mais à qui on doit aussi la non moins magnifique photo de "Jauja", le très beau film de l'argentin Lisandro Alonso. En tout cas, Monsieur Kaurismäki, je me répète : même si "L'autre côté de l'espoir" n'est pas tout à fait au niveau, exceptionnel, de "L'homme sans passé", nous sommes nombreux à espérer voir à plus ou moins long terme un autre film que vous aurez réalisé.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2017
    Après Le Havre, sorti en 2011 qui montrait un jeune migrant d’Afrique noire recueilli par un écrivain raté dans la ville du Havre, Aki Kaurismaki filme à nouveau des migrants, cette fois-ci dans le cadre d’Helsinki, au travers du destin croisé de deux hommes, l’un Wikhström, la cinquantaine, représentant de commerce en chemiserie, qui décide de quitter sa femme alcoolique et d’ouvrir un restaurant, l’autre Khaled, refugié syrien d’Alep, échoué par accident à Helsinki, au hasard de la route d’un cargo de charbon où il s’était refugié après un long voyage, via la Turquie, les Pays de l’Est….il souhaite se poser et dépose une demande d’asile, celle-ci refusée, il décide malgré tout de rester et échappant à la police, il finit entre les poubelles du restaurant de Wikhstöm qui le prend sous son aile…Aki Kaurismaki a obtenu l’ Ours d’argent du meilleur réalisateur à la dernière Berlinale…A l’origine, l’Autre coté de l’espoir devait être la seconde partie d’un triptyque consacré à la question migratoire en Europe…il a annoncé à Berlin qu’il s’arrêterait probablement là…C’est un film sombre, sombre comme le charbon d’où s’extrait Khaled, sombre comme cet Helsinki filmé de nuit, aux lumières saturées, couleurs éteintes du restaurant, atmosphères enfumées d’alcool et de cigarettes, sombre comme la froideur des interrogatoires , sombre comme les visages inexpressifs des fonctionnaires de l’immigration…mais il y aussi cet humour grinçant, comme cette gestion fantaisiste du restaurant, qui passe d’une restauration finlandaise assez roborative, à une -spécialisation dans les sushis…il y a aussi toute une série de personnages de second rôle abordés avec un grand sens du burlesque….une mise en scène décalée et ces musiques aux frontières du blues, de la country et du rock, servies par d’improbables musiciens, Johnny Cash à la finlandaise…C’est un joli conte social, d’où se dégage une réelle humanité, une réelle empathie, et l’invitation de voir les réfugiés autrement que ces nationalistes bornés de Finlande ou d’ailleurs…
    3ou4filmsparsemaine
    3ou4filmsparsemaine

    4 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2017
    Que dire de ce film qui est une totale réussite. Les images sont magnifiques, Sherwan Haji est une révélation, le message est touchant. Aki Kaurismaki parvient à faire passer un message sans pour autant être dans la démonstration politique et ça c'est fort. Bravo !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mars 2017
    une vraie réussite ! mélancolique et drôle à la fois, engagé et léger.
    on en ressort plus beaux à l'intérieur car on a compris un peu mieux le monde, un peu mieux les humains.
    et en ce moment de déroute (et de dégout) pour la politique, c'est un film salutaire
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